Chapitre 23

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Chapitre 23


Une vue aussi imprenable, une ambiance aussi romantique, une douceur aussi fascinante ne pouvait être autre qu'à Venise. Un accueil chaleureux à l'hôtel choisi par Moustaph me fit très plaisir. Ils ne tardèrent pas à nous diriger vers notre suite. Alejandro se plaignait de mes nombreuses valises qu'il ne pouvait comprendre selon lui.

Lorsque nous fûmes seuls, il ne put s'empêcher de continuer de râler.

-Qu'est-ce qu'il y a même dans toutes ses valises. Dit-il en me regardant cette fois-ci intrigué.

Je le fis taire par un baiser doux et sincère, il n'arrêtait pas de sourire me serrant fortement la taille.

-tu sais pourquoi je t'aime ?

-Dis-moi ?

-parce-que tu sais comme me rendre le sourire. You make me feel good, you make stronger and you make me free like an angel. You're the only one I'll never try to make her fell bad cause you're my honey. Darling I'll loving you for ever and ever! Te amo mi corazon! Je t'aime mon cœur ! Prononce-t-il avec son accent charmeur, son sourire contagieux et ses yeux pétillant qui empli mon cœur de bonheur. Je ne pus retenir mes larmes.

Il efface mes larmes tendrement de sa main libre.

-je t'aime aussi my love !

-tu sais ce qu'on va faire ? Je vais aller prendre une douche le temps que tu aies fini d'arranger tes affaires et après tu y vas ! Ça te dit ?

-oui ! Fais ça chéri !

Il me donne un baiser tendre sur les lèvres avant de se diriger vers la salle d'eau.

Il est temps de rendre cette nuit inoubliable, me suis je dis en me dirigeant vers les valises. Malgré mon refus ma mère m'a fait cadeau d'une collection de nuisettes confectionné au Sénégal. Dès pagne sans des plus excitant est, des robes trouées de partout les seins en l'air et des perles incroyables gros que je la voyais souvent mettre sous ses beaux pagnes. Elle, ma belle maman et ma badiene Zahra eurent avec moi une discussion des plus spéciale et déconcertante. Elles m'ont parlé avec une telle perversité que je ne les reconnaissais pas. C'était la veille au mariage qu'elle avait réussi à me retenir dans la chambre de maman et lancer la discussion.

-Seyda tu sais bien que les hommes ce n'est plus seulement l'amour qui les retiens. Il faut s'occuper de leur ventre, de leur bas-ventre et de leur morale dans moral j'entends tout ce qui a trait à lui. Dit ma mère très à l'aise.

-l'homme est un être qu'il faut savoir dompter en lui donnant toujours l'impression que c'est lui le maître. Rien de mieux pour ferrer son homme que le sexe. Dit Samira à son tour très à l'aise.

Ma badiene elle, entrepris de me parler à peine dans un wolof que je ne comprenais que trop bien même si j'évitais de la parler à défait de me faire narguer par mes parents. Cependant je maîtrisais le français, l'anglais et l'espagnol telle ma langue maternelle. Assez parlé de moi ceci est les paroles de ma badiene :

- Seydatou mala diour tei khamni kou takk si Mane seuykatt nga sa yaye rekk exemple la. Wayyy ngala Seyda boul done rekk khonk nope fatei say thossane. Wa Seyda ba yeug ngani sénégalaise dafa nekh wayyy ba kham ngani dagno beuri femm. Femma takh kharougnou nuisette bu toubab defar, dagno nothie seur rab betho teesside eunal thourayyy. Dagnouy sekhal sunu way diko nab nabei nei khalei. Bu goude gnou done ligueram bu beuthaguei gnou done diamam. Dedet du gnak fayda deh loulou moy dionguei ak meune sa boor, lolu moy done djiguene. (Seyda je suis ta tante et toute ta famille sont de bonnes épouses, la preuve vivante est là devant toi, ta mère. Seyda ne sois pas une bourgeoise en oubliant tes origines. Est-ce tu sais qu'être sénégalaise est délicieux ? Sais-tu à quel point on est astucieux ? C'est parce qu'on n'a pas attendu que les blancs nous créent des nuisettes. On en a fait de nos propres mains à base de fil de tricot et de tissus fait à la main. C'est aussi pour ça qu'on cultiver et parfumer nos encens. Notre mari on lui donne à manger on le dorlote et on le chouchoute tel un bébé. La nuit on est sa reine et le matin son esclave. Détrompe-toi ce n'est pas se rabaisser mais c'est être femme et c'est être astucieuse.)

NOIR DESIROù les histoires vivent. Découvrez maintenant