Chapitre 22
Le dieu du temps
Un cœur qui bat peut être comparé à une petite chandelle. Minuscule, mais qui peut à elle seule illuminer une pièce. Chaleureuse, heureuse, dansante. Mourir c'est éteindre la lumière. Souffler dessus.
Mais la vie est une histoire. Et chacun à le pouvoir d'écrire la sienne.
Et je n'ai pas terminé la mienne. Je n'ai pas vu tout ce que je voulais voir. Je n'ai pas fais tout ce que je voulais faire. Je n'ai pas encore été heureuse. Je n'ai pas encore vécu.
Un battement. Puis deux. Ma respiration reprend brusquement, comme si j'étais sorti de l'eau dans laquelle je me noyais. J'ouvre les paupières, et papillonne des yeux pour m'habituer à la luminosité. Je relève doucement la tête. Je me trouve dans une salle tout de blanc vêtue. Suis-je morte ? Ou bien vais-je revoir Cold ou Etienne pour qu'ils m'encouragent une nouvelle fois ? Je regarde autour de moi.
-Tu es réveillée, humaine ? Souffle une voix étonnement grave derrière moi.
Je sursaute et fais volte face. Un homme aux cheveux bleus marines, dons le visage est caché par un masque de carnaval se tient devant moi. Une sorte d'aura doré tournoie lentement autour de lui. Il détient un sceptre ornée d'or et de diamants et décoré d'une horloge. Je comprends que j'ai affaire au dieu du temps en personne et m'incline immédiatement.
- Relève-toi chevalière.
Je m'exécute et reste silencieuse, ne sachant que dire ou que faire. Il s'approche.
-Tu as échoué.
Mon cœur accélère et je cligne plusieurs fois des yeux.
-Quoi ? Non, c'est impossible !
-Regarde, lance t'il en me montrant quelque chose à ma gauche.
Je suis la direction de sa main et remarque alors un écran se formant dans l'espace. Il diffuse un long couloir d'une obscurité effrayante. J'aperçois alors une jeune fille aux cheveux blancs, éprouvant toutes les difficultés du monde à marcher. Elle finit par s'écroulé juste devant la porte d'une salle blanche, seule le bout de son doigt à l'intérieur. Je ne mets pas beaucoup de temps à comprendre que c'est moi.
-Vous m'avez surveillé ?
-Pas seulement toi.
Soudain, l'image devient floue, puis montre une épaisse forêt. On distingue cinq chevaliers encerclé par une horde de monstres. Je baisse la tête et me mets à pleurer en silence. Cette scène s'est déroulé peut après que Cold et moi nous soyons séparé des autres chevaliers. Je relève la tête tandis qu'ils se donnent tous la main. Ils récitent le sort sacré. Puis, une onde de choc illumine l'écran qui se met à grésillé puis à s'éteindre.
-Qu'essayez-vous de me montrer..., je murmure les poings serrés.
-T'es amis et toi-même avez donné votre vies pour l'humanité. Je voulais que tu réalises à qu'elle point vous auriez mérité que je relance le temps. Pourtant...
Il me tend le sac à dos contenant la poudre de pierre.
-Je...je sais qu'elles sont en poussière mais...
-Ce n'ai pas de cela dons je veux parler. Il en manque une. La tienne.
Mon cœur fait un bond dans ma poitrine.
-Je pensais que vous me la donneriez...
-Veux tu savoir où elle se trouve ? Me demande-t-il.
Mes yeux se mettent à briller.
-Oui. Oui je vous en pris.
Il enlève son masque et me pointe du doigt.
-Toi, descendante de Zeus quand le temps est arrêté. Tu es la dernière pierre, Clémence ELINA.
Mes mains se mettent à trembler.
-Je...alors...alors j'ai réussi ?!
-Tu auras réussis si tu me l'a donne.
-Pardon ?
- Donne-moi cette pierre et tu auras gagné, dit-il en me tendant sa main.
Une larme glisse sur ma joue quand je comprends de quoi il parle. J'approche ma main hésitante de la sienne et il l'attrape.
-Je vous offre ma vie. Alors, relancez le temps. Par pitié.
Il sourit. Puis, d'un coup, frappe le sol de son sceptre. Une onde de choque doré s'élève vers le ciel et je tombe lourdement par terre. Mes forces m'abandonnes et ma vue devient flou. Tout disparaît petit à petit et je souris doucement.
-Victoire...
Puis, c'est le noir complet.
VOUS LISEZ
It's time (TRILOGIE)
RomanceATTENTION Cette histoire va être supprimée, corrigée et publiée sur un autre compte : 7DreamUniverse Certains disent que quand le temps s'arrête, c'est l'apocalypse, la mort, la destruction. Mais pour moi, ça a été une renaissance. Je me nomm...