Arthur, Tristan et moi.

10. Blanche

  La journée se passe très vite et je suis surprise quand le soir arrive. La rumeur du couple Tristan/Blanche ou Tristanche, comme vous préférez, a parcouru tout le lycée durant la première heure de cours. Toute la journée, on nous a demandés de nous embrasser ce à quoi nous avons répondu que le couple Tristanche n'existe pas. Malheureusement, la rumeur court toujours au lycée. Je suis assez fascinée et déçue qu'une rumeur mette aussi peu de temps à être lancé, mais autant de temps à disparaître. Je suis certaine que c'est un des potes de Tristan qui a répandu ce mensonge. J'en ai la certitude au fond de moi. J'ai vu l'un de ses potes, le grand brun me lançait un regard noir quand Tristan les as rejoint et il a continué à chaque fois qu'il me croisait.

Juliette : Tu veux quelque chose, Blanche ?

   Nous sommes actuellement au café près du lycée parce que monsieur Tristan avait soif et qu'il ne pouvait pas attendre d'être chez moi pour boire. Alors, il m'a forcé à venir, ici et lui qui devrait prendre seulement un verre à commander la quasi-totalité de la carte. J'ai donc pris l'initiative de lui laisser le box qu'on occupé tous les deux pour prendre celui d'à côté pour travailler puisque je sens qu'on va rester ici, un bon bout de temps.

Blanche : Non, c'est bon. Si j'ai faim ou soif, je piocherais dans la toute petite commande de Tristan.

    Je me retourne vers le concerné, car je sais qu'il va répliquer.

Tristan : Non, c'est pour moi.

   En disant ces paroles, il me lance un regard noir en encerclant le plus de nourriture possible entre ses bras.

Blanche : La note, oui, elle est pour toi. Tu ne crois quand même pas que je vais payer pour toi ? Si tu n'as pas assez d'argent, tu te débrouilles comme un grand. Tu n'aurais pas dû prendre autant de trucs. Par contre, je te préviens, tu as intérêt à manger, ce soir, car sinon, Guenièvre ne va plus vouloir de toi dans la maison. Maintenant, si je te prends quelque chose, tu ne vas même pas t'en apercevoir, tu ne peux même pas tout prendre entre tes bras donc a présent, tais-toi, je bosse.

   Je me retourne en lui prenant quelques frites au passage, un léger rictus aux lèvres.

Juliette : Un vrai petit couple.

Blanche/Tristan : On n'est pas ensemble.

Juliette : Peut-être pas encore, mais en tout cas vous répondez ensemble, ce qui est un bon début.

   Cette serveuse retourne en cuisine et même si elle est de dos, je sais qu'elle sourit fièrement.

   Je me plonge dans mon cahier de mathématiques, mais je n'arrive pas à me concentrer, car je sens le regard de Tristan sur moi. Il m'observe sans bouger, sans but précis, sans raison et à ce que j'entends sans respirer. Je garde le regard fixé sur les lignes d'écriture de mon cahier sans arriver à les lire, m'autorisant juste un regard au coin de l'œil dans le miroir se trouvant derrière le bar, pour regarder mon meilleur ami. Peut-être que cette idée de couple me plairais finalement. Mais c'est impossible, irréalisable, inconcevable. Je suis une vampire et je ne peux pas avoir une relation amoureuse avec un mortel. C'est interdit par le conseil alors je ne peux pas le faire au risque de mourir. Réellement cette fois.

Tristan : Tu compte me rendre mon portable ?

   Je me retourne en soupirant, lui lance un regard mi-ennuyé, mi-énervé. Un regard que je suis la seule à maîtriser.

   Juliette arrive avec le reste des plats commander par Tristan sur un chariot. A son regard, je sais qu'elle va intervenir et que ça ne va pas me plaire.

Juliette : Ah parce qu'en plus ta copine à ton portable ! C'est trop mignon ! C'est normal, en même temps, au cas où tu reçois un message d'une autre fille. Je ne savais pas que tu étais autant jalouse, Blanche. La jalousie ça peut être bien, mais pas à ce point. Faut que tu te calmes.

Blanche : Juliette, je t'aime bien, tu le sais, mais faut que tu comprennes un truc : Tristan et moi sommes meilleurs amis. Seulement meilleur ami et rien d'autre.

Juliette : Mais oui, c'est ça. Pour le moment, je vous taquine jusqu'à ce que ce soit vrai.

Tristan : Franchement Juliette, je ne te croyais pas comme ça. Un gars et une fille peuvent être ami et même meilleur ami sans qu'il y ait forcément de l'amour dans l'air. Non, mais c'est quoi ce cliché débile !?

Juliette : Sujet sensible, j'ai compris... Âmes sensibles s'abstenir au risque de recevoir de jolis et gentils cris. Je ne dirais donc plus rien sur votre couple avant qu'il soit officiel.

   Juliette repart dans la cuisine, le téléphone à la main et le sourire aux lèvres certainement à cause du message qu'elle vient de recevoir.

Tristan : Donc mon portable. Tu me le rends quand ?

Blanche : Demain...

Tristan : Quoi ? Demain ?

Blanche : Si tu es gentil.

   Je me replonge dans mon travail sans prendre la peine d'écouter mon meilleur ami se plaindre du kidnapping de son portable.

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  Bon, bah demain c'est la rentrée. Je n'ai toujours pas commencé mes devoirs et il est 18 heures. J'suis dans la merde.

  Qui dit rentrée, dit cours, dit devoirs et pour moi dit internat donc pas le droit à Wattpad. Je ne peux donc plus posté tous les jours. Vous n'aurez la suite que samedi.

Bonne rentrée à vous tous. C'est la joie totale, notez l'ironie.

Les vacances, ont vous revoie dans six semaines et demie !