NOIR DESIR

Prologue

Prologue : NOIR DÉSIR

PDV : Moustapha Alejandro Fall

Honoré de Balzac a dit un jour :

"La haine, comme l'amour, se nourrit des plus petites choses, tout lui va.".

Connaissez-vous le poids que peut-être un sentiment tel que la haine ?

Elle vous ronge de l'intérieur, vous rend aveugle et sourd.

Elle vous rend plus bas que terre et vous empêche d'être libre.

Libre de rire, libre d'être en paix, libre de ressentir, car lorsque la haine trouve en vous son aise, elle s'accapare de votre être, l'empêchant de ressentir autre chose que la haine elle-même.

Cette haine qui m'a rongé depuis ma plus tendre enfance et qui continue de me ronger aujourd'hui, grandit de jour en jour en mon fort intérieur. Comme on dit, on ne choisit pas sa vie et à chaque jour où ma tête frôle mon tapis de prière et que j'entre en communion avec Le Tout Puissant, Je me repentis de cette haine, mais elle revient toujours plus féroce et plus violente telle une tempête qui se déchaîne.

Elle est présente dans mon cœur, dans ma tête et ancrée au fer rouge au plus profond de mon âme y laissant une douloureuse cicatrice qui ne guérit jamais.

Assis dans l'un des plus grands restaurants de mon beau pays qu'est l'Espagne, je sirote mon verre de cocktail. Devant cette baie vitrée qui m'offrait une vue imprenable sur la ville. En effet j'attendais impatiemment un de mes collaborateurs avec qui je devais déjeuner. Le regard perdu dans le vide le même souvenir me revient...

J'aperçois sur la large terrasse une silhouette bien dessinée aux formes généreuses. Elle était de dos mais l'on pouvait imaginer la beauté et la classe de cette femme mystérieuse aux airs élégantes. La lumière presque aveuglante du soleil qui se reflète à travers la baie vitrée m'empêche de savourer ces formes bien dessinées qui pourraient enivrer un saint.

La sonnerie de mon téléphone me sort de cette contemplation plus qu'intéressante.

_ Allô ! Mr Suarez. Dis-je en décrochant.

_ Allô ! Mr Fall j'ai eu une urgence familiale donc je ne pourrais pas venir, je m'en excuse.

_ je vous comprends, ma secrétaire vous contactera pour fixer un autre rendez-vous. Dis-je en me levant en faisant un signe à un serveur pour avoir l'addition.

En habitué des lieux ils savent bien que je n'aime pas perdre mon temps.

-Merci pour votre compréhension ! Répond-il.

_ c'est normal a très bientôt !

A ces mots je raccroche en posant l'argent sur la table et m'empare de mon manteau.

Plongé dans la lecture d'un email, je heurte quelqu'un, lorsque je détache mes yeux de mon téléphone. Je retrouve devant une femme au regard si profond que je ne pus m'en défaire.

_ excusez-moi ! Dit-elle en baissant le regard.

Je pu me rendre compte que c'est une belle jeune femme mais qui hélas était noire.

C'est en fait une saleté de négresse que je regarde ainsi comme un imbécile.

Leur race de faible et d'incapable n'ont jamais rien fait de bon.

-Vous êtes vraiment pathétique à croire qu'on ne vous a pas appris à regarder devant vous. Mais c'est compréhensible on ne peut rien attendre de bon de vous, médiocre ! Je crache les yeux rouges de colère...

Lemarqueur vous marquera remarquablement !!!