MAFIA TOME 2 (TERMINÉ)

Chapitre Huit: On s'en sortira

"-Intéressant", ajouta Léon tandis que je venais de finir mon long monologue sur pourquoi mon père leur a volé leur mafia. J'ai tout inventé, et je pense que c'est passé, ils ne l'ont pas remarqué. Léon ordonna à Massimo de détacher ma petite soeur, qui avait le visage rempli de bleus et son t-shirt jadis blanc est couvert de sang. Le sang qui a coulé à travers ses vêtements pendant que ces lâches la frappaient.
**
Nous étions dans notre merveilleuse chambre ( notez l'ironie), moi en train de soigner du mieux que je peux Rossanna, et elle mordant dans son tshirt tellement la douleur était forte mais ils ne fallait pas que les hommes ne nous entendent.
"-Chiara, je vais mourir.. Je suis pas aussi forte que toi, je ne suis pas assez courageuse que toi. Je suis nulle.

-Mais non. Je t'interdis de dire ça Rossanna, tu es l'une des filles les plus braves que j'ai pu voir." lui répondais-je en souriant. Je ne suis pas courageuse, ni brave, ni forte. Je suis juste chanceuse, j'ai eu de la chance de pouvoir m'en sortir mais je ne suis pas sure que cette fois ci je puisse partir avec ma soeur.

PDV Giacomo.
Ça fait deux jours que je n'ai pas de nouvelles de Chiara et je commence à m'inquiéter. En même temps ce n'est pas comme si elle m'envoyait des sms ou qu'elle me téléphonait pour me dire qu'elle allait bien, mais depuis mon agression, j'ai eu la bonne idée de la suivre partout. Je reste campé devant sa maison, jusqu'à ce qu'elle sorte, et après je rentre chez moi. Assez bizarre mais c'est mon rôle de savoir qu'elle n'a pas de problèmes. Car la dernière fois qu'elle était mal, c'était de ma faute alors je m'en sens obligé. Depuis que mes frères sont partis chez elle, ils n'arrêtent pas de m'en parler, surtout Téo. Il me dit que je suis nul d'avoir quitté Chiara, que si il avait était moi, il s'en serai occupé comme un fou, mais si il savait la vérité, il serait encore plus déçu de moi. À seize ans, Téo a une maturité vraiment incroyable, c'est vraiment bizarre des fois. Mais bon, je sais pas ce qu'il fait mais il sort souvent, souvent la nuit et quand il revient il est rempli de bleus, de sang. Je pense que je devrais avoir une carte d'abonnement à l'hôpital, car mon frère  est un client fidèle, vraiment fidèle. Il s'est déjà cassé le bras, eu plusieurs entorses, eu l'arcade fracturée, il s'est ouvert le nez, et à force de tout ça, j'ai les services sociaux sur le dos. Ils pensent que je bats mon frère régulièrement, mais bien sûr que je ne le fais pas, et Téo et vraiment têtu, il ne me dira jamais rien sur comment il peut avoir tout ça.
Il est 14h, et Chiara ne sort toujours pas de son immeuble, alors je vais aller sonner à la porte.
Dring, dring. Personne. Bon ben on passe aux choses sérieuses. J'introduis un couteau suisse dans la serrure de la porte, et le fais tourner plusieurs fois avant que la porte ne s'ouvre enfin.
"-Chiara t'es là?" Toujours personne. Il y a un mot sur la table d'entrée: "Je suis sortie avec ma soeur, je t'aime -ta femme". J'aimerais tellement que ce soit à moi qu'elle dise je t'aime, que moi seul puisse l'appeler "ma femme" mais j'ai fais le batard et je dois assumer. Je fouille dans le duplex à la recherche de ne serait-ce qu'un indice sur où elle est. Mais rien, je ne trouve rien et le lit n'est pas défait, personne ne s'y est glissé depuis plusieurs jours.
Je repense aux paroles de mes agresseurs: "-Surveille bien ta pute parce qu'elle va bientôt souffrir." , ces mots me font peur. Si ils s'en étaient prit à Chiara? Non, impossible, Massimo est là, pour la protéger, chose que je n'ai pas su faire.

PDV Chiara.
Avec ma soeur, nous étions tout les deux dans les matelas, chacune à réfléchir, de tout et n'importe quoi. Je savais que ma soeur pensait à comment avait-on pu se retrouver là, et sur comment va-t-on s'en sortir. Mais moi, je pensais à lui. Si je n'avais pas fais la fille trop fière pour lui pardonner, je ne serais pas ici. Je serais avec lui, à parler de nos erreurs passées, à s'embrasser, à vivre, à s'aimer. Car la seule chose qui est sure dans ce monde, c'est que j'aime Giacomo, bien plus que ce que je n'ai aimé Massimo, bien plus que ce je n'aime ma famille.
"-Il va se passer quoi maintenant grande soeur?" dit Rossanna en sanglotant.
Je la pris dans mes bras, en lui caressant ses cheveux.
"-On s'en sortira. Je te promets qu'on va sortir d'ici."
Je n'étais pas sure de ce que j'avançais mais chose dont je suis certaine, c'est que si il y a un moyen d'entrer, il y a un moyen de sortir.