L'École du Surnaturel

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À quoi bon faire compliqué quand on peut faire simple ?

Le présent est le temps le plus difficile à manier, et ce pour toutes les langues. Cela peut vous paraître absurde, mais il est très dur d'écrire un roman -ou un chapitre, pour certains écrivains qui mélangent les styles- au présent tout entier. En résultent des fautes de temps nombreuses et bien regrettables. L'utilisation de la première personne également est souvent une mauvaise idée car elle nous amène à rester enfermé dans un personnage qui ne narrera pas aussi bien l'histoire que...vous-même.

Ainsi, l'histoire commence par une description de l'héroïne, ce qui n'est jamais, jamais, au grand jamais une chose à mettre dans un livre. Mais pourtant, dans ce livre, les points positifs cumulent.

Sans écrire comme une romancière, Valentine Planty nous livre là un monde personnel et plein d'idées assez intéressantes. Son histoire est bien structurée, même si un ou deux personnages tombent légèrement dans le cliché. Il n'y a rien à redire sur les idées, ce qui laisse à penser qu'elle a lu de nombreux livres (dont Harry Potter et Les royaumes du Nord).

Marie Auchard est une jeune fille (timide, indique l'auteure) qui découvre que sa famille provient d'un monde nommé Magika. Elle est recrutée et admise en tant que sorcière dans un établissement au nom rêveur : école Lumina... Au cours de son périple, on découvrira animaux gardiens (panthères, phénix, loups...), Cavaliers menaçants, dieux, sosies des professeurs de Poudlard, ah, et oui quand même, dragons gigantesques. Imaginations, références, ce livre est intéressant, son seul défaut est juste de ne pas être écrit comme il le faudrait. Un handicap crucial, hélas, pour avant sa publication. Mais ne baissons pas les bras. Ce livre de low fantasy reste captivant.

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