Chapitre 9 : Les excuses

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PDV Anna :

Jason venait de partir, ce qu'il m'avait dit m'avait laissé coi. Il avait raison, j'avais été méchante mais je savais que je n'avais pas tort. Jason était un connard fini mais quand il était avec moi j'avais l'impression qu'il se radoucissait mais j'étais bien trop obsédée par son mauvais côté.

Je n'admettais pas qu'il puisse me plaire et être quelqu'un de bien, jamais de ma vie je n'aurais pensé être attirée par un type comme lui mais je devais l'avouer Jason me plaisait. Ce côté insupportable le rendait unique. Sa réaction lorsque je lui avais avouer être médecin le démontrais, il avait simplement plaisanter et ne m'avais pas jugé. Il méritait peut être sa chance, mais plusieurs détails me bloquait : c'était un footballeur, il était arrogant, frimeur et indigne de confiance. Mais en même temps il était doux, charmant et drôle sans oublier que dès que ses doigts m'effleuraient, mon corps tout entier s'électrisait.

Je ne savais pas quoi faire, m'excuser peut être mais mon égo m'en empêchait. Je devais réfléchir, je n'aimais pas être en froid avec quelqu'un sans qu'on ai pu avoir le temps de discuter. M'engueuler avec les gens n'est pas un problème mais il fallait que les choses soient dites, bonnes ou mauvaises et que le débat soit clos.

Je pris une bonne douche pour me remettre les idées en place. Ma décision était prise, je devais m'excuser. J'enfilais on pyjama, un débardeur crème et un short bleu à carreaux. Devant sa porte je pris une inspiration et frappais 3 coups, au bout de quelques secondes qui me parurent des heures j'entendais un oui sans grand engouement.

- Jason je peux te parler deux minutes dis-je en ouvrant la porte.

- Je crois que nous n'avons plus rien à nous dire.

- Je voulais m'excuser.

- Pardon ? Tu peux répéter que j'enregistre ?

- Ne te moques pas, ce n'est pas gentil dis-je en m'asseyant sur son lit.

- Chacun son tour dit-il

- Accepte tu mes excuses?

- Tu n'es pas encore pardonnée.

- Je me doute, mais écoute au moins ce que j'ai à te dire. Tu as raison je ne vois que le mauvais côté des gens, surtout chez toi. Tu es arrogant, frimeur, indigne de confiance, antipathique et tout ce qui s'en suit. Mais je vois aussi que tu drôle, charmant et parfois gentil. Si tu es un minimum honnête avec toi même tu sera d'accord avec tout ce que je viens de te dire. Tu ne peux pas changer du jour au lendemain et surtout pas pour une fille. Je ne sais pas ce qui te pousses à venir m'embrasser quand bon te chante mais il faut que ça cesse. J'ai un petit ami et je suis prête à essayer de me stabiliser dans une relation avec lui. Je ne peux pas jouer un double jeu, je suis bien trop honnête.

- Depuis combien de temps tu sors avec lui? Me demanda t-il simplement sans prendre la peine de reprendre mon monologue.

- Depuis le baiser de ce soir je crois.

- Attends si pour être ton petit ami il faut t'avoir embrasser techniquement c'est moi ton petit ami je t'ai embrassé avant lui.

- De quoi ? Ne fais pas l'idiot Jason

- Je suis sérieux.

- Toi et moi ce n'est pas possible. Je ne peux pas tu es trop instable.

- Arrête de me juger

- Je ne te juge pas, mais tu parles de ce premier baiser, alors allons au bout du raisonnement. Tu m'as embrassé et quelques heures après tu étais en train de te taper une meuf. Alors oui Jason tu es instable.

L'autre Connard.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant