Allongée sur mon lit, je pense à cette soirée. Tristan est resté manger avec nous suite à l'intervention de Guenièvre. On a créé les comptes sur les réseaux sociaux les plus populaires. Il m'a aussi aidé dans mes devoirs. Je croyais que ce serait plus difficile, mais je comprends tous comme si c'était moi qui ai inventé la totalité de ce que je dois apprendre. J'ai même expliqué deux, trois choses à Tristan. Je dirais presque nous sommes devenus amis. Presque. Il ne faut pas exagérer les choses en plus.
Suite à notre petit accident, une atmosphère a pris place dans la chambre pendant deux petites minutes avant que tout redevienne normal. C'est assez gênant et ça m'a rappelé l'accident que j'ai eue avec Arthur.
Il faisait nuit noire et c'était un soir de pleine lune. On racontait, à l'époque, que la nuit de pleine lune été maudite. Tous les démons maléfiques sortaient pour tuer. Durant cette nuit, toute personne en dehors d'une habitation serait tuée dans d'affreuses souffrances. Les gens avaient peur, mais il n'y avait rien à craindre. Bref, ce jour-là, j'avais été au château, déjeuner avec mon meilleur ami et nous avons passé l'après-midi ensemble pour qu'il puisse ne pas assister à une réunion d'état qui s'annonçait tout sauf amusante. J'étais donc sa couverture. Quand nous avons décidé qu'il était temps que je rentre, et que la réunion était terminée, nous avons découvert que la nuit était tombée. Arthur a alors insisté pour que je reste pendant la nuit. Il a fait préparer un lit dans des appartements alors que le château en comptait plein d'autre. J'ai essayé de refuser, mais il a invoqué l'ordre royal et j'ai été obligée d'obéir. On ne peut pas refuser d'obéir à un ordre royal à moins de vouloir mourir décapité sur la place public. Arthur n'aurait jamais fait cela, mais son père, oui. Ils étaient durs à l'époque quand il s'agissait d'autorité. "Les fondations d'un empire reposent sur l'autorité. Soit tu obéis soit tu meurs quel que soit ton rang ou ta proximité que tu as avec la famille royale" cette citation du père d'Arthur résume parfaitement son état d'esprit. S'il avait eu un autre fils, il aurait très bien pu tuer Arthur pour son insoumission. Je suis donc restée dormir dans ses appartements. Nous avons discuté et suite à un moment émouvant, sur la mère d'Arthur, nous nous sommes pris dans les bras. Des serviteurs sont arrivés au même moment et ont cru que cette étreinte avait un but non amical et que l'on s'embrassait. Quand les serviteurs ont quitté la pièce après avoir déposé le repas sur la table, Arthur et moi n'avons pas prononcée un mot durant tout le dîner avant d'éclater de rire et de faire réapparaître la bonne humeur. Quelques ragots ont circulé sur cette aventure, mais Arthur a vite rétablie la vérité. Quelques personnes croyaient quand même qu'Arthur et moi étions amoureux, mais je ne m'en plaignais pas vu qu'on me traitais différemment, presque comme une personne de la famille royale.
C'est ce qui s'est passé avec Tristan. Les ragots en moins. Pendant deux minutes, nous n'avons pas prononcé un mot puis ensuite nous avons ri et ri encore. Au repas, par contre, nous avons été sérieux. Il faut dire aussi que nous n'avons pas pu faire la moindre blague, car Robin et Guenièvre lui ont posé un véritable interrogatoire. À croire que Tristan et moi allions-nous marier. Il a été poli et a répondu à toutes les questions aussi nombreuses soient-elles. Robin a ensuite raccompagné Tristan et m'a obligé à monter dans ma chambre comme l'exige un père de sa fille. Tristan vient de partir, car j'entends le moteur de son scooter s'éloigner.
Guenièvre : Blanche, je peux entrer ?
Ma sœur passe sa tête dans le petit espace qu'elle vient de créer en ouvrant ma porte sans ma volonté.Blanche : Oui, bien sûr. Je t'en prie ouvre la porte et entre dans la chambre maintenant que tu as mon autorisation.
Guenièvre : Blanche...
Elle soupire, un petit sourire amusé aux lèvres.
Guenièvre : Blanche, tu connais l'existence du zong.
Blanche : Oui, vous l'avez eu avec Robin.
Guenièvre : Je crois que tu l'as eu avec Tristan.
Blanche : Quoi ? Non, c'est impossible.
Guenièvre : Blanche, j'ai vu tes yeux montrer la présence du zong.
Elle a tort. Forcément. C'est impossible que Tristan et moi avons zongé. Nous nous connaissons à peine et puis il ressemble beaucoup trop à Arthur pour que nous ayons zonger. Ça ne se contrôle pas, certes, mais je le saurais quand même si j'avais zongé. Guenièvre le savais, elle. Or, moi, je ne ressens rien de différent.
Blanche : Tu as rêvé.
Guenièvre : Blanche...
Blanche : Tu as vu Tristan et tu as cru voir Arthur. Tu étais sous le choc et tu as donc cru voir le zong, mais tu as rêvé. Je te comprends, ça tu as fait un choc, mais Tristan et moi n'avons pas zongé. Jamais.
Guenièvre : Si tu le dis, mais je resterais que cette conviction. Dans quelques mois, on en reparleras.
Elle sort de la chambre en fermant la porte et en effectuant ce geste, me laissant seule avec mes doutes. Je ne peux pas avoir zongé. C'est impossible. Et encore moins avec Tristan.
Je m'endors avec une seule idée en tête : je n'ai pas zongé. Le sommeil met fin à cette journée bien trop agitée à mon goût.
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Alors, déjà joyeux fêtes des morts ou Halloween comme vous préférez 🎃🎃💀👿👾👽👹👻👺💀👿👾👺👻👹J'ai eu du mal à poster parce que je n'ai pas internet et j'ai donc du recopier tout mon chapitre sur mon portable. Mais je l'ai fait. Par contre, je ne suis pas sûre de pouvoir poster demain. Puisque je serais très occupée et que le chapitre suivant est tréééééééés long. Si j'ai du réseau je poste, sinon il faudra attendre.
Sinon vous allez bien ?

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Arthur, Tristan et moi.
VampireVous croyez tous connaître les vampires. Mais vous ne connaissez rien d'eux. Les vampires ont, durant longtemps, étaient considérés comme des monstres puis depuis quelques années, ils sont les héros des histoires. Des personnes bienfaisantes. Des...