Chapitre 44

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Andréa : Mais tu sais, moi je n'aime que toi. Encore aujourd'hui, quand je te vois j'ai envie que tu me fasses ressentir toutes ces choses que lui ne sait pas me faire ressentir.
Ivy : Mais la seule chose que tu m'inspire c'est de la haine.
Andréa : Arrête, tu sais comme moi qu'on pourrait tout faire repartir comme avant.

Je la regarde s'approcher de moi lentement et sans que je n'essaie de la repousser, son corps se retrouve contre le mien. Puis ses mains se posent sur mon visage et ses lèvres viennent trouver les miennes.

Le baiser est assez doux mais je sens que de son côté, elle a envie de plus. Envie de quelque chose de charnel et de passionné alors que pour moi, ce baiser volé sera le dernier. Alors je la repousse et me recule de son étreinte.

Andréa : Tu fais quoi ? Pourquoi tu me repousses ?
Ivy : Parce que je mérite mieux.
Andréa : Ça veut dire quoi ça ?
Ivy : Que tout ce que tu fais c'est tromper les gens Andréa. Là encore, tu m'embrasses, tu me fais des avances tout en sachant que tu es en couple et que tu m'a déjà trahie par le passé.
Andréa : Mais c'est toi que je veux Ivy !
Ivy : Il fallait y penser quand tu m'avais.

Je prends mon téléphone, arrête l'enregistrement audio et l'envoie à Diego.

Andréa : Pourquoi tu parles comme si j'étais la seule coupable dans notre histoire ?
Ivy : Pardon ? À quel moment je t'ai fait du mal ?

Elle ne répond pas mais réfléchis à ce qu'elle pourrait me dire.

Andréa : On était deux pour ce baiser qu'on vient d'échanger donc si ça se sait, je vais dire que tu m'as forcée.
Ivy : Mais qui va te croire ? Personne Andréa. Parce que tu es comme ça, tu trompes les gens en permanence.
Andréa : Dégage d'ici.

C'est à ce moment là que quelqu'un frappe à la porte. Right on time j'ai envie de dire.

Andréa : LES TOILETTES SONT AU BOUT DU COULOIR !

La porte s'ouvre et laisse apparaître Diego ... je ne pense pas qu'il cherchait les toilettes mais la scène qui va suivre sera sûrement mémorable. En tout cas pour moi, voir le regard apeuré de mon ex en voyant son copain débarquer restera mémorable. Eh oui, elle a été prise à son propre jeu.

Ivy : Bisous les tourtereaux, en vous souhaitant une bonne soirée et courage Andréa.
Andréa : Diego ! Je te jure que c'est pas ce que tu crois !
Diego : Bonne soirée Ivy.

Il est venu fermer la porte derrière moi tandis que je suis partie le sourire aux lèvres.
Me voilà donc en train de courir pour aller trouver Elisa qui est toujours avec Nico.

Elisa : Alors ?
Ivy : Ça a marché !

Je lui tends la main pour qu'elle me fasse un check mais elle regarde ma main avec dégoût.

Elisa : Ah non chuis désolée mais je sais pas où c'est allé tout ça et je veux pas de microbes.
Ivy : Meuf il s'est rien passé de sexuel.

Je ris face à ma meilleure amie et tous les trois avec Nicolas, nous partons en direction d'une autre fête et c'était parti pour la deuxième phase de notre petite soirée.

Durant ce petit trajet en voiture, je me sens libre, libre de m'être vengée. Enfin, c'est peut être un bien grand mot mais l'avoir vue se faire attraper et paniquer et qu'elle se sente humiliée, ça me rend bien. C'est cruel je sais mais j'en ai tellement souffert qu'elle ne mérite pas mieux.

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Elisa : Et elle t'as soulevée au sens propre ! Putain meuf t'es mon idole.
Nicolas : Allez stop l'alcool pour ce soir.
Elisa : Je suis pas bourrée c'est bon Nico.
Ivy : Elle est juste courageuse.

Elle me sourit, me fait un clin d'œil et pleine de "courage" elle prend le visage de Nicolas dans ses mains et l'embrasse. Yaaaas queen !

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À 5 heures du matin, je suis rentrée chez moi totalement fracassée de la nuit de folie que j'ai passée. La fête où nous sommes allés était tellement bien que j'aurais voulu y rester encore plus. Mais voilà, j'étais fatiguée et bien trop bourrée pour pouvoir rester.

J'entends le bruit de l'aspirateur et c'est avec ce son horrible que je commence ma journée. Avec un horrible mal de tête en cadeau, je me lève difficilement et croise ma mère dans le couloir.


Victoria : La prochaine fois que tu rentres tard tu pourras faire moins de bruit Ivy ?
Ivy : La prochaine fois que je rentre tard tu pourras ne pas passer l'aspirateur si tôt Victoria ?
Victoria : Il est 15h.
Ivy : Ah oui d'accord ... désolée j'étais complètement bourrée hier.
Victoria : C'est ce que j'ai cru comprendre.
Ivy : Et sinon, où est Cloé ?
Victoria : En bas.

Elle commence à partir mais se tourne à nouveau vers moi avec un sourire en coin.

Victoria : Ah et vu que ce soir c'est ton dernier soir ici, on va aller au restaurant tous les 4 d'accord ?
Ivy : (En souriant) Je suis totalement pour.

Et après cette petite discussion, je descends manger quelque chose et je croise Cloé dans la cuisine. Je lui embrasse la joue mais elle me repousse.

Cloé : Tu pues l'alcool ! Vas à la douche !
Ivy : Laisses moi manger d'abord.

Alors je prends des cachets parce que ce vilain mal de tête ne partira pas tout seul, je mange des restes de pâtes qui trainent dans le frigo et je bois énormément d'eau comme si cela allait effacer tous mes péchés.

Cloé : T'as mangé maintenant vas te laver !

Alors sans plus tarder, je cours prendre une douche et surtout me brosser les dents et mon dieu ce que ça peut faire du bien.

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Puisque je dois être bien habillée pour cette petite soirée, j'ai décidé de mettre une robe. Mais pas n'importe quelle robe, LA robe. Celle qui me fait une poitrine de ouf et un cul à tomber.

Alors croyez moi que je ne me suis pas privée de me prendre en photo 50 fois pour envoyer LE snap parfait à une seule personne que je veux savoir en train de baver devant.

Victoria : C'est la 100e photo que tu fais en 1 minute là.

Je me tourne prise sur le fait et vois ma mère dans le salon. Oups ... elle m'a donc vu faire la star. En même temps quand on a un grand miroir comme ça et un corps comme le mien, on ne peut pas priver ses fans d'une photo parfaite.

Et hop, cadeau Hailey ...

IVYOù les histoires vivent. Découvrez maintenant