Les David arrivent

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Chapitre 20 :

La première chose que je remarquais en me réveillant fut l'absence de réveil désagréable pou mon ouïe et néfaste pour ma bonne humeur. La seconde chose fut un brillant et très haut soleil.
Je soupirais d'aise, les grasses matinées étaient si rare !
Puis je me rappela que je ne m'étais pas endormis à cet endroit. J'étais dans mon lit alors que je m'étais endormis dans la lingerie que l'épaule de Matthieu. Mr Pantoufle était avec moi, Matthieu avait dut attendre la fin du programme du sèche-linge et devait m'avoir porter sur quatre étages jusqu'ici. Il aurait dû me réveiller mais gentleman, il ne l'avait pas fait. Je me tournais vers mon portable... Midi moins le quart, j'avais bien dormis oui.
Mes parents arrivaient à midi. Je bondis hors du lit pour toquer à la porte jaune. Personne. Je mis mes chaussons Titi et sortis par le tableau pour trouver Matthieu et Max en train de parler.
Ils se tournèrent vers moi.
- Je ne vous sortirais pas le cliché de la belle au bois dormant, promit Matthieu.
- Bonjour à vous, bonjour Max. Vous auriez pus me réveiller Matthieu, mes parents ne vont pas tarder.
- Vous aurez le temps de vous inquiétez pas, le temps qu'ils passent la sécurité vous garanti dix minutes de plus.
- Bonjour Juliette, vous êtes très, commença Max mais Matthieu lui lança un regard noir. jolie ce matin.
- On ne dit pas cela quand on a une petite amie, le gourmandais je.
- Ce n'est pas comme si vous étiez une possibilité... Je pourrais le dire à Christ ou mère.
Je le regardais, sceptique, il s'apprêtait à dire autre chose et pas un compliment pour une sœur ou une main.
Je pris conscience de ma tenue, pour me coucher Matthieu m'avait retiré ma robe de chambre, je n'étais qu'en petite nuisette devant un homme trop séduisant et son petit frère.
- Je vais me lave, dis je en retraversant le tableau rapidement.

***

Dès que Juliette fut parti je me retournais vers Max, ce genre de vision tout à fait par hasard était plaisant, un sourire idiot voulait s'imposer que mon visage depuis qu'elle était entré. Je remarquais que Max, lui, ne cachait pas son sourire, j'eus un éclair de possessivité jusqu'à ce que je comprennes que son sourire était plus moqueur qu'appréciateur. Il voulait parler et ne me lâchera pas tant qu'il n'aura pas dit ce qu'il avait à dire.
- Oui ?
- Et tu arrives à dormir avec ça à côté de toi ?!
- Que veux tu dire par "ça" ? Demandais je pour repousser l'échéance de la réponse.
- Une fie qui arrive à accomplir le miracle hollywoodien d'être sexy au réveil.
Pas vraiment mais il n'avait pas besoin de le savoir.
- Max, soupirais je.
- Arrête de mytho, on sait que tu bandes pour elle.
- Mère t'a apprit à parler correctement que je sache.
- Nous constatons que ton corps réagit de manière naturelle et bénéfique en présence de ce spécimen du sexe opposé.
Il aurait pût me faire rire.
- C'est mieux... Enfin je crois. Et ce "on" représente qui ?
- Nous tous, enfin sauf Christ et Jé. Pour changer ils ne nous disent rien mais Gwen les à entendu parler ce matin, Christ était contente hier soir car vous vous seriez embrassé comme des sauvages.
- Christ a dit ça ? Fis je surpris.
- Non, elle, elle a dit avec passion mais ça revient au même.
Ce fut un moment plaisant et même que pour la première fois de ma vie je m'étais amusé avec une femme, loin des rencontres formelles et des soirées sans lendemain.
- De toute façon c'est impossible. N'oubli pas qui elle est. Toutes, cherchais je. Toutes manœuvre entreprenante de ma part pourrait être mal interprètées.
- Je ne pense pas, elle ne te ferrait pas aussi confiance si elle se méfiait de toi.
- Justement elle a confiance en moi car elle ne m'en croit pas capable. Maintenant pour le sujet qui nous opposait juste avant, je réitère ma réponse : c'est non. Tu passeras le test pour être Bêta à tes seize ans.
Un peu perdu par le changement de sujet il eut du mal à retrouver ses arguments.
- Mat je sais que je peux le réussir maintenant ! Tu faisais bien tout cela et bien plus à mon âge !
- Tout c'est précipité car il n'est pas normal d'être Alpha à dix sept ans, je ne veux pas la même précipitation pour toi, déjà que seize ans je trouve que c'est un peu tôt. Mais si un Bêta n'a pas autant de responsabilité que son Alpha il a beaucoup à faire pour le territoire. Jé t'a décrit ses journées ? Il ne sert pas qu'à faire peur aux rebelles, il doit être aussi intimidant que moi. C'est mon ambassadeur, si l'image que mon Bêta transmet est mauvaise c'est mon règne qui en pâtit... Pour l'instant tu ne te domines pas encore assez bien, Gwen continuera à te battre tant que tu ne maîtriseras pas ta colère.
Je l'attrapais par le cou et lui fit courber l'échine.
- Nos ennemis tenteront de te pousser à bout, la guerre des clans va commencer, avec l'arrivée de Juliette les vieux ennemis ont le prétexte parfait pour s'entretuer. Quand on viendra à la porte pour la réclamer j'aurais besoin de mes deux Bêtas en parfaite condition mentale pour protéger le manoir. Et tu le sais un loup enragé de réfléchit plus et quand on ne réfléchit pas on perd.
- Je le sais Mat.
- Alors tu comprends que nous ferrons comme prévu. Tu as seize ans dans cinq mois tu as donc cinq mois pour dominer ta rage de dominant. Si tu n'y arrives pas, ce n'est pas grave, nous retenterons l'année suivante... Tu as une chance que beaucoup de loup n'ont pas : Aurélie à une bonne influence sur toi, depuis que vous êtes ensemble tu te maîtrises mieux. Je sais que vous souhaitez passer compagnons de vie mais-
- Je sais, on est trop jeune. Pour l'instant on profite de la vie même si elle me trouve trop jeune pour pousser plus loin que quelques baisers, soupira-t-il accablé. Ne t'inquiète pas, on voit ça dans cinq ans si ça tourne toujours.
Aurélie avait trois ans de plus que Max, elle paraissait si jeune avec ses grands yeux bruns et lui, avec sa haute taille qui le vieillissait, si vieux qu'ils paraissaient avoir le même âge.
- Ça me convient, répondis je. Aller file maintenant.
Il s'éloigna, au moment où il passa la porte il s'arrêta d'un coup et se tourna vers moi.
- N'en profite pas pour aller mater sous la douche.
Amusé par la taquinerie je lui lançais un stylo au visage. Mais je l'avais bien entraîner, il l'arrêta sans problème.
- Quoique, je ne suis pas sur que ça la dérangerait, finit il en me relançant le stylo.
Je n'eus même pas besoin de lever les yeux pour attraper le projectile.

***

- Bonjour Mme David, je suis Matthieu Chevalier, se présenta-t-il.
Mon père sortait à peine de la voiture, ma mère en était déjà sortit et m'avait déjà écraser contre son cœur avant de se tourner vers leur hôte. Par politesse elle me lâcha mais me tint tout de même la main.
- Enchanté Mr Chevalier mais appelez moi Louisa.
- Alors appelez moi Matthieu, ravi de faire votre connaissance, à vous aussi Mr David, continua-t-il quand mon père fut suffisamment proche pour lui serrer la main. Mon père sourit à Matthieu mais grogna un "mère poule" à sa femme d'un ton amusé.
- C'est un plaisir de sortir de Paris, c'est une bien grande maison, vivez vous seul ?
C'était une question test : mon père trouvait idiot ou grande maison vide.
- Si seulement, soupira Matthieu en me faisant sourire. Hélas non, c'est la demeure ancestrale de ma famille. Ma mère vit ici et malheureusement mes frères et sœurs aussi.
- Vous êtes mauvaise langue, le réprimandais je. Ils sont très gentils.
- Juliette vous ne comprenez pas, ils sont encore timide avec vous, je ne leur donne pas deux semaines pour vous piéger.
- Des enfants ? Demanda ma mère avec des étoiles pleins les yeux.
- Oui maman, Matthieu est l'aîné d'une fratrie de six. Et oncle d'une paire de jumeaux encore bébés.
- Suivez moi sur la terrasse de l'autre côté. Je leur ai demandé de rester là-bas, expliqua Matthieu. Ils sont un peu envahissant.
- Vous semblez ne plus les supporter, remarqua mon père.
- Il ment ! Matthieu est du genre grognon mais il les adore !
Nous traversâmes tout les quatre la salle de bal qui utilisait une majorité du rez-de-chaussé. En gens sociable et distingués, mes parents n'eurent qu'un intérêt polie pour la décoration de la salle de bal. Pas comme moi qui voyais cette pièce pour la première fois. Je regardais dans tout les sens au point que Matthieu dut m'attirer contre lui pour m'éviter de m'écrouler car je n'avais pas vu qu'il fallait descendre deux marchés pour sortir de la salle de bal.
- Je passe mon temps à vous venir en aide, fit il en me relâchant.
- Sans moi vous ne pouvez pas passer pour un gentleman.
- C'est vrai que sauver les princesses en détresse est le but de ma vie, fit il ironique.
- Je suis la seule princesse alors vous n'avez pas trop de monde à protéger.
- Une comme vous c'est déjà beaucoup. Vous êtes très bien en étant unique.
- J'ai l'impression que Matthieu en a déjà trop vu de tes excentricités ma chérie, s'amusa mon père.
- J'ai eus l'honneur d'être présenter à messire Pantoufle, révéla Matthieu.
Je lui offris une petite tape sur l'épaule sous les rires de mes parents.
Dehors Matthieu nous invita à prendre l'escalier en grès clair pour atteindre la terrasse du premier étage. Arrivé sur la terrasse, Christ s'avança pour se présenter et présenter la famille. Ma mère était aux anges, il y avait beaucoup d'enfant. Puis Dame Claudine arriva et s'entendit tout de suite avec ma mère.
Quand Hugo, le très chic majord'homme, annonça que Mr Julien David venait de passer la sécurité Matthieu et moi nous redescendîmes pour aller l'accueillir. Nous repassâmes par la salle de bal.
- Vous l'utilisez souvent ?
- Non, elle n'est présente que pour les bals. D'ailleurs vous savez que c'est moi qui reçoit les Alphas cet hiver ?
- Oui je m'en souviens... Si elle ne sert qu'à cela, cela signifie qu'elle ne sert qu'une fois tout les vingt huit ans ?
- Pas vraiment, Christ et Jé ont célébrés leur mariage ici. Mère et père aussi, et mère à déjà tout prévu : le mien sera ici aussi. Nous avons fêté le baptême des jumeaux ici et les plus jeunes y organisent leur anniversaire. Ce n'est pas une pièce aussi inutile que cela.
- Et pour le bal, vous avez déjà commencer l'organisation ?
- En théorie uniquement. Mère et Christ ont passé beaucoup de temps pendant la grossesse de Christ à le préparer virtuellement. Il faut mettre en application le programme maintenant.
- Je pourrais les aider ?
- Mieux que cela, vous êtes ma secrétaire, c'est vous que je vais charger de tout acheter. Mais ne faites pas d'ignisiative, votre sens de la décoration doit être proche de votre sens de la mode : très décoré et un peu fou. Je n'ai rien contre mais ce sont des bal très vieux jeu.
- J'avais remarqué. J'ai cru que j'étais perdue dans un film en noir et blanc.

Matthieu ou l'Alpha de mon coeurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant