Chapitre 16 : Le fun

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PDV Anna :

Je suis réveillée par des bruits de vaisselles et des chuchotements espagnols, je jette un coup d'œil à l'horloge accrochée au mur il est 19h heure locale. Je me demande bien qui peut provoquer ce vacarme. Je me lève et va vers la cuisine, c'est l'effervescence il y a trois femmes aux fourneaux. Elle ont des gestes assurés et semblent savoir parfaitement ce qu'elles ont à faire. Elle doivent se sentir observées car elle s'arrêtent et se retourne. Elles ne discutent plus et semble légèrement confuses, l'une d'entre elles pose son couteau et essuie ses mains sur son tablier elle s'approche et tente de s'exprimer :

- Ye peux aider ?

- No gracias, puedo ayudar? Dis-je en espagnol. (Non merci, est ce que je peux aider?)

- Oh, usted habla español? No estamos preprando la cena para usted, el señor Eliott y el señor Jason. Estara listo en trente minutos. (oh, vous parlez espagnol? Non, nous sommes en train de préparer le dîner pour vous Mr Eliott et Mr Jason. Ça sera pret dans trente minutes.)

Elle me pousse hors de la cuisine avec le sourire, j'avais oublié que des domestiques devaient venir pour que s'occuper de nous je n'ai pas l'habitude de ça, ma mère aime cuisiner alors elle s'occupe de ça et on a toujours été mal à l'aise avec l'idée d'être servis par des gens que l'on ne connaît pas vraiment. On accepte ça au restaurant mais chez nous ce n'est pas pareil.

Je rentre vers ma chambre la porte de Jason est entrouverte il dort à poings fermés, une idée me vient. Ma vengeance sera longue mais débutera maintenant par un petit réveil en bon et due forme. Je retourne à la cuisine prendre un verre d'eau bien fraîche, j'ai également trouver un peu de crème de chantilly. Je rentre dans la chambre de Jason a pas de loup je reste debout à côté de son lit et le regarde dormir. Il est beau et à l'air paisible je chasse ses pensées de ma tête et passe à l'action, je déverse le verre sur sa tête lentement, il se redresse d'un coup, il ne réalise pas ce qu'il se passe j'en profite pour l'asperger de crème chantilly en pleine figure. Je lâche tout et court dans m'enfermer dans ma chambre. Il tambourine à la porte et hurle qu'il se vengera. Je suis morte de rire et ça me fait un bien fou. Peut importe les conséquences, peut importe si sa vengeance sera terrible j'ai adoré l'emmerder. Je l'ai entendu faire demi tour, il doit sûrement aller prendre une douche. Je m'assieds sur mon lit et décide d'envoyer des messages à mes amis pour prendre des nouvelles et d'appeler maman.

Au bout de quelques minutes, je suis toujours au téléphone mais j'entends un bruit bizarre provenant de ma porte. Comme ci on essayait de l'ouvrir avec la mauvaise clef. Je fixe la porte et voit la poignée de la porte s'affaisser. Jason est sur le seuil le sourire aux lèvres, dans sa main droite il y a un verre d'eau et dans l'autre de la farine. Ma mère parle mais je ne sais pas ce qu'elle me raconte, je comprend qu'il va se venger tout de suite. Je secoue la tête de droite à gauche et lui chuchote que je suis au téléphone et qu'il ne peut pas faire ça. Il a l'air de s'en foutre royalement, il avance avec un sourire en coin et un regard rempli de malice, il a encore de la chantilly sur le visage. Je recule les bras en avant comme pour me protéger, je marmonne à ma mère que je la rappellerait plus tard et lui raccroche au nez. Je saute sur mon lit et me cache derrière il arrive je le sens. Je cours le plus vite possible vers la porte, d'un geste sûr il l'a claque du pied je suis coincée. L'eau se déverse dans mes cheveux et sur mes épaules elle est glacée, je ne peux pas m'empêcher de retenir mon souffle en faisant un long ohhhhhhh de surprise. Je suis immobile je sais que ce n'est pas fini, je me souviens qu'il a encore de la farine dans les mains. Je recule avant qu'il termine de déverser son verre et me jette sur lui pour lui attraper la farine. On se débat il est plus fort mais je ne lâcherais pas l'affaire, le sachet de farine se déchire, ma moitié n'est pas vide je lui jette dessus il en fait tout autant. Je fuis et tombe à la renverse sur mon lit. Il se met à califourchon sur moi et vide allègrement son morceaux de sachet sur le haut visage et mes cheveux. Des grumeaux se forment je sais que je vais galéré pour enlever tout ça. J'essaye tant bien que mal de me débattre mais il a l'ascendant c'est indéniable. Il attrape mes poignets et les bloquent au dessus de ma tête, il et penche quelques centimètres au dessus de moi. Mes yeux trouvent les siens, son regard a changé, il semble rempli de désir il se penche un peu plus mais la voix d'Eliott résonne :

L'autre Connard.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant