J'arrive en cours d'histoire avec dix bonnes minutes de retard. Le prof va sûrement être en colère contre moi. Peu importe. J'ai l'habitude avec lui. Je suis à quelques mètres de la porte quand le proviseur sort de la salle. C'est bizarre. Elle ne sort que très rarement de son bureau et quand elle sort c'est mauvais signe. Très mauvais signe. Les élèves vont toujours la voir dans son bureau et quand c'est le cas, vous pouvez dire bonjour aux heures de colle et au revoir la liberté. La voir est vraiment problématique. Très problématique.
Je me cache et attends qu'elle s'éloigne et alors que le professeur Bloondtis, le prof d'histoire, commence à fermer la porte, je me glisse à l'intérieur de la pièce et souffle un « désolé pour le retard » par pûre politesse. Il a l'habitude avec moi. Je n'arrive jamais à l'heure malgré tous mes efforts. Le truc c'est que je n'arrive jamais à être à l'heure, quelque chose me déconcentre toujours. Que ce soit de la nourriture, mon portable, un livre, un film ou encore mon ordinateur. Je suis toujours en retard, de quelques minutes, mais en retard quand même. En troisième, j'ai eu de la chance pour l'épreuve d'Histoire Des Arts, les profs étaient en retard. Je suis donc arrivé pile à l'heure, mais pour la première épreuve écrite, je suis arrivé deux minutes avant le début de l'épreuve, autant dire que j'ai eu énormément de chance. Déjà pour avoir pu passer les épreuves et encore plus pour avoir eu mon brevet.
Je m'avance vers ma table en constatant que la place habituelle de mon sac est occupée par une fille, une nouvelle sans doute. C'est peut-être, elle, la raison de la présence du proviseur. J'espère, car ça signifierait que personne n'a eu des problèmes dans la classe. Ce qui serait vraiment une bonne chose vu que notre classe n'est pas la meilleure du lycée. Loin de là.
Je la reconnais soudain, c'est la fille que j'ai bousculée pendant la pause. J'ai voulu me faire pardonner, mais j'ai dû partir précipitamment pour éviter d'être en retard, ce qui a encore loupé. J'aurais dû passer moins de temps devant mon casier pour pouvoir être à l'heure et savoir son nom.
Je croyais que je ne la reverrais pas et que je ne pourrais donc pas m'excuser, mais, finalement, j'ai de la chance. Je suis surpris de la voir pendant une seconde, mais je retrouve mon habituel air impassible. Je m'installe près d'elle tandis que son regard est surpris. Elle ne me regarde pas comme le font les autres filles qui m'observent comme si elles attendaient le bon moment pour me manger. Comme si j'étais un morceau de viande. Je ne m'intéresse pas à elles. Ce sont toutes des pots de peintures. Elles ont toujours trois tonnes de maquillages même en sport. Elles sentent le parfum, mais au lieu d'en mettre un peu pour sentir bon, elles s'en mettent énormément donc ça schlingue.
Non, ma voisine me regarde comme si elle a vu un fantôme. Elle doit vraiment m'en vouloir de l'avoir bousculé. Même si je l'ai fait involontairement, je m'en veux aussi un peu. Contrairement aux autres, elle ne semble pas être maquiller. Ses lèvres sont rouges, mais, d'après le peu de choses que je sais sur le maquillage, elle ne porte pas de rouge à lèvres. Sa peau laiteuse ne semble pas être recouverte ni de fond de teint, ni de poudre. Ses cils sont long, mais ne porte pas de trace de mascara. Ses yeux marron foncé contassent parfaitement avec sa peau blanche. Ses long cheveux noirs éden encadrent son visage et font un rappel avec ses yeux. Elle m'a l'air d'une taille moyenne et ne me semble ni trop maigre, ni trop grosse. Ses vêtements ne sont pas de grande marque, mais ils sont beaux et sont parfaitement à la mode. Cette fille a l'air de se foutre de la mode, mais en même temps d'y porter une importance plus ou moins grande. Je ne sais pas encore la grandeur de cette importance, tout dépendra des prochains jours. Elle est naturelle, mais magnif... elle n'est pas trop moche.
Tristan : Désolé.
Elle me lance un regard plein d'interrogation.
Tristan : De t'avoir bousculé et de t'avoir fait tomber.
??? : Ah euh...oui. Ce n'est rien t'inquiètes.
Tristan : Je m'appelle Tristan.
??? : Et moi Blanche.
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Arthur, Tristan et moi.
VampiroVous croyez tous connaître les vampires. Mais vous ne connaissez rien d'eux. Les vampires ont, durant longtemps, étaient considérés comme des monstres puis depuis quelques années, ils sont les héros des histoires. Des personnes bienfaisantes. Des...