Chapitre 8 : Le petit ami

6.3K 220 13
                                    

PDV Jason :

Ça maintenant deux semaines que j'ai annoncé à Anna que j'allais rester vivre avec elle et sa famille pendant au moins 6 mois. Ça fait deux semaines qu'elle m'ignore royalement, elle se contente de me lancer quelques piques et passe beaucoup de temps sur son téléphone. Elle reçoit et envoi des textos a de nombreuses reprises au cours de la journée, cela ne devrait pas me gêner plus que ça, mais ce qui m'emmerde c'est que lorsqu'elle reçoit ces fameux textos elle sourit. Tout le temps. Comme ci son interlocuteur avait trouvé la bonne formule pour la rendre heureuse. Oui j'ai bien dit interlocuteur, je le sais c'est un certain Tomas. Une fois Anna s'était absentée pour aller aux toilettes alors que nous discutions dans le salon avec ses parents. Elle avait laissé traîner son téléphone, il s'est mit à vibrer et s'est allumé j'ai jeté un coup d'oeil a l'écran et le prénom de Tomas avec la petite enveloppe verte s'était affiché. Je n'avais pas osé attraper son téléphone et lire ce que ce con pouvait lui avoir dit, mais putain qu'est ce que ça me démangeait, heureusement que je n'étais pas seul, sinon je le sais je l'aurais lu, j'aurais même pris son téléphone et je me serais enfermé dans ma chambre pour lire toutes ses conversations.

Les jours défilaient et plus elle m'ignorait, ça me faisait chier en plus elle s'était arrangée pour que le kiné passe me voir tous les jours et qu'elle n'ait plus besoin de s'occuper de moi. On ne faisait que se croiser, elle avait raison c'était possible. Moi qui croyais qu'elle avait apprécié le baiser, qu'elle avait ressenti quelque chose, j'étais bien con. Normalement aucunes nanas ne me résistent, elles me désire toutes, toutes sauf elle. Évidemment pour faire passer toute ma frustration, je faisais défiler les nanas mais je n'étais jamais vraiment satisfait, je ne ressentais pas les mêmes choses que j'avais ressentis lors de ce simple baiser avec Anna et je n'arrivais pas oublier. C'est malheureux quand même qu'un mec comme moi, beau et sexy soit intéressé par la seule fille qui le déteste.

PDV Anna :

Cela faisait deux semaines que Tomas et moi discutions tous les jours par textos. Il me faisait beaucoup rire et ce soir nous avions prévu de nous revoir, après deux semaines cela me semblait raisonnable, je ne sais pas ce que Tomas était à mes yeux. J'attendais de ses nouvelles avec impatience, mon souvenir de lui est bon c'est un très bel homme et son état d'esprit correspond à ce que j'attends d'un éventuel petit ami. Oui mais voilà la vrai question c'est de savoir si je suis prête. Prête à avoir un petit ami signifie que je vais devoir adapter mon rythme de vie et je sais que je ne suis pas prête à arrêter mes gardes à l'hôpital ou à arrêter mes rendez vous professionnels pour mes autres métiers. Tomas à l'air très occupé par son métier aussi je ne sais pas si nous aurons le temps de nous voir et de construire quelque chose de solide, mais je crois que j'ai envie de lâcher prise et d'essayer. De toute façon je verrais bien comment cette soirée se passe. Il est 19h30 pile Tomas est en bas je m'empresse de le rejoindre.

- Alors comment ça va? Demandais-je à Tomas en montant dans sa voiture

- Bien mieux maintenant que je suis avec toi! Dit-il avec un sourire forcé

- Tu as raison ta face de rat m'avait manquée aussi

- Outch ça fait mal dit-il en posant sa main sur son coeur l'air blessé

- Où va-t-on au faite ?

- Surprise !

- Je déteste les surprises.

- Mais tu n'es vraiment pas normal comme fille toi!

- Et encore tu ne sais pas tout dis-je

Tomas arrêta la voiture devant un chalet en bois. L'extérieur était éclairé par une guirlande avec des boules lumineuses, ce petit restaurant avait l'air chaleureux et accueillant. Nous pénétrions dans la salle principale, l'ambiance était feutrée et le style fermier était mêlé au moderne, je devais l'avouer c'était un lieu calme, intimiste et romantique. Ce côté romantique me gênait, je n'étais pas à l'aise j'avais toujours trouvé le romantisme faux. Je ravalais ma crainte et fis sourire de façade. Tomas avait réservé une table "VIP", elle se situait dans un petit espace privé délimité par des rideaux, cette petite alcôve nous isolait de la pièce principale. Des bougies et une lampe à l'huile faisait office d'éclairage, Tomas était élégant mais dans le style relax. Il portait un jean noir avec une chemise blanche parfaitement ajustée à sa musculature. Il était vraiment beau.

L'autre Connard.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant