Je gardais la taille de Ruby entre mes bras, nos jambes nues entremêlées. Cela faisait longtemps que mon téléphone vibrait à côté de lit mais je refusais de me lever. Je serrais Ruby contre moi et elle ouvrit les yeux.
- Eteins ton portable Sam ! grogna-t-elle.
- Ouais, faut que j'y aille.
- Non, restes là, râla-t-elle.
- J'aimerais bien mais je vais rater mon avion si je reste là.
- Ainsi donc je t'ai démasqué ! Tu voulais juste profiter de mon entrejambe avant de pouvoir t'enfuir à tout jamais ! rit-elle.
- Ce n'est pas tout à fait faux. Sauf que je ne compte pas partir à tout jamais.
Elle se redressa alors que je me détachais d'elle et essayais de trouver mes sous-vêtements que l'on avait lancé dans toute la pièce pendant la nuit. Ruby me tendit mon boxer qui était prêt de la table de nuit. Je l'embrassais alors qu'elle attrapait mon téléphone :
- Oui monsieur ? Oui il arrive. Il vient de se réveiller. Ah, bon d'accord je lui dis.
Elle était morte de rire en raccrochant et je lui jetais un regard interrogateur pour qu'elle me dise ce qu'il se passait :
- Ton père t'attend déjà dans la rue.
Je lâchais un juron en me dépêchant de m'habiller, prenant mes affaires. Ruby s'était tu devant moi et je ne lui jetais un regard qu'une fois que j'avais ramassé toutes ses affaires. Ses yeux étaient larmoyant et je m'approchais d'elle en le prenant dans mes bras :
- Mais ne pleures pas.
Je riais de gêne en voyant les larmes dévaler ses joues et la prenait dans mes bras en embrassant ses joues.
- Je vais revenir hein.
- T'as intérêt, sinon je te coupe les jambes pour que tu ne partes plus jamais.
Je l'embrassais une dernière fois et je lui chuchotais dans l'oreille :
- Ne le répètes pas à personne mais... Je t'aime.
Elle ouvrit la bouche comme pour me dire quelque chose mais tira mes cheveux vers elle et m'embrassa fougueusement.
- Faut que j'y aille, je t'appelle dès que j'appelle dès que je suis arrivé là-bas.
Elle hocha la tête en m'embrassant une dernière fois et je sortis de la chambre, mon sac à dos sur les épaules. Je descendis les escaliers et passais la porte sans réveiller Mathieu qui dormait sur le canapé sa nouvelle teinture rouge jurant avec la couleur belge du canapé. Je rentrais dans la voiture de mon père en le saluant :
- Tu en as mis du temps !
- Le réveil était compliqué, m'excusais-je.
Il me jeta un regard amusé et démarra le moteur pour m'emmener à l'aéroport.
- Je vais être bien seul à la maison si tu n'es pas là.
- Essayes de ne pas tout faire cramer en mon absence.
Il hocha la tête tout en continuant de regarder la route. Une fois garé dans l'aéroport, mon père me descendit mes valises qu'il avait chargé dans la voiture ce matin. On avait encore une heure d'attendre alors on alla enregistrer mes bagages et mon père m'acheta un petit-déjeuné. Mon ventre criait à la famine alors qu'on s'asseyait à une table dans le hall, attendant notre café. Un serveur lassé de son boulot posa les deux tasses de café et une assiette de bacon. Je commençais à manger, remplissant mon ventre avec autre chose que de l'alcool.

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Tomboy.
Ficção AdolescenteComment est-ce que ça a commencé ? Je n'en sais rien. Pourquoi ? Je ne sais pas non plus. Et si je l'accepte ? Cela dépend de la situation, hors de chez moi, je suis à l'aise avec mes parents je le cache. Ne dites pas que je suis lâche, vous serez e...