Chapitre 16
Andréa
Point de vu de Clémence
Quelques minutes avant l'incident.
Mes poignets et mes chevilles ont beaux êtres serrés jusqu'à l'os par des menottes rouillés, mes vêtements déchirés et sales, ma gorge sèche et mes yeux rougis par la fatigue, je ne sais si je dois être la plus heureuse du monde ou au contraire, la plus affligée. Cela fait 28 jours que je me bas en frôlant la mort pour relancer le temps et retrouver Andréa, ma petite sœur adoré, et elle se trouve là, juste devant moi, seule de barreaux et un sombre couloir nous séparant. Mes larmes ne cessent de coulé et elle soupire.
-Clémence, je ne veux pas te faire de peine mais je ne suis pas celle que tu crois.
Je relève brusquement la tête.
-Pardon ?!
-Normalement, tu as dus croiser une jeune fille te ressemblant comme deux gouttes d'eaux, conduire une armée nommée les Water n'est ce pas ?
Je baisse les yeux.
-Oui, je souffle.
-Et bien c'était ton double, tout comme je suis celui de ta sœur. Je ne sais par qu'elle moyen le temps à subit une sorte de distorsion, mais les deux démentions sont entrées en contacte et ont généré des clones...
-Tu peux me l'expliquer en français s'il te plaît ? Ou plutôt en templarien.
-Et bien ce que j'essaye de te dire c'est que je ne suis pas celle que tu crois mais son double. L'Andréa que tu connais est toujours bloquer dans le temps.
Ma gorge se serre. C'était trop beau pour être vrai. Je soupire.
-Et que dois-je faire maintenant ?
-Alors là j'en sais rien du tout. Je ne suis pas à t'a place.
Je la regarde, incrédule, mais elle semble plus sérieuse que jamais. Soudain, je me rends compte de quelque chose.
-Attends. Pourquoi tu m'as appelé « grande sœur » si tu savais que je n'étais pas la bonne ?
Elle rit nerveusement et détourne les yeux.
-Euh...et bien...tu le découvriras bien assez tôt. Maintenant, je te conseil de te dépêcher d'aller sauver ton chéri. Quelque chose me dit qu'il est en mauvaise posture.
Mon cœur fait un bond dans ma poitrine. Elle a raison. Il faut absolument que je sorte de là et que j'aille retrouver Cold. Soudain, mon regard est attiré vers mon poignet. Les écriteaux dessus me rappel mes camarades, mais aussi les pouvoirs qu'ils m'ont confié. Je prends ma respiration et concentre toute mon énergie vers les endroits où je suis ligoté. Je peux sentir une force brulante affluer dans mes veines et l'expulse brusquement. Une explosion fait siffler mes tympans et je plisse des yeux en posant une main sur mon oreille. Je me rends alors comte que je suis accroupis par terre et que les barreaux devant moi son ébréchés. Je me lève et les écartes légèrement après les avoir ramolli à l'aide du pouvoir de Yiukio. Je me faufile dans l'ouverture et pose les mains sur les barreaux du cachot d'Andréa pour l'aider. Mais elle secoue la tête.
-Ne t'occupe pas de moi. La Clémence que je connais ne va pas tarder à venir me chercher. Et puis, pense plutôt à toi pour une fois.
-Mais...
- Dépêche-toi, les gardes ont été alarmés par l'explosion. Ils ne tarderont pas à arriver.
J'essuie mes larmes.
-Ne t'en fais pas. Tu y arriveras. Et puis, j'ai quelque chose à te donner.
Tout à coup, des flammes se forment devant elle, et un sabre gravé d'écriteaux d'ors apparaît devant moi. Celui-ci ce pose doucement dans mes mains.
-Quesque...
-Va Clémence. Il t'attend, murmure t'elle.
-Merci...
Je m'en vais en courant, l'arme dans ma main. J'y jette un coup d'œil et me rends compte que je comprends les écriteaux.
« Un cadeau de la Princesse des Flammes. Prend en soin. »
Mon cœur accélère. C'était elle, la Princesse dons nous devions battre l'armée. Je ne comprends plus rien. Mais je secoue la tête. Je dois avant tout sauvez Cold.
Ces escaliers me semblent interminables. J'essuie hâtivement le sang répandu sur le glaive, dus à tous les gardes que j'ai dus neutraliser. J'arrive enfin à l'étage de la chambre de la Reine, et ouvre la porte d'un coup de talon. Ma respiration est saccadée. Un liquide rougeâtre glisse sur le parquet en quantité me faisant tourné la tête, et arrive jusqu'à mes pieds. Je lève la tête et découvre la Reine, assise en califourchon sur Cold, en train de lui planter une épée dans l'épaule. Prise d'une rage incontrôlable, une énergie incroyable m'envahi, et la force fait exploser les fenêtres, une à une. Orphée se tourne vers moi, et me saute dessus. Je l'esquive aisément, le visage dénudé de toute émotion.
-Œil pour œil, je murmure.
Elle déglutit tandis que je déchire ses vêtements un coup de sabre.
-Dent pour dent...
-At...Attends...C'est un malentendu, bégaie telle.
Je lâche mon arme et elle soupire de soulagement. Mais soudain, je transperce son abdomen à main nu. Le sang chaud glisse entre mes doigts et je m'approche doucement de son oreille.
-Haine pour haine, je crache froidement.
Elle s'effondre et devient poussière tandis que sa pierre d'une couleur argenté tombe à mes pieds. Mes genoux heurtent le sol et je crache du sang. Je ne parviens pas reprendre mon souffle mais il faut que j'aille l'aider. Je me lève avec difficulté et me ru à son chevet.
-COLD !!!
Je le serre fort dans mes bras. Ses yeux sont fermés et le sang coule à flot. Les larmes inondent mon visage.
-Ne me laisse pas ! Je t'en pris ! On y ait presque !!! Promet moi ! Promet moi de rester avec moi pour toujours ! Je t'en supplie ! Cold ! Parle-moi !!! COLD !!! Je hurle.
Il sourit tendrement. Sa main glacé et ensanglanté se pose sur ma joue inondée de larmes. Puis, elle tombe et sa tête bascule sur le côté. Son cœur à cesser de battre.
-COOOOOOOOLD !!!!
Perdre un être cher,
C'est perdre un morceau de sa vie,
Une pièce d'un puzzle que l'on ne retrouvera pas,
Et qui restera inachevé au plus profond de notre cœur, à jamais.
Aimer c'est aussi savoir laisser quelqu'un partir.
Mais quand quelqu'un meurt,
La seule façon de le garder vivant,
C'est de faire perdurer son souvenir dans nos mémoires.
La mort n'arrête pas l'amour.
Je t'aime Cold.
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It's time (TRILOGIE)
RomanceATTENTION Cette histoire va être supprimée, corrigée et publiée sur un autre compte : 7DreamUniverse Certains disent que quand le temps s'arrête, c'est l'apocalypse, la mort, la destruction. Mais pour moi, ça a été une renaissance. Je me nomm...