Chapitre 58

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Je répète chaque mot de sa phrase en boucle dans ma tête tout en la regardant dans les yeux et ce sans bouger.

Cinq minutes sont passées depuis que ces mots sont sortis de sa bouche et je n'ai toujours pas bougé.
Pourquoi ? Je n'en sais rien.
Je suis incapable de bouger, de réagir à ce qu'elle m'a dit et encore plus incapable de parler. Est-ce de la peur ? Je ne sais pas je ne comprends pas ce qui m'arrive.

Tout d'un coup, tout tourne vite et mes yeux sont rivés sur mon amante avec une panique en moi que je ne saurais décrire.

Hailey : Ça va ? Tu as besoin d'air peut être ? Un peu d'eau ?

Et tout d'un coup ... plus rien ...

******************************

Hailey : ELLE EST RÉVEILLÉE !

J'ouvre un œil et la lumière blanche m'explose littéralement la pupille alors je referme mes petits yeux fatigués.

Ivy : Hailey ? T'es où ?

Je ressens sa main chaude se glisser entre les miennes et ses douces lèvres s'écraser contre mon front.

Hailey : Dieu merci tu es réveillée.
Ivy : De quoi tu parles ?
Hailey : J'ai cru que tu allais mourir.
Ivy : Hein ? Quoi ?

De quoi parle t-elle ? Où suis-je ? Que m'arrive t-il ?

Avant qu'Hailey puisse répondre mes questions et m'expliquer le pourquoi du comment, un petit groupe d'infirmières entrent dans la chambre pour m'expliquer ce qu'il s'est passé et toucher aux machines qui m'entourent.

Et tout le long de cette explication, Hailey n'a pas lâché mes mains ni son regard inquiet posé sur moi comme si j'allais mourir.


Infirmière : Nous allons vous garder jusqu'à demain si après les tests nous jugeons bon de vous laisser partir.
Ivy : D'accord ...
Infirmière : En tout cas, c'est une bonne amie que vous avez là, elle vous a sauvé la vie.

Et le petit groupe est parti, nous laissant ... ENTRE AMIES. Mais je ne comprends toujours pas comment cela a pu m'arriver.


Hailey : (Les larmes aux yeux) J'ai eu si peur Ivy.
Ivy : Eh je suis là tout va bien.
Hailey : Si tu avais vu ton état, tu avais de la bave partout, les yeux retournés, tu convulsais. T'as même arrêté de respirer putain. Je j'avais si peur, en plus ... on était nues toutes les deux et je ... j'ai vraiment eu si peur de te perdre tu peux pas savoir. J'ai vu ta mort devant mes yeux je pensais que tu allais partir c'était tellement violent.
Ivy : Je suis désolée que tu aies dû voir ça, vraiment désolée je suis là maintenant.

Ses yeux pleins de larmes me regardent comme si ils me regardaient pour la toute dernière fois. Et sans plus attendre, elle répond à notre besoin à toutes les deux et colle ses lèvres aux miennes, me replongeant instantanément dans l'intensité du moment unique que nous avons passé hier soir.

Ivy : Attends ... les garçons m'ont vu nue ?
Hailey : Disons que j'étais tellement en panique que c'est pas vraiment la chose qui m'importait le plus et à eux non plus.
Samuel en a pas dormi de la nuit il en est encore traumatisé.

Ivy : Je suis tellement désolée, j'ai jamais vécu ça auparavant à part une fois où je me suis cogné le petit orteil dans le coin du lit de mes parents et je l'ai regardé, il était cassé et douloureux et d'un coup, je suis tombée dans les pommes et bim convulsions et tout.

[Si vous avez jamais vu personne convulser je vous le souhaite pas]

Hailey : Et hum, tu m'excuseras mais j'ai envoyé un message à ta sœur pour lui parler de ton état une fois que les médecins m'ont dit que tu allais t'en sortir. Je ne voulais pas l'alarmer mais qu'elle soit au courant.
Ivy : Merci de m'avoir sauvé la vie, je pourrais jamais assez te remercier parce que même dans la panique tu as réussi.

Je la regarde droit dans les yeux et j'ai envie de l'épouser directement, en si peu de temps elle a réglé tous les problèmes de ma vie. Sauf mon plus gros défaut ... celui d'être une grosse gouine.
[J'aime trop ce mot il est grave drôle et j'ai le droit dle dire]

Ivy : Tu veux m'épouser ?
Hailey : (En riant) C'est plutôt à moi de te dire ça vu comme tu m'as baisée hier.
Ivy : Ohhh madame a été "baisée" pour la première fois de sa vie.
Hailey : (En rougissant) Ça m'a rendue amoureuse carrément.
Ivy : (En faisant un clin d'œil) J'ai pas eu besoin de sexe pour ça.

Elle me regarde tellement fixement qu'on pourrait croire qu'elle lit mes pensées. Mais on se comprend tellement que cela ne me choquerait pas.

Hailey : Je voulais pas me presser mais je crois que t'es la bonne sincèrement. Avec toi je me sens si bien ...
Ivy : Sauf quand je fais une crise d'épilepsie.

Elle se met à rire avec moi.

Hailey : Tu gâches touuut. Non sérieux, je veux que tu sois ma copine. Je veux que tous les soirs tu dormes dans mes bras, que le matin tu m'embrasses avec ton haleine de mort je m'en fous ! Je veux te bouffer la chatte librement quand on en ressent l'envie sans qu'on se dise après "ahah no homo".

J'éclate de rire parce que c'est le discours le plus chaotique de l'histoire. Mais chaque mot est la définition de ce que je ressens ... même les parties pas glam.

Hailey : Sans déconner, j'ai envie de pouvoir t'aimer librement sans me cacher dans la rue, dans notre maison et encore moins sans te le cacher. J'ai tout le temps envie de t'embrasser, envie de te dire que je t'aime, envie de te sentir là parce que tu sens tellement bon putain. Ça me fait passer pour une folle mais je te le redis. Je suis vraiment amoureuse de toi Ivy !

Je reste encore bouche bée devant sa déclaration et lui réponds par le plus langoureux des baisers.

Ivy : Je suis sincèrement amoureuse de toi Hailey. On va se laisser porter et on qui sait où on arrivera.
Hailey : Quoi qu'il arrive, un jour je vais t'épouser je te le dis. C'est sûr, j'en suis persuadée.

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Salut mes PD !

Et à dans 4 mois lol !

IVYOù les histoires vivent. Découvrez maintenant