Chapitre 3
Le regard noyé dans le mien, il est choqué de me voir ici assis a cette table ou il doit trôner de maître des lieux. Son regard chaud ne daigne se soustraire du mien, il le soutient tout en avançant avec cette démarche féline qui ne le rend que trop charmant. Sa taille très grande est presque insultant et cette manie d'avoir le visage crispé, lui faisant contracter sa mâchoire le rend diablement sexy. Sa veste près du corps révèle déjà un corps de sportif mais pas trop arrogant juste ce qu'il faut. La couleur bleue de sa chemise va que trop bien avec son teint au lait légèrement caféiné. Ses yeux d'une couleur noisette s'ôte de mon regard imperturbable et se pose sur la place qu'il ne tarde pas à occuper. C'est vraiment un salopard de beau gosse comme on en voit rarement. Comme si beauté est synonyme de quelque chose de négatif, il sait rendre sa beauté totalement féroce et rebelle à un tel enceinte qu'elle en augmente le charme. Mes yeux s'attardent sur ses mains grandes et totalement bien sculpté et un manucure des plus soigneux, tout ce que j'adore d'un homme. De grosses mains qui peuvent à elles seules vous transporter au nirvana.
-Nous pouvons commencer ! Dit-il d'une voix autoritaire et d'une gravité qui me fait frissonner en un tiers intervalle.
Sa beauté, son charme, son arrogance dans la manière de prononcer chacun de ses mots était divinement attirant. Le coude sur la table, le pouce sur le menton, son siège négligemment incliné et les jambes croisés d'une manière très sexy, il écoute avec attention le DRH dans son éternel monologue que je ne prête pas attention trop occupée à reluquer mon patron kinder noisette de surplus raciste. Je suis vraiment mal barré et je peux remarquer avec aisance que je suis la seule noire dans cette pièce ! Quel honneur ! Mais je ne le devais qu'à mon talent et à ma réputation à savoir la meilleure dans cette ville quoi que j'aie bossé dur pour me voir décernée ses adjectifs des plus parfaits.
_Mlle Fall ? Interrogea Mr Pérez.
Je crois qu'il vient de me donner la parole là ! Quel abruti je fais ! Tout le monde a désormais les yeux braqués sur moi, et Merde !
_Bonjour à tous ! Commençais-je comme une folle.
_Et bien Mlle Fall, on n'a pas toute la journée ! En a jugé notre première rencontre vous avez des réponses très pertinentes et bien pourquoi faites-vous votre fine bouche, on a d'autre chat à fouetter. Dit le chef des lieux en me jetant un regard presque meurtrier.
Il vient de créer une ambiance plutôt gênante faisant divaguer les regards de lui à moi.
Je crois bon de ne pas répondre à la provocation, après tout il peut me virer en un clin d'œil et me mets debout afin de leur faire une explication détaillée de mon approche publicitaire pour cette entreprise en prenant le soin d'émettre des critiques sur leur approche précédent sur ce qui peut servir de tableau.
Je suis très mal à l'aise devant ces hommes qui suivent plus mes courbes que dessinent soigneusement mon tailleur que ma présentation. Cependant le patron kinder soutiens mon regard en écoutant attentivement, demeurant presque de marbres devant toute cette grâce et savoir-faire que je dégage. Sans me vanter les hommes sont plutôt à terre devant moi lorsqu'il me voit a l'action, une femme fatale avec la tête bien pleine mais lui il diminuer toute l'assurance que j'ai et me rend juste banal.
Je suis vraiment irrécupérable pourquoi m'en occuper, il me déteste et moi aussi peut-être parce-que je sais apprécier les bonnes choses comme les beaux gosses.
***
Nous sommes devant la maison ses parents pour la troisième fois et cette fois-ci c'est pour leur dire qu'on va officialiser notre relation. Je suis très anxieuse et j'ai très peur de leur réaction, les parents de Djibril sont certes très gentils mais je ne sais pas quelle idée ils se font de moi et cela me stresse.
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NOIR DESIR
RomanceLe piège de la haine, c'est quelle nous enlace trop étroitement à l'adversaire. Milan Kundera