Chapitre 7

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Chapitre 7
Templar

-Clémence! Reveille toi je t'en pris! Je vais t'emmener à l'hopital de la ville. Tu vas t'en sortir, tiens bon! Souffle quelqu'un à mon oreille.

Je connais cette voix. J'en suis sûre. Je sens qu'on me porte sur le dos et essaye d'ouvrir les yeux, sans y parvenir. Mes forces m'abandonnent une nouvelle fois et je replonge dans l'obscurité. Je n'en peux plus d'être aussi faible.

Le son de plusieurs personnes discutant me fais sursauter et j'ouvre les paupières. La lumière du soleil m'ébloui tandis que je me redresse. Je me retrouve dans une sorte de chambre aux murs remplis de lézardes ainsi que de mousse dans les coins. Je me frotte les yeux quand j'entends la suite de la conversation dans le couloir d'à côté.

-...mais sa vie n'est pas en danger. Il faut juste qu'elle se repose encore un peu et elle sera de nouveau sur pied.

-D'accord. Merci. Je suis soulagé.

-Mais de rien. Puis-je vous poser une question?

-Je vous écoute.

-D'où venez vous?

-Et bien...c'est compliquer.

-De tout les passients que j'ai eu à soigner, c'est la première fois que je dois m'occuper de quelqu'un possédant une telle aura. Je suis sûr que l'armée de Templar a besoin de quelqu'un comme elle. Vous devriez lui conseiller de passer les tests prérequis pour y entré.

-J'y réfléchirai. Je vous laisse docteur. Et encore merci.

Il entre dans la pièce et me voyant réveiller, un giganteque sourire illumine son visage.

-Etienne? Je demande en inclinant la tête sur le côté.

-Clémence! En me serrant dans ses bras. Je suis tellement heureux que tu sois en vie.

Je hôche la tête, légèrement étourdis, et le regarde de la tête aux pieds. Ses habits sont...étranges. Comme une sorte de légèr armure, de grandes bottes de cuir, des gans et deux épées.

-Pourquoi tu es habillé comme ça? C'est le carnaval?

Il ris nerveusement et passe sa main gantée dans ses cheveux.

-T'es un peu dure là. Ce sont les vêtements traditionnels de la ville.

-D'ailleur, où sommes nous?

-Change pas de sujet c'est blessant, bougonne t'il. On est au centre de la cité de Templar. Plus précisément, au coeur du Royaume du Temps.

Mon coeur manque un battement.

-Le temps c'est de nouveau arrêter?! Je m'encquis.

-Non, non. Comment dire. Tu ne te souviens vraiment de rien?

Je baisse la tête. C'est alors que les souvenirs me reviennent. Le tremblement de terre. La tour Eiffel se brisant en deux. Les créatures sortient de nul part. L'enlevement d'Andréa. Ma chute dans un trou. Ma rencontre avec...lui. Et enfin, mon pacte avec cette déesse.

-Je dois entrée dans l'armée, je murmure.

-Quesque tu racontes? Il faut qu'on trouve un moyen de retourner dans la dimension initial, pas de se battre aux côtés de ces gens!

-Mais il va y avoir une guerre! Je dois l'en empêcher! Je cris.

-Quelle guerre?

-Les humains, contre les habitants de Templar. La Guerre des Mondes.

-Mais...comment veut-tu l'arrêter en entrant dans l'armée?

-Et bien, je peux l'empêcher de l'interieur. Si les humains, seulement armés de fusils ou se genre de chose, se battaient contre les habitants de Templar, leurs créatures et leur magie, l'humanité mourrait!

-Je sais mais s'ils découvrent que tu es humaine, ils te feront prisonnière. Ou pire, il t'éxecuterons.

-C'est pourquoi ils ne doivent pas savoir, je souffle en me levant.

-Clémence...

-Et s'il te plaît. Appelles-moi Clém.

Il plante ses yeux bleus dans les miens. A l'évidence, il a compris que cela ne sert à rien de résister, que j'ai déjà pris ma déscision. Mon regard déterminer doit en dire long...

Plus tard, nous nous baladons dans la ville. Elle est très différente de Paris. Par exemple, l'architecture des bâtiments est plutôt médiéval. Les rues de pavés sont étroites et remplis de standes en tous genres, les murs de pierres sont couverts de fissures et de lierre, et les habitants sont habillés comme des chevaliers. Épées, arcs, arbalettes, haches, tout le monde semble possédé au moins une arme.
Les habitants me dévisagent grossièrement, et Etienne finit par me proposer d'aller m'acheter des vêtements traditionnels. Je soupire tandis qu'il me propose une multitude d'habits aussi étranges les uns que les autres. Je me croirais au moyen âge. J'ai fini par trouvé un pantalon aux motifs militaires assez sympa, un sweat bon marché et des bottes en cuires.
A la fin de la journée, nous nous rendons dans une petite auberge. Les lits ne sont que des tas de pailles et les poutres de bois du plafond sont infestés de toiles d'araigné. Je m'allonge, completement épuiser, et me tourne vers Etienne, installer sur le lit dans face.

-Où as tu eu tout cet argent? Je demande.

-Pendant que tu dormais à l'hospital.

-J'ai dormis combien de temps?

-Trois jours.

-C'est pas vrai, en me redressant brusquement.

-Et si. J'ai dus faire la vaisselle, nettoyer l'écurie de plusieurs sortent de cheveaux avec des ailes...

-Plume! Je lance.

-Pardon?

-Et bien, tu te souviens? Quand le temps était arrêter, j'avais un compagnon nommé Plume. Un magnifique cheval blanc avec de grandes ailes. Je me demande si je peux toujours l'appeller.

-Tu n'auras qu'à essayer demain, souffle t'il d'un air songeur.

-Je peux te poser un question? Je chuchote.

-Oui?

-Est ce que...ce qu'il c'est passer à Paris. Sais tu si...comment dire.

-La même chose c'est dérouler un peu partout dans le monde. En allemagne y compris.

-Je suis désolée...

-T'en fais pas. Je sais que Jana s'en sortira. Et puis, peut-être que les chevaliers pourront se rejoindrent de nouveau.

-Ouais. Et je pense qu'ils vont tous essayer d'entré dans l'armée.

Il soupire.

-Tu ne vas pas recommencer.

-Et si. On est les chevaliers du temps après tout! Le seul moyen de se retrouver, c'est d'integré l'armée. C'est de notre devoir. Tu veux revoir Jana non?

-Et toi tu veux revoir ta petite soeur, chuchote t'il.

Je baisse les yeux, la gorge serrée.

-Oui. Si j'integre l'armée, mon rang social serra bien plus élevé. Je pourrais alors la cherché plus facilement.

Il ne dit rien et je comprends qu'il réfléchis. Après un long silence, il se redresse et souffle sur la lanterne. L'obscurité gagne la pièce et seule la douce lumière des étoiles perçant entre la lucarne parvient à éclairé légèrement nos visages.

-C'est d'accord. Bonne nuit Clémen...je veux dire Clém.

Je souris doucement.

-Bonne nuit Etienne.

Demain sera le début d'une nouvelle aventure. Et ce ne serra pas une course contre la montre cette fois-ci. Mais une guerre. Et ma mission n'est pas de relançer le temps. Mais d'empêcher cette bataille, qui a déjà débuter. Et de sauver Andréa.

A suivre...

It's time (TRILOGIE)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant