Chapitre 7 :
Il était presque huit heure et je n'entendais rien d'autre que la respiration régulière de Juliette. Je ne pouvais pas débarquer dans sa chambre et la réveiller. Je jetais un nouveau coup d'œil à mon réveil : 08:00. Je soupirais et allais toquer. Pas de réponse, avait elle le sommeil lourd ? Je comprenais, avec les événements arrivés depuis mercredi soir elle devait être épuisé mais c'était elle qui m'avait demandé de l'emmener à Paris.
Je m'autorisais à entrer.
Dans sa nuisette blanche elle semblait si fragile dans le rouge des draps. Sa position était attendrissante : elle était en position fœtale, seuls ses pieds étaient sous les draps. Elle avait une oreille de sa peluche dans le bouche.
Ce tableau me paraissait si amusant que je décidais de lui créer un dossier, je retournais dans ma chambre pour prendre mon portable et actionnais la lumière en revenant, cela ne la réveilla pas, je pus la prendre en photo. Je rajouterais son dossier en descendant.
Je m'accroupis près du lit et lui secoua doucement l'épaule.
- Juliette ? Juliette, réveillez vous.
Étonnement cela suffit. Elle cligna des yeux en tentant de se soustraire à la lumière. J'attendais en me demandant si elle s'était rendormis puis elle sortit son visage des draps.
- B'jour, marmonna-t-elle.
- Il est huit heure et nous commençons le travail dans un peu plus d'une heure, j'ai pris l'initiative de vous réveillez. Vous n'avez pas de réveil ?
- Si... il est là.
Elle me montra sa table de chevet. Le réveil y était mais éteint.
- Merde, souffla-t-elle.
Elle s'assit au bord du lit et se frotta les yeux en appuyant ses poings et en tournant, comme une enfant.
- Juliette ?
- Quoi ?
Au moment où elle me regarda je pris une seconde photo.
- Pourquoi vous avez fais ça ? Demanda-t-elle d'une voix geignarde.
- Christ m'a donné votre numéro, si vous m'appelez c'est cette tête là que je verrais apparaître.
Elle soupira mais ne bougea pas et ne dit rien d'autre. Intéressant, si tôt après le réveil elle n'était pas combattante, bon à savoir.
- Bon dépêchez vous, je vais déjeuner, ne vous rendormez pas.
- ... Ouais.
Je lui souris et sortis par le tableau.
Avant d'aller déjeuner je passais par le salon familial et allumai l'ordinateur central.
Peu après la mort de notre père, pour redonner le moral à la famille j'avais installé un programme qui nous permettaient d'envoyer des photos et des vidéos dans des dossiers à nos noms, et cela depuis nos portables. Je rajoutais le dossier Juliette et son numéro.
Je ne lui dirais pas, elle aura la surprise demain. Il me restait deux jours pour prendre des photos sans qu'elle se méfie.
Tout les samedi après-midi nous avions tous rendez-vous ici pour voir les photos de la semaine. Il n'y en avait jamais plus de trois ou quatre. Sauf depuis la naissance de Dan et Vicky, nous mettions tous des centaines de photos d'eux par semaine. Cette tradition avait neuf ans mais c'était eux, arrivé depuis trois mois, qui avaient le plus de photo.
J'ajoutais les deux photos de Juliette et parti déjeuner.
La pièce du petit déjeuner était juste au dessus des cuisines, à droite du salon familial.
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Matthieu ou l'Alpha de mon coeur
WerewolfJuliette David est une journaliste travaillant sur les sociétés secrètes. Face au refus d'un des chefs de cette communauté elle se tournera vers un autre chef qui semble, si gentiment, lui ouvrir les portes de leur bal annuel. Elle déco...