Chapitre 2

18 0 0
                                    

Chapitre 2
Le chevalier noir

Les rues sont tellement sombres que même les lampadaires grésillant ne suffisent pas à éclairer d'avantage les environs. Le ciel bleu a laissé place à des nuages d'orages d'une noirceur angoissante. Après quelques grondement sinistre, la ville de Paris se retrouver rapidement trempé. Le bruit de l'écoulement des trombes d'eau dans les goutières accompagne à merveille le rugissement échainer de la foudre. La charmante ville n'est plus qu'une obscure tempête, et l'horloge de la ville s'aprête à sonner minuit.
Dans une ruelle étroite et plus sombre encore que les autres, un homme d'âge mûre ayant trop forcé sur la bouteille titube pour rentré chez lui. Il éclate de rire quand il renverse un petite benne à ordure. Une cannette tombe sur le bêton et roule doucement su le sol dans un bruit métallique. L'ivrogne se penche pour la ramasser mais quelqu'un shoot dedans. Il lève lentement la tête et un éclaires plus puissant que les autres illumine durant une fraction de seconde un inconnu au long manteau noir et au chapeau masquant son visage. L'ivrogne se met à trembler violemment et tente de s'échapper mais l'homme l'attrape par le cou et le colle contre le mur avec une force presque surhumaine. Ne pouvant plus respirer, il se débat de toutes ses forces, en vain. Alors que l'effrois s'empare de ses membres et le paralyse de plus bel, il lève les yeux vers cet homme, sur le point de lui arracher la vie. Son sang se glace quand son regard plonge dans les prunelles du meutrier. Ses iris sont d'un rouge luisant, telle une flamme d'une incroyable luminosité brillant à l'interieur de ses yeux. L'alcoolique comprend alors que cela ne sert à rien de résister. Que c'est la fin. Et que s'il avait continué à vivre, jamais, jamais il n'aurait oublier se regard. Que c'est le genre de visage qu'on oublie jamais. Sur ce, il ferme les paupières. Puis, comme un coup de vent, son coeur cesse de battre et il tombe au sol, sans vie. L'homme au manteau noir disparaît aussi vite qu'il n'est apparu, laissant le corps ettendu par terre. Le seule indice laisser sur cette scène de crime est un message écrit avec le sang de la victime, stratégiquement laisser sur un mur ne subissant pas les torrants de pluie. Celui-ci est:
Par le chevalier noir, voleur d'âme ...

"FLASH INFO
Aujourd'hui encore, le chevalier noir a frappé. Un homme, la quarantaine environ a été retrouver pour mort dans une ruelle ce matin. Au dessus de lui, un message écrit avec son propre sang: Par le chevalier noir, voleur d'âme. Ces quelques mots font froids dans le dos, mais malheureusement, ce n'est pas la première fois que nous trouvons un tel massacre. De plus, les chercheurs n'ont toujours pas trouver la raison du décès de l'homme. Aucune trace de couteau ou bien de blessure par balle. En attendant, rester chez vous, ou soyer des plus prudent si vous devez sortir le soir. C'était le bulletin des infor..."

J'éteinds la télé et finis mon café d'un trait. Puis, je me lève et vais poser ma tasse dans l'évier. Cette histoire de plusieurs meutres concequtifs commence à m'inquiéter fortement. De plus, nous sommes samedi et Cold n'est toujours pas revenu de son mystérieux "travail". Cela fait une semaine que je n'ai pas de nouvelle. J'aimerais qu'il soit là pour me prendre dans ses bras et me rassurer en me disant que tout iras bien et qu'il me protègera de quicquonque me voulant du mal. Mais il ne l'ai pas. Et il n'est pas du genre à mettre sa dignité de côté pour se genre de chose. Je secoue la tête. Je ne dois pas penser à ça. Je dois aller chercher Andréa à la gare. J'enfile hâtivement mes converses et attrape mes clefs. Une fois dehors, je met mes mains dans les poches de ma veste en jean et accélère le pas.
Une fois arrivé sur le quai bombé, je la cherche des yeux parmis le flot de voyageurs se serrant dans leur bras.

-Tu cherche quelqu'un? Demande une petite voix dans mon dos.

Mon coeur accélère et un grand sourire illumine mon visage.

-Andréa!

Je la serre dans mes bras.

-Tu as tellement grandi, je lui souris.

-Tu me le dis à chaque fois.

-Je sais mais je ne peux pas m'en empêcher.
Elle roule des yeux et me donne sa valise.

-On va acheter des glaces? Demande-t-elle.

-Pourquoi pas.
Nous passons à l'appartement pour déposer ses affaires puis nous faisons les magasins toute la journée. Le soir, nous rentrons, elle se douche puis s'allonge dans mon lit. Quand je la rejoinds quelques minutes plus tard pour l'appeller à venir prendre le souper, elle est étendu de tout son long et dort profondement. Je la recouvre avec la couverture puis lui fais un bisou sur la joue. Je vais devoir dormir sur le canapé.

Le grincement de la porte me reveille en sursaut. Je me lève de sur le canapé et me dirige vers l'entrée à pas feutré. Mon coeur rate un battement quand je reconnais Cold titubant dans l'entrée s'appuyer contre le mur, completement épuiser. Il lève les yeux vers moi et sourit avec difficultés.

-Yo!

-Il n'y a pas de "yo" qui tienne! Pourquoi tu reviens à cette heure-ci et dans cet état? Quesqu'il t'ai arriver? Je chuchote pour ne pas reveiller Andréa.

Il se laisse glisser contre le mur et ébouriffe ses cheveux.

-Tu ne serais pas bourré? Je lui demande en m'accroupissant près de lui.

-C'est les collègues du boulot. Ils m'ont proposer d'aller boir un coup.

-Pendant une semaine?!

-Ouais...en passant une nouvelle fois la main dans ses cheveux.

-Tu ne te rends pas compte qu'il y a quelque chose qui cloche dans se que tu me raconte?

Il soupire.

-Laisse moi tranquille, gémit-il en détournant les yeux.
Je m'apprête à répliquer quand je remarque qu'il se tient le bras gauche. C'est alors que je vois une grande brulur parcourir de son poignet à son épaule.

-Mon dieu mais quesqu'il t'ai arriver?

Il se lève avec difficulté.

-J'sais plus, balbutie t'il.

Je me dresse d'un bond.

-Cold...

Avant que je n'ai le temps de continuer, il tombe sur moi. N'ayant pas le temps de réagir, nous tombons tout les deux par terre dans un fracas assourdissant. J'ouvre les paupières, il se tient au dessus de moi, les mains de chaque côté de ma tête.

-Clémence, est ce que tu serras toujours là pour moi?

Ma gorge se serre et je me dégage de son emprise.

-Et toi alors? Est ce que tu serras toujours là?

Il se tourne de nouveau vers moi, le regard dure.

-Je n'en ai pas le droit.

Puis, il part de nouveau, me laissant une fois de plus seule, dans le crépuscule du couloir. Je ne prends pas la peine d'alumer la lumière, et ferme les yeux. De toute façon, c'est là qu'est ma place. Au sol, dans le noir, seule. Je préfererai me faire arracher l'âme par le chevalier noir. Si j'avais su...

A suivre...

Hey!
Le début du tome 3 vous plaît?
N'hésitez pas à m'en faire part dans les commentaires;)
À demain!
.
.
.
Elisabeth3711

It's time (TRILOGIE)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant