chapitre 13

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Chapitre 13

Narrateur externe :

Comme se coucher tard n'a jamais était un bon choix pour ce qui se lève tôt. Seyda est déjà en retard pour son premier jour, Pourtant elle avait promis d'être à l'heure. C'est en juron qu'elle pénètre dans sa voiture. Elle avait juste eu le temps de mettre sa pommade une robe de couleur noire qui lui arrive juste au-dessus des genoux, ses paires de escarpins noirs et son sac à main blanc. Elle ne s'est pas maquillée à vrai dire, elle n'en a pas le temps. Elle débarque dans le hall alors qu'il est déjà 8h 23. Elle foncé à son bureau mais comme elle l'aurait tant souhaité son retard ne passe pas inaperçu. Dès qu'elle s'assit sur son fauteuil en soufflant fort plus de soulagement qu'autre chose, son téléphone se mis à sonner.
-Allô !
-Dans mon bureau tout de suite !
Elle ne sait que trop bien qui s'était. Elle regagne aussitôt le bureau de son patron.
Un coup suffit pour qu'il lui demande d'entrer de sa voix grave et rauque.
-Vous m'aviez appelé ?
-Pourquoi êtes-vous en retard. Dit-il posément en baladant son regard sur le corps de la jeune. Et cette robe noire à tissus moulant qui ne dévoile que trop bien ces formes accentuées le déconcentrent totalement.
- mon réveil n'a pas sonner et je me suis couchée un peu tard hier.
-Hum !
Un silence gênant s'installe, Seyda ne savais ou se mettre avec les yeux de Alejandro qui la dévore littéralement des yeux. Elle se sent presque dénudée par son regard caramel perçant.
-Reste plus qu'à me rendre mes ''une heure de temps'', je vous paie trop chère pour accepter de perdre une heure. N'est-ce pas ?
-Mais ?
-on va dire ce soir nous resterons une heure de plus, pour que tu m'expliques quelles idées vous avez pour cette nouvelle campagne publicitaire. On se dit à ce soir !
-Ok vous me la jouez ainsi ?
-Ceci n'est pas un jeu. Dit Alejandro très amusé par l'embarras de la jeune femme.
-j'y retourne !
-Bonne journée ! Lance-t-il souriant ne pouvant plus oublier toutes les idées tordues qui lui sont venues en tête lorsqu'il a posé les yeux sur cette silhouette si parfaitement dessiné.
En fait c'est la première fois qu'il l'a regardé comme ça depuis leur première rencontre riche en tension. Elle est simplement sublime à ses yeux. Il finit par reprendre le dossier qu'il avait sous les yeux un peu tête en l'air mais impatient de respirer son parfum qu'il trouvait d'un coup très attirant.
Seyda est sorti du bureau très confus et intrigué par le changement hilarant de son patron envers elle et son tempérament qui est totalement autre que ce que l'on connaît de lui. Elle finit par regagner son bureau prête à attaquer son travail. La journée passant très vite et sans incidences. Elle retrouvait son patron dans son bureau prêt à lui exposer ses idées qui l'enchanterai sûrement selon elle.
*********
-Comment vous trouverez l'idée ?
-très intéressant ! Reste à l'améliorer le concept !
-je m'y métrai avec l'équipe au cours de cette semaine !
- j'espère avoir un bon résultat !
-ne vous inquiétez pas pour cela !
Un silence se réinstalle dans le bureau de Alejandro. Ce dernier voulait y mettre fin mais ne sais que dire !
-Vous allez bien ? Réussit il a dire.
-très bien et vous ?
-aussi.
-votre mère se porte bien Ça fait quelques jours qu'on ne s'est pas vu !
-elle va très bien aussi alhamdoulilah !
-parfait je crois que je vais y aller il est l'heure !
-non rest... attendez s'il vous plaît !
-oui ?
-non allez-y ! Dit-il en se ravisant à la dernière minute.
Aussi vrai que Seyda est beaux assis vrais est ce changement est.
Arrivé un moment de la vie où on voit tout autrement, on se rend compte de sa bêtise et de ses erreurs, de son égoïsme et de tout ce que nous rations. Lorsqu'on se laisse hypnotisé par n'importe quel chose, on perd le sens du temps, on perd la joie de vivre et on oublie de vivre chaque instant de la vie avec autant d'intensité que possible. On oublie la chance que la vie nous donne, ses opportunités, sa douceur, sa beauté. On finit d'oublier qu'avant tout il faut la vivre et que tôt ou tard on n'en sortira pas vivant.
-Seyda ! Crit-il en la rattrapant devant le hall.
Elle se stoppe nette et se tourne vers lui.
-j'ai oublié quelque chose ?
-Non !
-....
-je voulais vous dire que je vous ai trouvé toujours belle, depuis le premier jour qu'on s'est vu !
-....
Elle ouvrit la bouche puis la fermant, prise de haut par autant de changement en si peu de temps.
-Merci ! finit-elle par dire déboussolé par ce regard noisette perçant qui semble vouloir la déshabiller.
-Vous n'avez pas à me remercier je n'ai dit que le fond de ma pensée. Dit-il en s'approchant dangereusement d'elle.
Elle est comme pétrifié ne sachant quel comportement adopté. Son beau patron n'a pas fini de l'intriguer, tantôt le plus grand connard que le monde a connu tantôt le plus beau gentleman que le monde a connu. Elle se dis qu'elle finira par devenir folle à force de supporter ces deux côtés intriguant. Tout cela doit bien avoir un nom ? Se répète-t-elle.
Leur visage était désormais à deux centimètres près. Elle lève la tête pour soutenir ce regard qui semble la capturer, faisant d'elle comme une prisonnière enfermée dans une cellule incapable de ne se libérer ni de s'évader. Elle est à sa merci bien qu'elle adore dominer, se sentir en meneuse et maîtresse, aujourd'hui elle fond devant ce regards caramel d'une profondeur inestimée. Au fond de ce regard elle peut déceler tendresse, douceur, patience mais à la fois impatience, colère, remord et même peur. Et comme si elle se sent obligée d'être là pour lui, elle met fin à la distance qui les séparent. Elle pose sa main délicatement sur son coup, il ferme les yeux instinctivement et pose son front contre celle de Seyda. Il la prend d'une main par la taille et se met à apprécier en silence ce contact doux et apaisant qu'il n'avait senti nulle part ailleurs à part dans les bras de sa mère. Cet instant est électrique et réconfortant à la fois pour lui mais à sa plus grande surprise, Seyda se détacha doucement de lui. Il se sent comme si on lui enlève quelque chose qui lui a toujours appartenu, quelque-chose qu'il ne devait pas perdre. Il rouvert les yeux mais ne put s'empêcher d'éclater la retenir par la main.
-Reste ! Murmure-t-il d'une voix tellement chargée d'émotions qu'elle se retourna aussitôt et le prend dans ses bras. Il niche son visage dans le coup de Seyda en humectant son parfum qui lui plait déjà. Il garde toujours ses mains autour de sa taille, il lève la tête pour apprécier son beau visage, complètement perdu ne sachant ce qui lui arrive. Leur regard s'accroche de nouveau et cette fois-ci, il est plus chaud, plus passionnant. Seyda comme si elle ne peut s'en empêcher caresse tendrement la nuque de Alejandro. Ce dernier pose un baiser sur son front, puis ses deux yeux, son nez avant de poser ses lèvres contre les siennes. Comme si elle n'attendait que ça, Elle s'empara de ses lèvres tendrement. Elle valse avec douceur au rythme de ses lèvres chauds au goût mielleuses. Ils s'embrassent jusqu'à en perdre le souffle. Lorsqu'ils finissent par se séparer, Alejandro pose son front contre la sienne et un beau sourire se dessina sur ses lèvres. Il est inexplicablement heureux et ne savais comment d'écrire ce qu'il ressent en ce moment même.
-Tu pourrais me lâcher un peu, tu vas finir par m'étouffer ! Dit Seyda d'un air taquin.
-aucun romantisme ! Dit-il en la libérant.
Ils se mettent à rire en cœur. Ce fut très impressionnant pour Seyda, elle ne l'avait jamais vu rire aussi gaiement au part avant. Un silence lourd ou ils ne font que se regarder mis fin à leur éclat de rire.
- Je crois que je vais y aller, je dois passer chez mes parents.
-je te raccompagne jusqu'à ta voiture. Dit-il en joignant acte à parole.
-A demain ! Dit-elle souriante.
-Hum hum ! Fit-il en lui donnant un baiser sur la bouche.
Il la regarde démarrer sa voiture et s'en aller au loin laissant dans sa tête un brouillard indescriptible. Qu'est-il en train de faire ? Lui-même ne le savez pas !
Alejandro restera toujours Alejandro mais à quel prix et sacrifice ?
Mais n'oublions pas qu'un changement nait lorsqu'on désire une chose plus qu'on la craint.

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