Derrière le mur

Chapitre 15 : Deux contre un

Salut tout le monde! 

Enfin une mise à jour ! Moi qui croyait publier mon chapitre d'avance cette semaine... j'étais plus occupée que je ne croyais :p Mais bon, il est terminé maintenant :D

J'espère que vous apprécierez !

Lily xx

Mira s'attendait à plusieurs choses de la part du commandant de l'EDD. Elle s'attendais à ce qu'il essaie de l'effrayer, qu'il l'attaque, qu'il la manipule pour lui faire croire qu'il était dans le bon camp, mais ça ? De tous les mensonges qu'il pouvait imaginer, il en avait choisi un qui n'avait aucune sens. Bien sûr qu'elle n'en croyait pas un mot ! Laxus avait beau avoir un sale caractère, jamais il ne tomberait aussi bas que de prendre des vies pour une simple soif de pouvoir.

- Tu crois vraiment que je vais avaler ça ? Dit Mira d'un ton de défi.

- Et si tu demandais à ton très cher ami ? Réplica-t-il sans laisser tomber son sourire.

Elle s'attendait à ce que le jeune homme à ces côtés réagisse, qu'il traite l'homme de débile, qu'il le contredise... Mais Laxus demeura de marbre, les dents et poings serrés. Pire encore, il avait une certaine douleur dans les yeux qu'il ne laissait paraitre que très rarement. Pourquoi ne l'envoyait-il pas balader pour dire de telles stupidité sur lui ? Le cœur de la jeune femme s'emballa quelque peu. Bien qu'elle ait passé les derniers jours avec lui, elle ne le connaissait pas vraiment, ne savait pratiquement rien de son passé. Ça ne pouvait quand même pas être vrai...

Puis son cœur retrouva un rythme plus normal lorsque son regard se posa sur le dos de Laxus où se trouvait, sous son chandail, le pansement prouvant qu'il lui avait sauvé la vie. Jusqu'à maintenant, elle avait toujours vu Laxus faire ce qui lui passait par la tête sans se préoccuper des autres. Il ne pouvait tout simplement pas avoir pas joué la comédie en tuant ces déchus à ses côtés. Elle était aussi certaine qu'il n'avait pas non plus feint l'inquiétude qu'il avait eue pour sa sœur ni les fois qu'ils s'étaient mutuellement protégés. Si quelque chose de sombre se cachait dans son passé, elle devait au moins lui laisser la chance d'en parler. Son regard reprenant son assurance du début, elle répliqua.

- Si Laxus a quelque chose à me dire, il me le dira une fois que tu seras hors d'état de nuire, réplica-t-elle, la voix plein de menaces.

Le capitaine leva des yeux impressionnés sur Mira, puis ricana de nouveau.

- Tu sais Dreyar, si je ne m'apprêtais pas à la tuer, je te conseillerais de t'assurer de la garder celle-là !

Laxus frappa son poing dans sa main, la rage dans le regard.

- Si tu crois t'en tirer aussi facilement, Blackburn, t'es encore plus débile que tu ne le crois.

- Et tu comptes me vaincre comment ? À mains nues ? Le nargua-t-il en le pointant de son épée.

- Non, les interrompit Mira en sortant deux poignards des bottes qu'elle avait rapidement enfilées avant de partir, tendant celle qu'elle avait prévue pour Laxus à ce dernier.

Laxus ne put s'empêcher de sourire devant la détermination de la jeune femme et dégaina la dague qu'elle lui avait remise. Décidé à ne laisser personne mourir ici, il se sépara de Mira dans un but stratégique de sorte qu'ils aient l'avantage de l'encercler. Ils avaient beau être deux, ils n'avaient ni la portée d'une épée, ni l'expérience de combat de de Blackburn.

Chacun toisait l'ennemi, attendant que quelqu'un agisse en premier. Agacé par cette attente, Laxus souffla de manière à peine audible « prépare toi ». Puis il s'élança sur l'homme en face de lui, freinant juste avant d'être happé par la lame de l'épée. Sa feinte avait bien sûr été dangereuse, mais à son plus grand plaisir, Mira avait entendu son message grâce à son ouïe surdéveloppée et s'était élancée sur leur adversaire, ce dernier déviant la dague juste à temps. Puis ce fut au tour de Mira d'esquiver de justesse l'arme qui faillit bien la transpercée au niveau du flanc. Le manège se poursuivi, chacun d'eux communicant à voix basse à l'insu du commandant, sur quelques tours avant que la jeune femme ne réussisse à lui entailler le bras qui tenait l'épée. La blessure n'était pas profonde, mais c'était une première petite victoire.