It's time (TRILOGIE)

Chapitre 13

Chapitre 13
Ferme les yeux

-Pourquoi à chaque fois que je ferme les yeux je te vois ? Je demande.

Encore une fois dans cette pièce, je suis presque lassé d'attendre qu'Etienne ne se montre. Ce qu'il ne tarde pas à faire. Son sourire arrogant plaqué sur le visage, il cherche mon regard mais je le fuis. Je suis fatigué de joué à ce petit jeu.

-Je fais partis de toi, tout simplement. Quand je t'ai donné mon énergie, j'en ai aussi profité pour entrer dans ton corps.

-Donc tu n'es pas mort ! Je m'enquis.

-Et bien...

Il passe sa main dans ses cheveux, peu sûr de lui, et cette fois ci c'est lui que évite mon regard.

-On ne peut pas dire que je suis mort, comme on ne peut pas dire que je suis en vie.

-Et que me veux-tu ?

-Tu te réveilleras dans moins d'une demi-heure. Cela me laisse le temps de te montrer la suite de mon passé.

-Je ne veux plus te voir souffrir Etienne. Je sais que c'est toi qui à eu mal mais je ne peux plus. J'en suis désolé.

-Qui te dit que je vais encore subir je ne sais quoi ? C'est cette partie de ma vie qui est vraiment intéressante. Je t'en pris.

Je soupire, comme pour lui faire croire qu'il n'a pas encore gagner, et hoche doucement la tête pour lui montrer que j'accepte. Il sourit et s'approche mais je fais un pas en arrière en rougissant. Il fronce les sourcilles.

-Et...et Jana ? Je bégaye.

-Jana ? Demande-t-il sans comprendre.

-Tu ne peux pas te permettre de la tromper. Encore. Et puis moi j'ai déjà Cold.

Il éclate de rire.

-Qu'est ce que tu t'imagine ! Je ne suis pas assez idiot pour faire ça à Jana !

-Alors...alors pourquoi tu m'as embrassé !

-Tu te trompe ma belle. Tu étais déjà en train de te réveiller et tu as confondu rêve et réalité. A croire que tu souhaiterais que je t'appartienne. Mais désolé, je suis déjà pris, accompagne t'il d'un clin d'œil.

Je m'empourpre et il éclate de rire. Les rôles ont été inversés et je déteste la position délicate dans laquelle je me trouve. Je secoue la tête, soupire et souris. Je lui tends ma main et il essuie les larmes perlant aux bords de ses yeux avant de froncer les sourcilles.

-Quoi ?

-Montres moi le reste de ton passé. Et surprends-moi.

J'ai dis ça d'une manière que je ne me reconnais pas et il rougit légèrement avant de prendre ma main. Nous fermons les yeux.

Quand j'ouvre mes paupières, le Etienne du passé entretient une discussion agitée avec un colosse à la peau foncée et à la carrure athlétique. Je comprends rapidement qu'il voudrait entrer dans le bâtiment devant eux mais que le vigile refuse. Le parking sur lequel je me trouve est vide et calme, et seule la lumière de la lune caresse l'horizon. Mais la tranquillité est perturbée par les cris des gens dans l'édifice. Je me demande ce qu'ils font à l'intérieur. Peut-être un spectacle ou une boite de nuit. Ce qui est sûr c'est qu'Etienne veut y entrer. Le jeune homme finit par abandonner et contourne la construction sous le lourd regard du conservateur. Celui-ci s'approche du blond.

-Petit, pourrais tu aller voir ailleurs si j'y suis. Tu n'as rien à faire ici, gronde t'il.

Mais Etienne profite de cette faille pour envoyer un crochet droit dans la tempe de son adversaire, et un coup de pied retourner sur la nuque. Je suis impressionné par sa vitesse et son agilité. Le noir s'écroule lourdement et Etienne pique un sprint vers l'entrée. Je le suis à grande enjambées mais le perd de vue à l'intérieur. La chaleur ambiante est infernale et le brouah me déchire les tympans. Une odeur de sueur et de nourriture de fastfood me donne la nausée mais je tente d'oublier cette désagréable sensation. La salle est pleine à craqué et tout le monde est tournée vers le centre où se trouve un ring. Je comprends mieux. Je reconnais alors celui qui ce tient sur l'estrade, gang de boxe aux mains, et short adéquate. C'est Thomas. Il lève les bras en signe de victoire et tout le monde l'acclame.