It's time (TRILOGIE)

Chapitre 7

Chapitre 7
L'armée « Water »

C'est drôle, j'ai l'impression que le temps c'est littéralement arrêter. Ironie du sort, c'est déjà le cas. Cette « Clém » me fait face, tandis que je remarque qu'elle est ma copie conforme. Cold, en état de choc tout comme moi, la regarde la bouche ouverte.

-On dirait que vous avez vus un fantôme, murmure t'elle.

Puis, elle se tourne vers Cold.

-Et toi, tu ne peux pas savoir à quelle point j'ai envi de te baffer. Pour tout ce que tu m'as fais subir. Le problème c'est que si je le faisais, tu ne comprendrais pas pourquoi. C'est vrai quoi, ce n'est pas toi qui m'as fais souffrir. Enfaite si, mais non. Comment dire...c'est très, très compliquer et là on n'a pas trop le temps. Enfin, moi j'ai le temps mais pas vous. Car le temps est arrêté pas vrai ? Remarque, s'il était vraiment arrêté on ne pourrait pas bouger. Et se serrait vachement embêtant. D'ailleurs, Clémence, ne t'attache pas trop à cet idiot, ce n'est qu'un...idiot. Il finira par partir. Ils partent tous. Pour n'importe quelle raison, avec n'importe quelle excuse. Mais bon, revenons au moment présent. Même si je dirais que je ne viens pas du présent. Mais bon. Ne t'en fais pas, tu finiras par comprendre toi aussi. Un jour peut-être. Et puis tu devras faire se long discours absolument barbant. Ahlala. J'ai l'impression de dialoguer avec deux zombis. Vous feriez mieux de vous réveiller un peu parce que je ne veux pas avoir deux boulets dans mon équipe. J'ai la gorge sèche. Un verre d'eau ! Lance-t-elle en tapant des mains ce qui met fin à son long monologue.

A peine à telle dit cela qu'un paysan lui en apporte un en se prosternant. Elle le boit d'un trait et le balance par-dessus son épaule. Celui-ci se brise en mille morceaux et une femme d'âge mûre accourt pour nettoyer. Clém s'essuie d'un revers de manche.

-La nuit ne devrait pas tarder. On y va ? Accompagne t'elle d'un grand sourire.

Cold et moi nous regardons quelques secondes, sans mots dire. Je...enfin...je ne sais pas. Je ne sais plus. Je ne comprends rien, mais alors absolument rien de ce qui est en train de se passer. Me voilà revenus à la case départ. Mes épaules s'affaissent et je me contente de hocher la tête, n'ayant aucun son sortant de ma bouche. Et c'est parti...