IVY

Chapitre 32

Je redescends rapidement et décide que c'est le moment pour nous de partir.

Hailey : (En anglais) Bon, en tout cas je suis désolée pour Andréa. Les garçons sont tous partis au travail.
Ivy : Oh c'est pas grave, elle pourra toujours les rencontrer plus tard.
Hailey : Oui c'est vrai.

Je la regarde en souriant.

Ivy : Bon, nous on va devoir y aller sinon on aura le temps de rien faire aujourd'hui.
Hailey : Oui allez filez !!!

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Nous arrivons à l'hôtel, et à peine avons nous fermé la porte qu'Andréa me saute dessus. Elle m'embrasse avec passion mais surtout envie. Et comment vous dire qu'après tout ce temps, cela m'avait vraiment manqué.

Andréa : Bon, vu qu'il y a un bain ... ça te dirait d'en prendre un avec moi ?
Ivy : Absolument.
Andréa : Je vais le faire couler, attends moi là.

Pendant ce temps là, je recherche quel genre d'activité il y a à faire pas loin d'ici. Mais surtout je cherche de bons restaurants pour lui en mettre plein la vue.
Mais ... mon intérêt pour mon téléphone n'est plus lorsque je vois ma sublime petite amie devant moi complètement nue.

Andréa : C'est prêt, tu viens ?

Alors, sans un mot de plus je la suis jusque dans la salle de bain et m'installe avec elle dans un bon bain chaud. Qui aurait pu tourner à quelque chose d'encore plus chaud.

Mais puisque d'après elle la salle de bain n'est pas l'endroit pour ça, nous sommes restées là à nous câliner quelques minutes avant que je ne la laisse prendre une douche seule pour aller m'allonger sur le lit.

[Elle s'est séchée avant les potes hein]

Mais je n'ai pas vraiment le temps de faire quoi que ce soit qu'Andréa arrive dans la chambre simplement vêtue d'un peignoir de bain.
Elle vient à mon niveau et monte sur le lit avant de se mettre à califourchon sur moi. Oulah ... mais j'ai vraiment chaud là.

Andréa : J'ai pas très envie de visiter la ville ... tu m'en veux pas si j'ai d'autres plans ?
Ivy : Je veux voir ça.

Elle se met à m'embrasser langoureusement pendant que je lui retire son foutu peignoir qui fini bien vite à l'autre bout de la pièce. Je parcours son corps avec mes mains avant d'échanger nos positions. Pas vraiment satisfaite qu'elle soit au dessus de moi ... bien que la vue soit à couper le souffle.
À cet instant précis, c'est le sien que je compte bien couper.

Je l'embrasse et descends mes baisers pour embrasser tout son corps. Ici on ne baise pas, on fait l'amour passionnément c'est différent.
Ayant toujours du mal à me faire à l'idée que je suis enfin avec elle, mes gestes sont un peu hésitants mais je parviens à reprendre le contrôle.

Mon regard plongé dans le sien lorsqu'elle vient, son corps allongé sous le mien.
Je crois que je suis folle de cette fille.

[Désolée de couper les best parts]

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Andréa : Ouah, c'est vraiment magnifique ici mon ange.
Ivy : Mais tout comme toi.

Assises à la table d'un restaurant avec une vue des plus somptueuses, la seule chose qui attire mon regard, c'est elle.
Nous discutons de tout et de rien, main dans la main, faisant le point sur nos vies en attendant un serveur.

Andréa : Elle est vraiment belle ta colocataire. Et je me disais ... hum ... t'es sûre qu'elle aurait pas un penchant pour les femmes ?

Elle fait une petite pause avant de reprendre sur un ton accusateur.

Andréa : Ou un penchant pour toi directement ?

Je ne sais pas quel genre de regard j'ai pu lui lancer à ce moment là, mais j'ai manqué de m'étouffer avec ma salive.

Ivy : Quoi ? De quoi tu parles ?
Andréa : Beh ouais chais pas vous avez l'air complices même plus que tu ne l'es avec moi.
Ivy : Non mais attends là ! Alors pour toi, parce qu'une fille rigole avec moi elle veut forcément m'avoir dans son lit ? Super image des femmes.
Andréa : Ivy, c'est pas ce que je voulais dire.

Je la regarde dans les yeux pour savoir si elle se fout de ma gueule.

Ivy : Andréa, je rigole de temps en temps avec elle c'est tout. Toi, tu es ma petite amie, on a une certaine histoire, on s'aime. Mais peut être que cette complicité, si tu ne la vois pas, c'est parce que tu m'as un peu abandonnée pendant quelques temps.
Andréa : Tu vas pas recommencer ?
Ivy : Alors commence pas avec ta jalousie très mal placée.

[Ambiance on fleek]

Je la vois qui reste bouche bée. On ne commence pas à chercher la merde si on ne peut pas assumer de la trouver.
Et puis quoi, c'est vrai lorsque je dis qu'entre Hailey et moi il n'y a rien.

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Après un repas passé dans le silence, arrivées à l'hôtel, ma petite amie refuse toujours de m'adresser la parole. C'est pourtant moi qui ne devrais pas lui parler vu ses actes dignes d'une enfant.

Ivy : Andréa ?

Elle me regarde dans les yeux. Son regard semble être plein de tristesse, de peur, d'appréhension et de culpabilité. Je peux vraiment percevoir tout cela en même temps dans un seul regard.

Et sans m'adresser un mot, elle va dans la salle de bain et n'en ressort que 10 minutes plus tard avant d'aller s'allonger sur le lit sans m'adresser la parole encore une fois et sans me regarder.
Quelques minutes après elle, je fais pareil et me dépêche d'aller me coucher. Elle me tourne le dos, alors je lui embrasse le cou tendrement.

Andréa : Bébé pas ce soir.
Ivy : Qu'est-ce qu'il y a ?
Andréa : (En se retournant) Rien, tout va bien mais je suis un peu fatiguée donc s'il te plaît, pas ce soir.
Ivy : Je voulais juste te faire un câlin tu sais.

Je la prends dans mes bras, lui embrasse le front et me mets à penser, trop penser.
Je pense à cette connasse de Hailey qui ne m'a même pas dit qu'elle parlait aussi bien le français. Si bien que je me dis que plus d'une fois elle a dû ouvertement se foutre de ma gueule. Putain quelle conne je suis.

Et sur cette pensée, j'embrasse une nouvelle fois le front de ma dulcinée et m'endors contre elle.

[Pray for Ivy]

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Mais allô !!! On en parle de la Andréa qui se prend pour quelqu'un ?
Je la déteste alors qu'elle existe pas la meuf.