Chapitre 44

187 13 1
                                        

Il rentrer à peine de son entraînement. J'étais allongé sur le canapé, il se coucha sur moi et nicha sa tête dans mon cou.

- Ça va pas bébé ? Lui dis-je
- Humm... Il grogna
- Qu'est ce qu'il y a ?
- Humm...

Je lui caresse le dos doucement, il soupire.

- T'as faim ? T'es malade ? Tu joues tellement bien au foot que tu te sens mal pour les autres ?

Il soupire encore.

- Dis moi ce qui ne va pas ?
- Rien... Il soupire une fois de plus
- Tu vas répondre à ma question sans mentir maintenant !
- Mais rien je te dis...
- Pourquoi t'es tout triste comme ça alors ?
- Parce que...
- Je répète. Réponds à ma question ?
- Je suis fatigué, c'est tout.
- Quand t'es fatigué, t'es pas comme ça. Alors tu me dis la vérité maintenant.
- J'ai peur... J'ai peur de tout...
- Mais avoir peur de quoi ?
- De tout...
- Mais de tout quoi ?
- J'ai peur de pas être à la hauteur... De pas être un bon mari, de te faire souffrir, que tu ne soit pas heureuse avec moi, d'être un mauvais joueur, de décevoir Luis Enrique, tous les joueurs, ma famille, et surtout toi. J'ai peur, qu'un jour tu m'abandonne pour un autre. Que Neymar m'en veuille de t'avoir laissez partir, ou que je m'occupe de toi mal, et que Neymar m'en veuille aussi. Dit-il en se relevant
- Mais pourquoi tu as peur ? Tu est à la hauteur, tu seras un bon mari, tu me rends déjà tellement heureuse, personne ne l'avait jamais fait, ma vie est avec toi et pas un autre, jamais je t'abandonnerai tu peux en être sûr ! Tu es un très très bon joueur, tu ne décevras personne, ne doute jamais de tes qualités, Luis Enrique le sait aussi bien que tout les joueurs, Neymar ne t'en voudras pas car il sait que tu me traites comme une princesse, tu me rends heureuse, ta famille sait que tu es un bon joueur, tout le monde le sait. Tu n'as pas à avoir peur. Lui dis-je en lui souriant
- Merci... Je t'aime comme un fou. Il me sourit faiblement
- Je t'aime comme une folle. Même pire. Je lui sourit aussi
- Crois moi, tout le monde sait que tu feras un bon mari, que tu es un des meilleurs joueurs du monde. Lui dis-je
- Je suis pas un des meilleurs joueurs du monde... Dit-il en baissant la tête
- Si tu l'es. Tu es trop modeste pour l'admettre. Luis Enrique le sait aussi bien que moi. Neymar dirai la même chose, ainsi que tout les joueurs, que ce soit du Barça ou du Brésil ou même des joueurs d'autres clubs.
- Tu me remontes toujours le moral, tu es la meilleure.
- C'est grâce à toi.
- Je t'aime.
- Je t'aime aussi. Il m'embrasse

On resta quelques minutes couchait sur le canapé à se câliner.

Son Meilleur AmiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant