Chapitre 20
Narrateur Externe :
Elle a fini par quitter l'appartement de Alejandro et regagner la sienne. Chaque nuit elle refait t le même cauchemar, celle où Djibril revient totalement soûl et veut la violer de nouveau mais cette fois-ci elle lui tient tête et il l'étrangle. Elle se réveil toujours ainsi en sueur. Elle a ainsi décidé passer quelque jour chez sa mère loin de tout. Elle ne lui a jamais encore rien cacher encore moins une chose aussi grave mais elle ne veut pas lui ni l'inquiéter. Elle est assez grande et assez forte pour supporter se dit elle continuellement. Sa mère lui a une fois demander ce qui ne va pas mais elle prend le boulot et le stress pour justification. Elle a parlé de son désir de prendre un nouveau appartenant pour changer d'air avait-elle dit. Sa mère l'aide comme elle le peux avec la recherche et la dorlote comme il se faut car ce n'est pas tous les jours qu'elle la voit se comporter en petit bébé. Elles en profitent pour parler de son enfance, de leur famille, des souvenirs en regardant de vieille photo de quand elle était encore petite.
-quelques soit tes erreurs, tes défauts, tes bêtises sache que je t'aime et je suis fière de la femme que tu es devenue. Dit sa maman en la prenant dans les bras.
Elle se met à pleurer libérant ainsi son cœur de toutes ses peines et des derniers événements qu'elle a vécu.
Djibril, lui, s'est volatilisé de la surface de la terre on ne le trouve nul part. Ses parents se sont excusés auprès de Seyda, cette dernière a usé de toutes ses forces pour ne pas les remballer comme il se doit. Elle peut toi simplement pas oublier ni pardonner ce que lui a fait endurer leur fils d'ailleurs aucune femme n'en serait capable. Il s'est comporté comme le pire des brutes et tôt ou tard il le paiera.
Du côté de son patron, on peut dire qu'elle le fuit presque. Elle prend peur dès qu'il veut l'approcher, jetant la faute sur le stress su travail et la campagne qui se prépare. Alejandro est conscient qu'elle a peur et que c'est normal. Il est patient avec elle et ne force rien. Malgré qu'il sente à chaque moment le besoin de la toucher, de la câliner, de la dorloter, de l'embrasser, de lire dans ses yeux la confiance en lui
Deux semaines déjà qu'elle est chez sa mère, elle lévite comme elle peut, refusant gentiment ses invitations. Elle est sur son ordinateur entrain de chercher toujours un appartement dans la zone ni trop loin de son boulot ni trop loin de chez ses parents. Elle reçoit un appel de Samira.
-Allô ma chérie !
-Allô la maman préférée !
-oh là je vais faire des jaloux ! Comment va Amsatou ? Dit-elle toute joyeuse.
-maman va bien et toi ?
-comme une jeune fille de 20 ans sauf que j'en ai 56 !
Elles ne peuvent s'empêcher de rire.
-tu es encore très jeune, toi et moi on a que 27 ans !
-Seyda, moque-toi de moi s'il te plait !
-OK je me tais !
-Voilà c'est mieux ! J'ai entendu dire que tu cherches un appartement ! Et bien il y a un appartement de libre dans l'immeuble d'un ami non loin de chez moi.
-Vraiment ? Dit-elle heureuse.
-non je blague ! Bien-sûr que c'est vrai !
- est-ce que je peux avoir les coordonnées !
-bien-sûr ma chérie je t'envoie tout, je lui ai déjà parler de toi.
-Merci mamamour !
-ne me remercie surtout pas ou tu veux que hé me fâché contre toi !
-pas le moins du monde !
-allez je te laisse ! Bisous à Amsatou.
Elle est tellement surprise de voir comment sa mère et Samira se sont tellement rapprochées en si peu de temps. Elles sortent même de temps en temps sans moi, pour prendre un thé ou simplement déjeuner ensemble.
Je reçois très vite les coordonnées et me mis à tout régler pour aménager au plus vite. Il lui faut une autre décoration, d'autres meubles, elle voulait tout changer tout oublier.
*****
Quelques jours plus tard, elle est devant son appartement avec Alejandro prêt à le revisiter vue qu'elle a maintenant les clés.
-Qui a décoré n'appartenant. Dit-elle ahurie devant le sourire fier de Alejandro.
- surprise !
-mais il y a trois jours il n'était pas décoré !
-ça te plait ! Dit-il en observant le moindre de mes réactions.
-oui ! .. Mais c'est trop je ne peux pas l'accepter même si je suis sous le charme.
Il avance lentement vers elle et la prend par la taille. Il plonge son regard profond dans la sienne.
-ça me fait plaisir de te faire plaisir ! Tu as compris ? Donc arrêté de te comporter comme un enfant. Dit-il avec une voix qu'il voulut tendre et sérieux.
-d'accord chef ! Dit-elle en pinçant son nez.
-je t'adore ! Répond-t-il
-je sais !
Il capture ses lèvres en un baisé fiévreux, doux et tendre. Il fait glisser sa main sous son t-shirt mais elle sursaute aussitôt. Et cela est le rituel qui les refroidis à chaque fois qu'ils sont un peu intimes. Il la libère aussitôt et recule d'un pas.
-alors cet appart on le visite ? Dit-il tentant de détendre l'atmosphère.
-bien-sûr ! Répond-elle honteuse de sa réaction.
Ils finissent par se séparer avec un simple baisé sur le front....
Bientôt un mois depuis l'incident et Seyda est toujours aussi distante avec Alejandro. Malgré qu'il soit très patient de nature ce dernier commencé à se sentir un peu rejeté. Après tout il n'a rien à voir avec tout ce qui s'est passé mais il en paie le prix fort. Elle ne se rend pas compte que sa fuite est très frustrante. Elle n'appelle pas à une discussion ni à un changement et ça devient de plus en plus dur à gérer pour Alejandro. Il décide donc de se lancer dans une discussion qui pourra peut-être remédier à ce malaise. Il son
-tu sais que je tiens beaucoup à toi !
-moi aussi je tiens à toi !
-j'en doute !
-pourquoi ?
-tu es devenue distante froide depuis l'incident cela montre que tu ne me fais pas confiance.
-et toi tu es devenue égoïste, tu ne penses qu'à toi !
-j'y vais parce que là tu n'es pas complètement toi !
-je suis complètement moi-même tu es égoïste, tu ne veux pas comprendre que je puisse me sentir mal à l'intérieur de moi, je me suis faite violé bon sang qu'est-ce que tu veux ? Que j'oublie tout et que je devienne ta pute !
-TAIS-TOI ! juste tais-toi ! Crie-t-il en se levant. Faisant reculer d'un pas Seyda.
-tu n'es pas un objet et je ne t'ai jamais vue de la sorte. Tu crois que ça me fais plaisir de te voir si triste et brisé, je m'en veux chaque jour de ne pas avoir été la, de ne pas t'avoir défendu comme il se doit. Pourquoi ...-vas t'en !
-quoi ? Dit-il surpris.-vas t'en j'ai dit !
Il veut sortir mais s'arrête au pas de la porte.
-je tiens à toi moi, vraiment... Il murmure avant de sortir le cœur lourd surement.
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NOIR DESIR
RomanceLe piège de la haine, c'est quelle nous enlace trop étroitement à l'adversaire. Milan Kundera