Unforgettable love - B.W.S fiction (Crazy in love T.2) [En pause]

" We're so different..." part.1

[ Point de vue de Kate, Hopital de Birmingham ]

-... : Oui, Nat calme toi, é-écoute moi ! Dit une douce voix. Elle pourra quitter l'hopital dès son réveil, je me suis arrangé avec mon superieur et je vais m'occuper de la paperasse. Vous deux vous rentrerez vous reposez d'accord ? Je ne vais pas rentrer trop tard ce soir !

-... : ...

-... : Je ne rentrerai pas trop tard ce soir. Je dois y aller, je t'aime !

-... : Je t'aime aussi... Répond t-elle tristement.

Une porte s'ouvre puis se ferme. J'ouvre les yeux petits à petits, la lumière étant bien trop forte à mon goût. Je fixe d'abord le plafond, puis je me redresse doucement. Un sentiment de déjà vu s'empare de moi lorsque je comprend ou je me trouve. Ma mère se trouve à mes côtés, je la détaille un moment. Elle arbore le même air que lorsque je venais de me reveiller du coma. Un teint pâle, des yeux rougis par la tristesse et le sommeil. Mais cette fois quelque chose s'est ajouté à son air, elle m'a l'air totalement effondré. Je ne l'ai jamais vu ainsi, mais je peut comprendre ce qu'elle ressent. Moi actuellement je ressent un vide dans ma poitrine, et surtout beaucoup de colère.

Lorsque ma mère remarque que je suis réveilé elle s'approche de moi et me prend dans ses bras. Je sent ses larmes coulés sur mon dos, j'ai aussi envie de pleurer mais je n'y arrive pas. C'est comme si mes yeux était sec, qu'il n'y avait plus de larmes. Physiquement je suis présente mais je suis mentalement absente. C'est comme si ma grand mère avait emmené avec elle un bout de mon coeur. Je reciproque l'étreinte de ma mère en lui frottant le dos pour lui montrer que je suis avec elle et qu'elle peut se reposer sur moi.

Une demi heure plus tard, nous voila prête à quitter l'hopital. Liam est revenu deux fois dans la chambre pour serrer ma mère dans ses bras et m'analyser. Il m'a expliquer pourquoi je me trouvais couché dans ce lit d'hopital. "Tu as eu un surplus d'émotion, un choc, et tu t'es évanouie, heureusement que j'arrivais au même moment et que j'ai eu le reflexe de te rattraper car sinon tu aurai surement eu une commotion cerebrale si ce n'est pas plus" Voila ce qu'il m'a dit.

Ma mère étant en incapacité de s'arrêter de pleurer, je décide de prendre le volant de sa voiture. Le trajet se fait dans le plus grand des silence, les seuls bruits perceptible sont les sanglots étouffés de ma mère. A chaques sanglots de sa part, mon coeur se déchire un peu plus, il me rappelle que ma grand mère est bel et bien partie et que ce n'est pas un rêve. J'aurai tellement aimé que ce ne soit qu'un cauchemard, un putain de cauchemars... Je suis consciente que c'est le cycle de la vie et que je n'y peut rien mais je n'arrête pas de me dire que c'est injuste.

Lorsque nous rentrons dans l'appartement, ma mère m'embrasse le front et me dit qu'elle va prendre une douche puis se coucher. Moi je vais m'installer dans le canapé, ou je m'assois en tailleur. Je reste un long moment dans cette position à fixer les gouttes de pluies dégoulinant sur la fenetre.

* Kiss me thru the phone... *

Je regarde mon téléphone, le numéro de Bradley s'affiche à l'écran. J'hésite à lui répondre car je lui en veut, je lui en veut de ne pas avoir été présent lorsque j'avais le besoin de lui. Il est la personne dont j'avais le plus besoin hier soir, celui sur qui je suis censé me reposer. Mais il n'était pas la. Pourquoi ? Je ne sais même pas...
La sonnerie arrive à sa fin. Je n'ai pas répondu. Je n'ai pas envie de lui parler aujourd'hui. Même si il est inévitable que je le vois aujourd'hui.

Quelques heures plus tard, je me lève du canapé pour aller voir ma mère et l'informer de mon départ. Quand j'entre dans sa chambre, je la trouve endormie sur son lit alors je lui dépose un mot sur sa table de chevet, en espérant que je sois de retour avant son réveil. Je quitte le duplex pour me rendre à mon appartement ou une confrontation avec Bradley me sera inévitable. Je prend le premier bus, qui m'emmène au plus près de chez moi. Une vingtaine de minute plus tard me voila en bas de mon appartement. Je prend une énorme respiration avant d'entrer dans le hall. D'ordinaire je prend l'ascenseur mais aujourd'hui j'opte pour l'escalier. Je ne me presse pas afin de repousser le plus possible la confrontation.