Julien le sceptique

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Chapitre 21 :

Nous aperçûmes en sortant du manoir la décapotable vert bouteille de Julien. À peine fut il garé qu'il sortit en furie de la voiture.
Grand, blond avec de beaux yeux noisette, il ne ressemblait pas à un homosexuel comme on aimait les imaginer il paraissait près à séduire toute les femelles de la terre. Je fus même étonné que Matthieu ne me demande pas confirmation, je lui j'étais un coup d'œil : il semblait un peu surprit mais cacha sa surprise à l'arrivé de mon frère.
- Monsieur Chevalier.
- Monsieur David, mais appelez moi Matthieu.
- Et moi Julien. Alors Lapine tu déménages ?
- Ouais Nours, j'avais envie de vert.
Matthieu me lança un regard interrogateur, je lui pris la manche.
- Vous avez vu Mr Pantoufle, c'est pour cela qu'il m'appelle Lapine. Lui, il avait un ours en peluche.
- Il est dans le carton, se défendit mon frère. Si j'ose le jeter elle m'étripe sans procès.
- Je commence à la comprendre, je vois ce que vous dites. Cette nuit je l'ai surprise dans la lingerie, d'où doudou dans une machine.
- Vous avez dut vous faire vertement invité à dégager.
- Non, je suis rester avec elle, ça l'a rendu bavarde et s'est même endormit.
Julien ouvrit grand les yeux comme si il avait vu un OVNI dans le ciel mais me regarda. Il souhaitait me parler mais pas devant Matthieu. Ce dernier dut le comprendre car il s'excusa et partit dans le manoir, prétendant entendre son téléphone sonner. Mais son téléphone était au quatrième étage ! Mais il avait sa super ouïe.
- Tu l'as laisser rester avec toi pendant le sacrosaint de Pantoufle ? Même quand nous étions enfant tu n'as jamais voulus de moi avec toi dans ces moments là. Même ce connard de Tonio n'y a jamais eut le droit.
- Ça ne l'intéressait pas...
- Mais c'était ton fiancé.
- Je sais cela mais je ne sais pas pourquoi, avec Matthieu ça ne me dérange pas. Et puis c'est chez lui ici, je ne pouvais pas lui demander de partir.
- Tu l'as déjà fais chez moi !
- Ce n'est pas pareil, tu es mon frère. Je ne connais Matthieu que depuis mercredi soir.
- Tiens ! Maintenant qu'on en parle. Je trouve cela très louche. Tu n'aurais pas quitter ton poste que tu adorais pour devenir la secrétaire d'un gars sur lequel tu enquêtais. Tu t'es donné trop de mal.
- Ma carrière est en suspend. Je la reprendrais.
- Je sais et si elle est en suspend c'est parce qu'un riche homme d'affaire à financer la rénovation de la bibliothèque de ta fac.
- Hein ?!
- Dis moi juste que tu es sa secrétaire et rien d'autre.
- C'est ma fonction principale en effet.
Je l'invitais à entré, Je devais parler du cas de mon frère avec Matthieu.
- Tu fais quoi ?! Dis moi qu'il ne te paye pas pour coucher avec toi !
Je lui donnais mon plus puissant coup de pied, il aura mal dix minutes, pas plus.
- Tu me prends pour qui ? Bien sûre que non !
- Alors il n'y a rien de se genre ? Insista-t-il.
Je ne pus même pas tenter de mentir, il me vit rougir.
- On s'est embrassé mais c'est tout. Et puis ce n'était qu'un jeu.
- Un jeu ? On voit à quoi ici ? Demanda-t-il méfiant.
- Arrête Nours, je l'avais bien chercher.
- Explique toi ! Et nous allons où comme cela ?
- Au bureau de Matthieu, il est monté pour nous laisser tranquille. Et je ne dois pas d'explication mais hier soir on a jouer aux jeux vidéos. Matthieu et son meilleur ami Jérémie nous on laisser jouer Christa et moi. C'est la sœur de Matthieu et la femme de Jérémie. Pour me déconcentrer Matthieu me soufflait dans l'oreille, quand va à été mon tour de le déconcentrer j'ai fais plus ou moins la même chose et il m'a embrassé.
Nous arrivâmes devant le bureau de Matthieu.
- La même chose ? Répéta Matthieu ironique. Vous aviez même avouer avoir moins de scrupule que moi.
Il venait de sortir de son bureau et de le fermer à clé.
- Julien, l'une des raisons pour laquelle Juliette est ici c'est parce que son père biologique doit faire partit de mes compères dans le monde, je peux le trouver.
- Matthieu ! Julien vient de m'apprendre que vous avez payé la rénovation de la fac !
- C'est exacte. Je devais bien contre balancer votre absence.
- Mais c'est énorme. Vous n'auriez pas sur débourser autant.
- Disons que c'est un cadeau d'anniversaire en retard ou un cadeau de bienvenu.
- Matthieu ! M'impatientais je. Cela a dus vous courez affreusement chère !
- Je ne suis pas le seul gros chéquier, je n'ai financé qu'une petite partie... Passons, pourquoi êtes vous monté ?
Je lui lançais un regard lui signifiant que ce n'était pas fini.
- Nours tu peux attendre un instant ?
- Oui, répondit il en fronçant les sourcils.
J'utilisais ma clé pour rouvrir le bureau. Matthieu s'effaça pour me laisser passer la première et referma la porte derrière lui.
- Puis je dire à mon frère pour... Toute cette histoire. Vous nous avez sûrement écouter, je ne veux pas qu'il de mette à pensé que je suis séquestré ici.
- Je comprends mais il risque de ne pas l'accepté gardez à l'esprit que votre propre réaction est exceptionnelle.
- Il vous prendra pour un fou mais je le forcerais à y croire.
- Vous le connaissez mieux que moi. Faites le entrer.
J'ouvris la porte à Julien, Matthieu s'assit dans son siège de bureau et fit signe à Julien de s'asseoir en face de lui. Je me plaçais derrière Matthieu entre les deux tableaux.
- Julien. Votre sœur souhaite que je vous informe de ce qui se passe réellement ici, mais vous ne devez pas le dire à vos parents ni à quiconque.
- Vous êtes de la mafia ? Je sais que vous êtes le "prince" sur lequel elle enquêtait. Vous faites partit d'une société secrète et vous lui avez fait un lavage de cerveau, vous ne pouvez rien me faire, j'ai un ami qui appellera la police si je ne l'appelle pas avant treize heure.
- Julien ! M'exclamais je exaspéré.
- Vous auriez fait pareil, supposa Matthieu.
Après un temps de réflexion j'hochais la tête en souriant.
- Soyons direct : je suis un loup-garou. Ma famille l'est aussi ainsi que nos domestiques... Enfaite vos parents et vous êtes les trois seuls humains à des kilomètres à la ronde. Tous les villages des environs sont habités par mes loups.
- Vous voulez qu'il panique ? Demandais je.
- Non, c'est juste plus rapide ainsi.
- Ne t'inquiète pas Lapine. Donc vous êtes un loup-garou. Mais vous n'avez pas cité ma sœur en parlant d'humain. L'avez vous transformé ?
Julien n'y croyait pas mais restait normal pour ne pas nous alarmer et Matthieu sembla trouver cela bon signe. Mais je connaissais mon frère, il faisait aussi semblant de croire que Sissi, mon ami imaginaire, existait quand j'étais petite.
- L'avez vous transformé ? Finit il.
Matthieu relâcha un peu son air sérieux, pensant que mon frère l'écoutait.
- C'est impossible de transformer un être humain. Votre sœur a un titre un peu particulier chez nous : c'est la fille d'un Alpha et de notre déesse Lupine.
- La fille d'une déesse, opina Julien.
- Matthieu il ne vous croit pas.
- Que faut il faire pour le faire changé d'avis ? Que je mute ?
- Je ne pense pas.
- Vous pouvez muter, remarqua Julien un cran plus sceptique encore. Intéressant.
- Matthieu non vous allez lui filer la peur de sa vie.
- Il doit comprendre que je ne suis pas plus fou qu'un autre. Attendez moi un instant.
Il entra par le tableau de sa chambre.
- N'est pas peur Julien, il ne te ferra pas de mal.
- Allons Juliette réveilles toi ! As tu conscience de l'absurdité de ce qu'il vient de dire. Il est fou, tu vas voir il va revenir avec un déguisement de loup très bien imité et si nous ne faisons pas semblant d'y croire il nous menacera.
- Non, je l'ai vu en loup. Je les ai presque tous vu. Et il ne ment pas, mon père est un Alpha, ma mère leur déesse. Je suis ce qu'ils appellent une princesse louve ou la filia lupus. Mon premier né sera un Alpha plus dominant et fort que les autres. Pour cela les Alphas du monde entier me veulent pour avoir un héritier puissant et Matthieu est le seul à pouvoir me protéger d'une trentaine d'homme rêvant de le violer.
- Juliette tu es une fille raisonnable comment peux tu y croire ?
- Nours pour la première fois je suis avec des gens que je comprends, tu sais que je suis différente des autres. C'est parce que même si je ne peux pas muter je suis comme eux : une louve.
- Tu as subit un lavage de cerveau !
J'entendis du bruit, Matthieu tentait d'ouvrir la porte.
- Non, regarde.
J'ouvris le passage pour permettre à Matthieu de passer. Le gros loup noir eut du mal à passer par le tableau. Dans le bureau plutôt grand, il paraissait quand même prendre toute la place entre lui même et son aura de chef.
Julien eut un mouvement de recul.
- Juliette !
- Ne t'inquiète pas, il ne te mangera pas. Il ne t'attaquera même pas.
Matthieu vont s'asseoir à côté de moi. Il jappa pour capturer le regard de Julien et entamer un combat de domination. Julien ne tint pas, c'était à prévoir, un Alpha ne jouait pas dans la même catégorie qu'un humain aussi fort soit il.
- Tu as sentis cette puissance ? Tu sens que si il te donne un ordre tu lui obéiras ?
- Il te contrôle toi ?
- Justement non. De par mon statue de princesse louve je suis la seule personne qui n'obéira pas aux Alphas. Il m'a même apprit que je possédais moi aussi ce pouvoir, même si je ne le maîtrise pas.
Il devint pensif, c'était bon signe il commençait à considérer la chose comme possible. Comme cela commençait à être long Matthieu retourna dans sa chambre, je refermais la porte derrière lui.
- Tu as déjà utilisé ce pouvoir, plus d'une fois.
- Comment cela ? Demandais je en fronçantes sourcils.
- Oui, plus d'une fois, quand tu es en colère j'ai l'impression. Je me souviens une fois tu m'as dis "arrêté de me saouler ! Va voir dans le salon si j'y suis !" Et pendant une heure j'ai cherché. Je savais que tu n'y étais pas mais je devais t'y chercher quand même, je n'ai arrêté que quand tu es arrivé et que pensant que je me moquais de toi tu as dis "arrête tu n'es pas drôle !"
- Tu veux dire que je te manipulais ? Demandais je atterrée.
Je restais paralysé quelques instants, je fouillais dans ma mémoire, en y regardant de plus près certain mystère devenait logique. Quand j'avais dis à Tonio de me dire la vérité ou quand je lui avais demander de partir et ne plus jamais revenir.
- C'est effrayant n'est pas ? Intervint Matthieu en réapparaissant.
Il s'approcha de moi et le prit le menton en coupe pour que je le regarde dans les yeux, avec moi il n'engageait pas de combat de dominance.
- J'ai forcé Julien, Tonio et d'autres personnes tout au long de ma vie !
J'avais envie de pleurer sur le mensonge de ma vie.
- Vous ne le faisiez pas exprès. Maintenant que vous êtes prévenu vous ne le ferrez plus, sauf en cas de besoin. Je vous apprendrais comment maîtriser ce pouvoir tout en le bridant.
- Ce sera long ?
- Non si vous voulez nous commencerons à New-York demain.
- New-York ? Répéta Julien surprit.
- Oui Juliette doit toujours rester près de moi et j'ai du travail qui me demande à New-York de plus elle est ma secrétaire c'est aussi son travail de m'accompagner.
- À propos, nous partons quand ?
- Vers vingt heure, notre avion est à vingt deux heure.
Matthieu jeta un coup d'œil à sa montre puis à mon frère.
- Julien je compte sur votre discrétion. Maintenant nous ferrions mieux de descendre, on doit nous attendre pour l'apéritif.

Matthieu ou l'Alpha de mon coeurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant