L'autre Connard.

Chapitre 3 : Jour de Match

- Annaaaaaaaa ! Hurla mon frère

- Oui ? Dis-je sans bouger de mon lit.

Il entra dans ma chambre seulement vêtu avec son bas de pyjama, laissant apparaitre son torse musclé. Mon frère est beau, il a du succès mais il n'en profite pas, il se laisse tenter de temps à autre par des filles mais sans abuser. Il a vécu une histoire d'amour il y a quelques années mais il préfére pour l'instant être seul. Il s'engouffre sous ma couette et me regarde en souriant bêtement.

- Oh toi tu as un truc à me demander lui dis-je en souriant.

- Non pourquoi tu dis ça ?

- Tu me fais les yeux doux dis-je toujours en fixant le plafond.

- Bon ok tu m'as démasqué.

- Qu'est ce que tu veux ? Tu me dois déjà un resto !

- Je n'ai pas oublié t'inquiète pas. Je voudrais que tu m'accompagne au match amical ce soir.

- Non, je n'y vais jamais Eliott. Tu sais que je déteste ça.

- S'il te plaît Anna, papa et tonton m'ont laissés organiser la soirée d'après match, je voudrais que tu sois là pour me soutenir. Et puis c'est aussi ce soir qu'ils vont me faire l'annonce.

- L'annonce ?

- Oui ils vont me dire de quel joueur je vais m'occuper cette année ! Je suis trop pressé !

- Je suis contente pour toi, mais non dis-je en le regardant et lui souriant de toutes mes dents.

- En faite Anna tu n'as pas le choix.

- Pourquoi ?! dis je

Il me saute dessus et me chatouille avec véhémence. Je n'arrive pas à lutter, je ris à en pleurer.

- Ok ! Ok ! J'accepte.

- Ah bah voilà je préfère ça! Soit prête pour 18h dit-il en partant

Je jette mon oreiller dans sa direction mais il a déjà refermé la porte. Je suis légèrement agacée je déteste assister au match. Déjà parce le foot est pour moi plus un business qu'un sport, et puis parce que regarder un match m'ennuie profondément c'est long et les joueurs passent leur temps à simuler... La seule chose d'intéressante dans ce genre de truc c'est le coin VIP. On voit bien le match car les tribunes sont en hauteur mais le soucis c'est qu'il y a également toutes les pouffes qui servent de copine à ces footballeurs en chaleur. Sauf quelques unes. Il y a des femmes vraiment gentille et admirable, elles portent leur famille à bout de bras et suivent leur maris.

Il est 18h pétante, je suis prête j'ai enfilé une robe grise ajustée qui fait ressortir mes formes. J'ai relevé mes cheveux blond en chignon banane, un peu d'eye liner et beaucoup de mascara. Mes yeux bleus ressortent bien et mon blond platine rehausse un peu mon teint. Mon frère frappe à la porte au moment ou j'enfile ma paire de bottine noir à talon fin pour contraster un peu le gris de ma robe.

- Tu es splendide ma sœur préférée !

- Dois-je te rappeler que je suis ta seule sœur ?

- Tu n'es jamais contente ! Je t'emmène ?

- Non je vais prendre ma voiture pour pouvoir m'échapper rapidement !

- Du moment que tu es là ça me va.

Mon portable sonne, je jette un coup d'œil à l'écran et grimaçe légèrement en regardant mon frère. C'est l'hôpital. Je reste constamment joignable même si parfois cela me pese dans ma vie personnelle.