Chapitre 17 :
Après ce rendez-vous, vers une heure de l'après-midi nous nous prîmes tout deux des sandwiches dans une petite sandwicherie que nous mangeâmes sur les tabourets de la sandwicherie avant de partir dans la périphérie nord parisienne. Matthieu devait rencontrer le directeur général d'une entreprise de textile bon marché.
- Pourquoi vouloir la racheter ? Lui demandais je en voiture.
- Pour plusieurs raisons, d'abord économique : avec la crise financière cette entreprise se rapproche de la faillite et pourtant ce genre de tissu bon marché est plus rentable que du tissu de luxe, j'ai un plan de relance que mes conseillés de relance économique ont préparer pour cette entreprise. Et si je fais cela ce n'est pas uniquement pour sauver l'entreprise d'un humain mais c'est aussi parce que environ 64% de ses employés sont des loup, ils sont environ trois cent.
- Autant de loups-garou dans une seule usine ? Repris je surprise.
- C'est parce qu'une de nos forêts d'Etat est juste à côté. J'ai acheté cette forêt récemment alors je sais que d'autre loup vont venir dans la région.
- Vous achetez des forêts souvent ?
- Quand mes loups en ont besoin. De temps en temps des loups viennent me voir, on parle de ce qu'ils veulent. Si il y a un nombre conséquent de loup alors que la forêt la plus proche est tout de même assez loin. Je leur demande de choisir la forêt qu'ils veulent, la plupart du temps c'est assez rapide : ils choisissent la plus grande. Quand le choix est arrêté je m'occupe de la transaction.
- Vos loups vous coûtent de l'argent.
- Pas du tout, ils me payent des impôts.
- En plus de ceux de l'État ?
Les pauvres ils devaient crouler sous les dettes.
- Non. Les loups officiels de payent pas les impôts humains.
- Officiels ? Comment un loup peut ne pas l'être officiellement ? Demandais je perplexe.
- Pour ne pas payer les impôts humains un loup doit être déclaré ici et mes registres sont accessible au gouvernement humain et je préfère que les humains ne puissent pas cacher leur secret de moi. J'ai plusieurs loups secrètement intégré dans la politique humaine.
- Vous espionnez l'adversaire ? Vous devez faire plus de politique humaine et tenter les présidentielles.
- Non merci, j'ai déjà fort à faire avec cinq cent milles loups-garous. Que ferais je de soixante cinq humains ?***
Quand nous ressortîmes du bâtiment j'avais obtenu un excellent contrat de rachat, ma réputation m'avait précédée et le PDG ainsi que le conseil d'administration avaient été heureux de me laisser remettre le bateau à flot. Une dizaine de personne attentaient près de ma voiture, tous mes loups. Quand nous nous arrêtâmes ils se regardèrent avant de s'incliner. Je fus fière de Juliette, elle ne paniqua pas et sourit malgré sa gêne.
Comme le veux le protocole ce dit le plus dominant du groupe qui s'approcha pour parler au nom de tous.
- Alpha Matthieu, c'est un honneur et nous tenions à vous remercier.
- Je n'ai fais que mon devoir de chef. J'espère au moins que vous aimez travailler ici car l'entreprise ne fermera pas et même si il a des réduction du personnel j'avoue être assez mesquin pour que seuls des humains soit démit de leur fonction.
Nous nous serrâmes la main en croisant nos regards, il ne pût tenir mon regard bien longtemps, à la place il regarda Juliette qui se tenait silencieuse sur le côté.
- Alpha, cette belle demoiselle serait elle la fiancé tant attendu ? Demanda l'homme.
Juliette rougit en me fixant.
- Hélas non mon ami, je ne pourrais la supporter une vie entière.
Juliette sourit amusée par la boutade.
- Je vous présente la filia lupus : Juliette David.
Observer l'information monter dans leur cerveau et voir le moment ou la compréhension et l'incrédulité se peignent sur leur visage était amusant. Quand ils se courbèrent devant Juliette sa gêne adorable m'amusa encore plus.
- Mlle David, c'est un immense honneur de vous rencontrer.
- Moi de même, sourit elle touché par la sincérité de son interlocuteur.
Nous leur parlâmes encore un moment jusqu'à ce que j'annonce qu'une surprise attentait la princesse au manoir.***
Pendant tout le trajet Matthieu réussit à maintenir le suspense. Je ne savais toujours pas ce qui m'attendait là-bas. J'avais juste réussis à lui faire avouer que c'était une tradition qu'il avait instauré à la mort de son père.
- Dépêchez vous ! Cria Kateline d'une fenêtre du second étage.
Si j'avais un bon plan mental du manoir Kateline ne se trouvait pas trop loin de la salle à manger familiale.
Nous déposâmes nos affaires et dossiers dans le bureau de Matthieu au quatrième avant de redescendre pour rejoindre sa famille. Dans le petit salon familial et chaleureux trônait une une grande télévision à écran plat. Tellement grande que les fauteuils où toute la famille de Matthieu attendait étaient à plus de quatre mètres de la télévision.
- Juliette allez vous assoir, Christ donne lui les grandes lignes pendant que je lance l'ordinateur.
J'obéis, je m'assis à la place que Gwen m'avait réservée entre elle et Christ.
- Juliette... Commença Christ. À la mort de notre père nous étions tous terriblement déprimés et triste. Pour remonter le moral des troupes Mar a installé ici l'un des prototypes de son entreprise, c'est un système qui connecte tout nos portables à cet ordinateur. Quand nous prenions une photo nous l'envoyer sur l'ordinateur dans le dossier de notre choix. Nous nous prenions en photo entre nous et au début le gagnant était celui qui capturait le plus de sourire.
Une nouvelle fois j'eus la preuve que Matthieu avait bon fond et faisait tout ce qui était en son pouvoir pour le montrer à sa famille.
- Sans ton consentement il t'a ajouté à la liste hier, révéla Kat en souriant méchamment à son frère avant de glousser.
Rectification : Matthieu était un maître de la manipulation, il était plus méchant que le capitaine crochet et Voldemort réunis !
- Les photos ! Compris je. Encore lui je comprends mais toi Christ ! Tu aurais pus me le dire.
- Excuse moi, il tenait trop à ses deux jours de totale impunité en profitant de ton ignorance.
- Au final je n'ai même pas pris beaucoup de photo, signala Matthieu.
Il alla s'assoir entre Jérémie et Dame Claudine.
- Je commence, annonça Matthieu. Comme photo d'ouverture je tiens à féliciter Gwen pour ses talents de maquilleuse lundi.
Il afficha une photo de Gwen avec du mascara sur la joue et des éclairs dans les yeux, le petit comité rit de bon cœur. Ils ne faisaient pas énormément de photo en temps normal mais Kateline m'apprit que cette semaine ils s'étaient tous mitraillés dans leurs beaux habits de soirées. En regardant leur tenu je me te dis compte que je les avais tous croisé durant le bal. Mais je fus troublée en revoyant Matthieu dans son costume noir avec son regard noir et son sourire énigmatique. Christ me fit un clin d'œil, je rougis et détournais le regard.
Quand vint le dernier dossier, celui a mon nom, la première photo n'était pas celle qu'il m'avait montré mais une je dormais encore profondément, il l'avait prise avant de me réveiller. Le monstre ! Il en avait prit deux !
Je dus subir les mêmes taquineries qu'ils se lançaient depuis le début, heureusement, personne ne réussis a distinguer ce que j'avais dans la bouche et fus surprise que Matthieu ne leur raconta pas pour Mr Pantoufle. Ce Machiavel moderne devait attendre le moment où l'information serait accueillit avec le plus de rire.
Il fit défiler les quelques photos, je souris avec une suffisance feinte quand il afficha celle où j'avais l'air mortellement sérieuse et élégante avec son client cet après-midi.
Sur celle d'après le chic et l'élégance m'avaient désertés, je louchais en tirant la langue à l'objectif pendant que le client regardait ailleurs. Ce qui fit bien rire l'assemblé.
Christ lui demanda la télécommande, elle préféra, elle, commencer par moi, Matthieu ne réagit pas en voyant la photo de moi dans l'arbre après son interdiction. Elle montra quelques photos d'eux puis passa la télécommande au prochain qui la réclama jusqu'à ce que tous y passe.
Quand ce fut fini, tous le monde quitta la pièce en parlant des photos qu'ils avaient vu, il ne resta que Matthieu et moi.
- Maintenant que je sais, vous allez souffrir, lui dis je pendant qu'il éteignait l'ordinateur.
- Je ne pense pas. Sachez que mon instinct de survie me protégera de vous.
- Je suis plus têtue que n'importe laquelle de vos protections, souris je.
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Matthieu ou l'Alpha de mon coeur
WerewolfJuliette David est une journaliste travaillant sur les sociétés secrètes. Face au refus d'un des chefs de cette communauté elle se tournera vers un autre chef qui semble, si gentiment, lui ouvrir les portes de leur bal annuel. Elle déco...