Chapitre 4 : La blessure

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PDV Jason :

- Qu'est ce que tu fou la toi?

- Tais toi un peu et montre moi ta jambe.

- C'est un médecin que je dois pas voir pas une blonde idiote qui gifle les gens pour un rien.

- Tu en mériterais bien une autre. Tu es vraiment débile. Mais tu sais quoi reste dans la merde avec ta jambe.

- Eliott, papa dis-je en ouvrant la porte. Votre Jason souhaite voir un vrai médecin et pas une blonde idiote.

- Tu as osé traiter ma fille d'idiote? Demanda mon père agacé

- Ce n'est pas ce que je voulais dire Monsieur.

- Peu importe ma fille est le meilleur médecin de la ville et le seul qu'on ai sous la main alors tu ferme ta bouche et tu la laisse regarder dit-il en sortant.

- Oui Monsieur désolé mademoiselle.

Elle me regarde l'air victorieuse. Elle a le don de m'énerver mais qu'est ce qu'elle est belle dans sa robe. Elle l'a moule à la perfection elle a des formes proportionnées, elle se retourne pour poser son sac et mes yeux s'attardent sur son fessier, il est magnifiquement bombé. Je chasse mes mauvaises idées et la regarde s'approcher. Elle se pencha sur ma jambe et effleura ma cuisse douloureuse, elle la plie et observe ma réaction.

- Tu n'as pas mal ?

- Non c'est supportable.

Elle tend à nouveau ma jambe, enroule sa main droite au dessus de mon genou et sa main gauche en haut de ma cuisse, sa main est à quelques centimètre de mon entrejambe. Un frisson me parcouru le corps et ma respiration se bloqua quelques secondes. Elle fait des mouvements de gauche à droite, elle semble concentrée. Sans un mot elle se saisit de la trousse a pharmacie, que les brancardiers ont laissée. Elle replie mon genou et le pose au niveau de son aisselle, sa poitrine effleure ma cuisse, encore un frisson. Elle est bien trop sexy, je sens une légère pression se développer dans mon entre jambe. Elle planta son regard le mien, ça devient de la torture. Elle prend de la crème et commence à masser ma cuisse.

- Aïe!

- Je suis désolé mais il faut que je mette de la crème.

- Alors c'est grave Docteur ?

- Non dit-elle en souriant. Je pense que c'est simplement un gros hématome mais étant donner que tu a pris le coup lorsque ton muscle était contracté tu as dû ressentir une vive douleur. Cependant il faudra tout de même que tu reste inactif durant 1 semaine. Il faut surveiller l'évolution tout de même mais je ne pense pas que ton muscle soit touché. En gros tu chiales parce que tu va avoir un bleu.

- T'es vraiment méchante toi en faite

- Seulement avec les cons

- Tu ne me connais pas dis-je un peu sur la défensive.

- Je sais que tu t'appelle Jason

- Et toi comment tu t'appelles d'ailleurs?

- Annalynn mais tout le monde m'appelle Anna

- Très bien Anna, tu es mécanicienne, médecin et quoi d'autre ?

- Une blonde idiote qui gifle les gens pour rien ?

- Je me suis excusé

- Ça ne veut pas dire que tu es pardonné.

- Mais c'est un début.

Qu'est ce qu'il me prend d'être mielleux ça ? Et le pire c'est que mes pensées sont bizarres, d'habitude je me serais contenté de me dire "Tiens elle est bonne elle, je vais me la faire ce soir". Avec Anna c'est autre chose j'ai envie d'elle mais pas comme ça, pas juste un seul soir, mais plusieurs soirs jamais cette pensée m'avait traversé l'esprit avec les autres.

- C'est terminé dit-elle il faut que tu te mette de la crème 2 à 3 fois par jour en refaisant les mêmes mouvements que je viens de faire.

- Je n'ai pas fais attention à tes mouvements.

C'est faux, je sais exactement comment ses mains ont effleurées ma cuisse, mais inconsciemment je veux qu'elle le refasse encore et encore qu'elle reste la.

- Ce n'est pas grave contente toi d'en mettre ça sera déjà pas mal. Mais surtout ne force pas et si vraiment tu ne vois pas d'amélioration fais le moi savoir.

- Et comment puis-je te joindre ?

-  Demande à mon frère.

Et bim, un râteau!

- Heu ok merci. Dis-je en essayant de me relever.

Voyant que j'ai un peu de mal elle me tend les mains. Je les saisirent fermement, elle commençe à me tirer vers elle pour m'aider, elle tire de toutes ces forces, tellement fort que lorsque je me suis mis debout elle a dû faire un pas en arrière pour ne pas tomber, dans la rapidité du mouvement elle m'entraîne avec elle et se retrouve coincée entre la porte et moi. Surprise elle ne dit rien et lève ses yeux vers moi en mordillant sa lèvre. Putain ce que j'ai envie de l'embrasser. Nos main se lâchent, mais je ne bouge pas alternant mon regard entre ses lèvres et ses yeux. Elle fait de même, est ce que ça veut dire qu'elle veut que je l'embrasse ? Au risque de me prendre une nouvelle gifle je m'approche légèrement, elle inspire profondément et posa sa main sur mon torse.

- Jason je vais y aller. Bon rétablissement.

- Merci Anna.

À contre cœur je l'a laisse partir, elle fait un petit récapitulatif à son frère et son père et elle tourne les talons sans même un regard sur moi. Normalement je ne l'aurais même pas remarqué, qu'est ce qu'il m'arrive ? Faut que je me change les idées je l'ai vu deux fois dans ma vie et j'ai l'impression qu'elle m'a changé. Ce soir je me tape un plan cul, faut pas je déconne et que je devienne un mec mielleux, obsédé par ses formes magnifiques ou son parfum.

- Alors Jason ça devrait aller par contre tu restes bien sagement dans ton lit et tu ne bouges pas d'un pouce.

- Ça ne va pas être possible, y'a toujours du mouvement dans mon lit..

- Je suis sérieux Jason, tu es mon premier joueur je veux réussir à faire quelque chose de bien.

- Je suis sérieux aussi.

- Tu sais quoi tu vas venir dormir à la maison jusqu'à ton rétablissement. Au moins je ne m'inquièterais pas.

- Je ne crois pas non répondis-je

Je ne veux pas qu'il me change mes plans j'ai vraiment besoin de me changer les idées.

- Tu n'as pas le choix. Me dit-il légèrement irrité. Tu ne vas pas gâcher ma carrière. Et c'est moi qui te ramène.

Contraint je ne dis rien, déjà qu'il ne m'apprécie pas vraiment depuis que j'ai insinué qu'il se tapait sa sœur et que son père me déteste sûrement car j'ai dis que sa fille était idiote. J'ai conscience que ma carrière peut très vite s'arrêter si je ne ne fais pas mes preuves. Je le suivis sans rien dire.

L'autre Connard.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant