La fille de l'Alpha

942 77 1
                                    

Chapitre 13 :

À peine quelques mètres derrière Juliette et Jé, je marchais avec Dan dans mes bras et ma sœur câlinait Vicky.
- Pourquoi m'as tu demandé de venir ? Lui demandais je.
- Ce matin j'ai vu son nom sur l'ordinateur, mais quand je l'ai prise en photo elle n'a pas compris pourquoi.
Je ris légèrement.
- Je me laisse jusqu'à demain pour avoir une bonne photo sans qu'elle se méfie.
- Je m'en doutais... Elle te le fera payer.
- Tu penses ? Lui demandais je.
Elle me montra sur son portable une photo de Juliette en train de monter dans un arbre. J'aurais pus m'appesantir que son minuscule shirt qui moulait divinement son postérieur si je n'avais pas remarqué que le soleil était bas. Elle était remonté après mon interdiction.
Je ne pus retenir un grognement.
- Elle ne t'ai pas soumise... Et reconnais le : tu adores ça.
- Je suis trop habitué à être obéit, par nature tout mes loups, même les fous qui aiment me défier me sont soumit. Même toi tu es limité par une ligne que nous ne pouvons ni voir ni comprendre. Pas elle, c'est amusant et rafraichissant car normalement les humains aussi sont soumit à l'aura d'un Alpha.
- C'est peut être une caractéristique de princesse louve, fit remarquer Christ.
- Probablement.
Quand nous fûmes assez loin Christ semblait enfin de décider à aborder la réelle raison qui l'avait poussé à me demander de venir.
- Tom m'a dit que Juliette lui avait révélé que Mr David n'est pas son père biologique. D'après mère l'instinct des loups est suffisamment présent en Juliette pour que son père soit un loup et peut être même un Alpha.
- Lequel de mes égaux pourrait être son père ?
- Un qui avait déjà un héritier avant sa naissance sinon elle serait l'Alpha du territoire.
Je réfléchissais quelques instants : quand un Alpha trouvait sa compagne souvent l'héritier suivait dans l'année. L'instinct nous poussait à garantir avant tout la sécurité de l'espèce, et donc la procréation du prochain Alpha.
- Mat... Même si ça peut te paraître impossible il faut inclure père dans ses géniteurs potentiels.
- Voyons Christ !
- Je vois justement, je vois que Lupine a le pouvoir absolu sur nous, si elle veut elle peut piéger un Alpha aussi puissant que père.
Je soupirais, c'était pour une raison assez facile à m'avouer à moi même que je ne souhaitais pas qu'elle soit ma demie-sœur : je la désirais trop pour cela. Ça me rendrait fou de ne plus pouvoir la toucher.
- J'espère au moins qu'Arthur n'est pas son père.
- Même lui n'aurait pas fait ça a sa propre fille... Et je ne suis pas sûre qu'il y a vingt cinq ans il pouvait faire quelque chose, sourit ma sœur. Il devait déjà avoir près de quatre-vingt ans.
Je souris avec elle, Arthur s'accrochait à la vie comme un drogué à sa dose. Il avait plus de cent ans et de semblait pas avoir le projet de mourir avant un moment.
Nous arrivâmes au manoir, en présence de Juliette et des jeunes nous ne pouvions spéculer d'avantage.
Ce soir la tablée était chargée, les jeunes loups étaient restés manger. Jérémie et moi avions décider de leur faire faire une séance de nuit. Nous leur conseillâmes d'aller dormir un peu dans le salon, nous viendrons les réveiller peu avant minuit.
- Pourquoi de nuit ? Demanda Juliette pendant que nous remontions dans mon bureau.
- Pour les entraîner à agir et chasser la nuit.
- Vous partez à minuit ?
- Oui, répondis je.
- Et vous revenez quand ? Demanda-t-elle encore.
- Vers trois ou quatre heure du matin, ça dépendra de leur bonne volonté au travail.
- Vous devez faire ça avec tout les jeunes ? C'est pas fatigant avec vos journées chargées ?
- Je ne fais ça qu'avec ceux qui souhaitent intégrer la meute principale. Ayez pitié des gamins pas de moi.
Même si j'aurais préférer dormir et si élue pouvais pousser la chance, pas tout seul.
- C'est Aurélie qui m'inquiète, elle semble si frêle !
- Ne vous inquiétez pas pour elle, elle est très rapide, discrète et c'est une brillante tacticienne de chasse. Elle sera une excellente avocate en temps voulu et probablement un élément de ma meute.
- Vous le pensez vraiment ? C'est très gentil, fit elle attendri.
Nous arrivâmes dans mon bureau, je m'assis dans un soupire à mon siège, Juliette alla se servir un verre d'eau dans le mini bar. Elle me lança un regard interrogatif.
- Rien du tout merci.
Elle vient s'assoir sur le coin de mon bureau en buvant son verre.
- Ce n'est pas vraiment de la gentillesse, je ne fais que répéter ce que Max n'arrête pas de me dire.
Elle posa son verre à côté de sa cuisse et m'adressa un sourire enfantin.
- Max semble l'apprécier.
- Je suppose : c'est sa copine.
- Oooooh oooooh ! Roucoula-t-elle.
Le son me plus énormément, son roucoulement semblait caresser ma peau.
- Arrêtez Juliette, on dirait une collégienne, dis je sans cacher mon amusement.
- J'avais remarqué que quand les jeunes étaient passé devant Max ils avaient tous courbés l'échine sauf elle. C'est parce qu'ils sont compagnons ?
- Ils sont ensemble mais pas compagnons, ils sont trop jeune, je leur interdirais si ils me le demandaient.
- Pourquoi ?! S'offusqua-t-elle.
- Parce qu'un compagnon chez nous c'est pour la vie, pas de divorce. La partie animale en nous n'y survivrait pas, c'est une des raisons pour laquelle nous nous mélangeons peu avec les humains. Ils ne ressentent pas cet instinct de couple pour la vie... Et ne montez pas sur vos grands chevaux ! Je pense qu'avec votre dose d'instinct animale vous devez avoir ce besoin aussi.
- Ça doit être la raison pour laquelle je ne suis jamais tomber profondément amoureuse, fit elle pensivement.
Je l'observais de lever et aller chercher les dossiers qu'elle avait mit en suspend cet après-midi, tellement belle, tellement désirable. Je priais sa mère qu'elle ne soit pas ma sœur.

Matthieu ou l'Alpha de mon coeurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant