Chapitre 23

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Chapitre 23
Un lundi comme les autres

-Clémeeeeeeeeennnnnncee !!!! Réveille-toi ! Tu vas être en retard pour ta sortie !!! Rugis une petite voix dans mon oreille.

Je fronce les sourcilles et me tourne sur le côté.

- Laisse-moi dormir encore un peu, je marmonne.

-Grand sœur, ça fait au moins dix fois que tu me le dit.

Grande sœur ? Grande sœur ???!!! Je me redresse brusquement, la faisant tombé de sur mon lit.

-Andréa !!!

-Ca va pas la tête ? Je me suis faire mal...commence t'elle.

Je me lève soudainement et la serre le plus fort possible comme pour être sûr que ce n'est pas un rêve.

-Tu m'étrangle, au secours !

Cette voix, cette odeur. Je me mets à pleurer à chaudes larmes.

-T'es complètement malade, murmure t'elle.

Un gigantesque sourire illumine mon visage et je sèche mes larmes. Je lève les yeux vers la fenêtre. La douce lumière perce entre les rideaux. Merci. De tout mon cœur, merci.

- Quel jour somme-nous ? Je lui demande en la lâchant enfin.

-Lundi, comme tous les lendemains de dimanche. Et tu vas rater ton bus pour Paris si tu ne te dépêche pas.

Une lueur d'espoir illumine mon visage. Et si, et si tout le monde était...Je me lève et vais me changer rapidement. Rien que le carrelage de la salle de bain ma manquer. Je m'habille avec tout ce que me passe par la main et m'apprête à sortir de la pièce quand mon regard est attiré vers le miroir. Mon cheveux son brun et soyeux. Et mes prunelles n'ont jamais été aussi bleutées. J'attrape un mouchoir et laisse échappé un long soupir pour m'empêché de pleurer de nouveaux. Voyant que l'heure tourne « Cette expression m'a tant manqué», je me dépêche de descendre les escaliers. Bien sur, je me fais un croche pate toute seule et me casse la figure. Mais je me relève facilement. Avec tout ce que j'ai enduré ce n'ai pas ça qui va me faire mal. J'enfile mes converses puis enfourche mon sac quand je me rends compte que je ne peux laisser Andréa. Je me retourne, elle est derrière moi.

-Qu'est ce qu'il y à ? Me demande-t-elle.

Je vois alors Maman sortir de la cuisine.

- Dépêche-toi Clémence, tu vas être en retard, sourit-elle d'une voix douce.

Tans de chose semble avoir changé. J'essuie une nouvelle fois mes larmes, fâché contre moi-même d'être aussi sensible et hoche la tête. Je serre encore une fois ma petite sœur adoré dans mes bras. Elle me fait un bisou baveux, mais pour rien au monde je ne l'aurais essuyé.

-Je te promets que je reviendrais, je lui murmure d'une voix tremblante.

-Je sais. Tu reviens toujours.

Je souris, fais au revoir de la main puis sort de la maison. J'aurais aimé resté mais il faut que je voie si les autres sont aussi vivants. J'en ai le devoir.

La chaleur me fait suffoquer, mais j'aime ça. Je trottine pour ne pas arriver en retard et aperçois Marc. Mon cœur accélère et j'arrive à sa hauteur.

-Salut Marc, je souris.

Il m'ignore en continuant d'avancer.

-Tu ne me dis pas bonjour ? Je demande.

-Je n'ai pas de temps à perdre.

-Pourtant moi j'ai quelque chose à te dire, d'une voix des plus joviale.

Il soupire exagérément et s'arrête.

-Quoi, rugit-il.

-Devine ce que j'ai derrière mon dos, je rigole en y cachant mes mains.

-J'en sais rien, en roulant des yeux.

-A bon ? Je vais te montrer !

Soudain je lui envoie un coup de point dans la joue.

-Ca c'est pour m'avoir trompé !

Puis, j'effectue un coup de pied retourné qu'il se prend dans le ventre. Il pose un genou à terre.

-Mais t'es complètement malade !

-Malade de t'avoir touché ? Au que oui, en m'accroupissant près de lui. Oh, j'avais oublié. Je te quitte.

Puis, je me relève et arrive à l'arrêt de bus d'excellente humeur. Celui ci arrive et j'entre pour m'assoir juste devant son amante. Le bus démarre et elle semble énervée de ne pas le voir.

-Meuf, t'aurais pas vu Marc ? Me demande-t-elle.

Je cligne plusieurs fois des yeux, me demandant comment peut-on porter autant de mascara et garder les paupières ouvertes, et hausse les épaules.

-Il ne viendra pas. Il est tombé dans les escaliers.

Elle met sa main sur sa bouche comme pour me faire comprendre qu'elle est étonnée, hausse les épaules, puis retourne sur son portable comme si de rien était. Je me tourne vers le paysage défilant. J'ai tellement hate.

It's time (TRILOGIE)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant