Chapitre 1

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Chapitre 1
Rues de pavés

La chaleur me paraît encore plus lourde et étouffante qu'il y a presque un an. Pourtant, le printemps n'est pas encore finit. Mais les feuilles des arbres ont séchés, l'étans du parc derrière chez moi est devenu une minuscule patogoire pour les grenouilles, et les pavés des rues semblent déteindrent vers la couleur ocre. Et moi, assise dans le salon de mon appartement, sur le sofa de cuire abimer par les griffes du chat, j'observe en silence les cerisiers en fleures se balançant légèrement à chaque ondes du doux vent de la saison. La fenêtre grande ouverte, l'odeur à peine perceptible des fleures et des fruits parvient à mes narines. Je retourne à mon ouvrage. Un livre du nom de Prisonnière, racontant l'histoire d'une lycéene se sentant seule, faisant la rencontre de deux frères aussi craquant l'un que l'autre. Quel chef d'oeuvre. C'est au moins la huigtième fois que je le lis et que je pleure à la fin. Du haut de mes 18 ans, je suis toujours aussi fragile. Mais j'ai quelqu'un à mes côtés désormais, qui c'est prendre ma main et me tiré vers le bon chemin lorsque je me pers. Je passe ma mains dans mes cheveux bruns et ferme les yeux. J'inspire profondement. Quelle chance j'ai.

Le bruit de la porte grinçante me réveille et je me redresse. Je m'étire longuement quand il passe la tête par l'embrasure de la porte.

-Je suis rentré Clémence.

-Je sais, je souris tendrement.

Il s'approche et vient posé ses lèvres sur les miennes avec la fraicheur d'un hiver et je frémis. Mon coeur accélère tandis que j'accentue notre échange en posant mes mains de part et d'autre de son visage fin. Il finis par s'écarter.

-Je vais piquer un som, j'suis crevé.

-D'acc'.

Puis, je retourne à mon livre.

Voilà à quoi se résume ma vie d'étudiante. La semaine je vais à l'université, et le week-end je passe généralement mon temps à lire. L'année dernière, pendant les grandes vacances, j'ai emménager dans le centre ville de Paris pour pouvoir faire de plus grandes études. Cold m'a suivit sans même me demander mon avis, et c'est ainsi que nous avons commencer à vivre ensemble. Pour ce qui est d'Andréa, ma petite soeur, elle vient de temps en temps le week-end, et nous discutons beaucoup par téléphone. Et puis, j'ai choisit cette ville pour mes études car je ne peux oublier tout ce qui m'est arriver ici. C'est là que le temps c'est arrêter, que j'ai rencontrer des chevaliers venant du monde entier et que suis devenue leur chef mais avant tout leur ami. Je pose ma main contre ma poitrine. Je ne pourrais jamais, jamais oublier.

Je pose mon livre sur la table basse et rejoinds Cold dans la chambre. Allonger de tout son long sur le lit, et les bras croisés derrière sa tête en guise de coussin, il révasse. Je m'installe à ses côtés et pose ma tête sur son torse.

-Quelque chose ne va pas? Je demande.

-Rien, en détournant les yeux.

Depuis quelques temps, il n'est plus le même. Quand nous nous sommes retrouvés, un soir de pleine lune sur la plage, après que le temps est été relançé, nous étions plus que fusionnels. Pourtant, désormais j'ai l'impression que nous ne sommes plus aussi proche qu'autrefois. Il ne me dit presque plus rien et est très lunatique. Je soupire. Notre couple est sûrement dans une mauvaise passe.
Je sursaute quand il se redresse brusquement.

-Mince, j'avais pas vu l'heure, grogne-t-il.

-Tu dois aller quelque part?

-Ouais, pour mon boulot.

-Mais il fait déjà nuit noire, en me levant pour regarder par la fenêtre. En plus, tu y vas de plus en plus tard ses derniers temps. Et je ne sais toujours pas quel est ton mysterieux travail.

Les lampadaires sont la seule lueur dans le noire ténébreux de la ruelles nous séparant de l'immeuble d'en face.

-Tu pose trop de questions. Et je suis obligé d'y aller si je ne veux pas avoir de problème, d'une voix froide tout en allant dans l'entrée.

Je le suis en silence et l'observe enfiler ses chaussures ainsi que son manteau noirs.

-Reste s'il te plaît. Pour une fois.

-Je t'ai déjà dis que je ne peux pas.

Il se redresse et pose ses lèvres sur mon front.

-Je serais de retour dans quelque jours, murmure t'il.

Puis, avant que je n'ai eu le temps de repondre, il ouvre la porte et disparait dans le couloir. Je la ferme derrière lui et me laisse glisser contre le mur. Je vais être seule, pendant une semaine. A cette instant, mon seul enthousiasme est qu'Andréa viendra passer le week-end prochain avec nous. Ou plutôt, avec moi. Je me recroqueville sur moi même. Est-ce vraiment une mauvaise passe, ou plutôt la chandelle qui, après s'être battue contre un vent glacial, fini par succomber?

A suivre...

La suite demain:)
Elisabeth3711

It's time (TRILOGIE)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant