11. Blanche

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  Nous arrivons chez moi vers 19 heures. Nous sommes jeudi et le jeudi, le café ferme plus tôt pour que les employés puisent profiter de leur soirée et se reposer avant le week-end. Nous avons passé plus d'une heure et demie dans le café, mais même avec ça, Tristan n'avait pas fini sa commande. Il avait presque fini, mais il n'avait pas fini. Comme nous avons fait la fermeture et que le chef n'était pas là, Tristan ne pouvait pas renvoyer la nourriture alors, pour ne pas en gâcher, nous avons dû faire un détour pour aller en donner dans une association qui donne gratuitement de la nourriture aux SDF. Juliette nous a laissé dix minutes de plus pour que Tristan finisse ses plats avant de nous jeter dehors « parce qu'elle doit se coucher tôt, ce soir. » nous a-t-elle dit. Si elle croit que je n'ai pas remarqué qu'elle s'est remaquillée et qu'elle est bien habillée sous son uniforme, elle se met le doigt dans l'œil. Je suis certaine qu'elle va retrouver son Roméo. Quoi qu'il en soit, nous avons perdu deux heures à cause de Tristan.

   Guenièvre prépare, comme à son habitude, le dîner et ne nous a pas entendu arriver. Robin doit être dans la forêt qui entoure notre maison. Il adore y aller, car ça lui rappelle de bons souvenirs. Les souvenirs de sa vie d'humain. Tristan, lui, est dans ma chambre en train de recopier les exercices que j'ai fait au café. Et moi, je suis en train de lui installer sa chambre. Il m'a proposé de le faire lui-même, il a carrément insisté pour le faire, mais j'ai refusé. Déjà, pour qu'il ait le temps de recopier les exercices avant le repas, mais aussi et surtout parce que j'adore faire les lits et les tâches ménagères en général. Je trouve ça reposant. Je me sens à ma place quand je fais les tâches ménagères. Ça veut dire qu'on est installé et qu'on ne partira pas maintenant. Il faut dire aussi que j'ai été élevée, selon les coutumes du Moyen-Âge donc les femmes devaient faire les ménages, la cuisine et s'occuper des enfants.

Tristan : T'as fini de me préparer ma chambre ?

   Je me retourne et le remarque dans l'encadrure de la porte. Depuis combien de temps est-il là ?

Blanche : Ça se voit, non ? Ta chambre est limite mieux que la mienne.

   Je montre son lit impeccablement fait et la pièce rangée d'un geste de la main.

Tristan : Bien, tu auras le droit de manger, ce soir.

Blanche : Tu as cru que j'étais quoi ? Ton chien ? Ton esclave ? Ou comment ça se passe ?

   Je retourne vers son lit pour le finaliser.

Tristan : « Mon chien » ça m'a l'air pas mal mais « mon esclave » me tente bien aussi.

   Le son de sa voix est de plus en plus forte signe qu'il se rapproche.

Tristan : Prends le nom que tu veux tant que t'es à moi, j'm'en fous.

   Il a murmuré ces derniers mots au creux de mon oreille. Je suis surprise tout d'abord, car je suis dos à lui. La surprise me fait frissonné. Je me retourne et retrouve mon calme quand mes yeux s'ancrent dans les siens.

Blanche : Je suis ta meilleure amie et c'est déjà bien suffixant. Si je dois en plus te servir... non merci j'aimerais rester en vie pendant encore de nombreuses années alors que si je suis à ton service, je suis sûre de vouloir me suicider en moins d'un mois.

   Il me regarde, soupire et dépose sa tête sur mon épaule.

Blanche : Mais se pourrait-il que tu souhaiterais que la rumeur soit fondée ?

Tristan : Oui... mais pas avec toi, désolé. Ce lit fera une bien meilleure copine que toi.

   Nous éclatons tous les deux de rire.

Tristan : Tu pourras lancer la rumeur dès demain au lycée, si tu veux : « Tristan sort avec un lit et c'est le plus beau couple de l'année ».

   Sur ces dernières paroles, il essaye d'imiter ma voix sans succès. On dirait plutôt un couinement.

Blanche : J'espère que ma voix ne ressemble pas à ça quand même.

   Je tourne la tête vers lui et remarque qu'il tient mon portable. Je ne sais pas comment il l'a pris dans la poche de mon pantalon. Je ne me suis aperçue de rien. Quand de mon portable, nos voix sortent les paroles que l'on vient de dire, je me doute qu'il a pris un Snop.

   J'explose de rire, bientôt suivi de mon meilleur ami. Ce fou rire continue même quand nous descendons au rez-de-chaussée pour manger. Nous arrivons à nous calmer qu'après être arrivés en bas de l'escalier.

   Le temps s'est rafraîchie. A l'étage, il fait bon mais j'avoue qu'ici, j'ai un peu froid. Le fait que je sois en débardeur, ne doit pas m'aider beaucoup à avoir chaud.

Blanche : Je reviens, je vais chercher un gilet.

   Je remonte l'escalier en récupérant mon portable au passage. Arrivée à la moitié de ma montée, la sonnette de la maison retentit.

Blanche : Ouvres. J'arrive dans trente secondes.

   Suite à ça, je me dépêche de grimper les marches.

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Voilà, la rentrée est arrivée. Donc hier et jeudi, je n'ai pas posté. C'est les joies des cours.

Hier, j'ai eu ma réunion parents-profs et comment vous dire que je me suis un peu légèrement excessivement fait défoncer la gueule. Comme quoi, je ne suis pas assez attentive. Mais qu'est-ce que j'y peux si vos cours me font chier à mourir ?

Bref. Je suis de retour aujourd'hui et demain.

Ça m'a bizarre de pas posté les deux derniers jours, j'étais en mode "merde, je n'ai pas posté mon histoire sur Wattpad !" alors que je n'ai pas assez à Wattpad.

Sinon, vous êtes bientôt deux cents à lire cette histoire et ça me fait extrêmement plaisir. J'ai aussi eu une immense plaisir de découvrir que mon histoire est sixième dans la partie "A découvrir" catégorie Vampire sur Wattpad. C'est juste Wouah *_*. Encore merci. Et pour finir, (encore) merci aux personnes qui mette mon histoire dans leur liste de lecture. Je sais que je vous l'ai déjà dit en privée, mais merci.

Arthur, Tristan et moi.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant