Chapitre 9
-la négresse ou la tigresse, que faites-vous chez nous à un week-end ? N'avez-vous pas de famille ? Vous voulez que ma mère vous adopte ? Notre haine ne serez on ne plus sensé, nous serions frères ! Dit-il avec une grimace, l'air dégoûté !
-ce serez très censé mais hélas je ne cherche pas à être votre sœur, peut-être plus, peut-être moins ! Pour ce qui est de votre mère, je l'adore, j'adore sa compagnie et juste pour ça je serais toujours là pour elle.
Pour toute réponse il se tourne vers sa mère tout sourire en lui faisant un baisé sur le front. Un geste simple mais remplis de tendresse, de respect, de douceur et d'amour.
Oh mon Dieu ! Ses fesses que moule parfaitement son Jean sont juste diablement sexy. Et ce dos droit et creux au milieu que dévoile son léger T-shirt blanc. J'aimerai tellement y glisser mes doigts tout en me collant à son torse dur, Mama mia !
-maman, je suis dans ma chambre ! Dit-il à sa mère.
-D'accord mon chéri, on va faire les boutiques ! On sera là pour le déjeuner !
-cool ! Dit-il ironique.
Il s'en alla sans me jeter un seul regard !
Quelques minutes plus tard nous entrons de boutique en boutique à la recherche de la tenue parfaite. Nous retournons sur nos pas avec une tunique noire légèrement perlé au niveau de la poitrine, des poignets, un voile en soie assortie, des escarpins à talon court et un pantalon à bas large noir le tout accompagné d'une pochette rouge. Elle sera belle, classe, à l'aise et superbe, on rentre fière de nos choix.
Dès qu'on est arrivée Samira me demande d'aller prévenir son fils que le repas est servi en me faisant un clin d'œil.
-Quoi ? Jamais !
- Premier chambre à gauche en haut. Continu-t-elle en pointant du doigt les escaliers.
Je me résolus à y aller, peut-être que ce n'est pas une aussi mauvaise nouvelle. Me dis-je malicieuse.
J'émets deux petits coups à la porte mais pas de réponses, je me décide à entrer il fort à point fermé allongé sur le dos.
Hum hum ! Voilà qui est très intéressant !
Je m'approche du lit lentement et du bout des doigts, je le caresse du pied au torse. Il semble ne rien sentir, ou fait-il exprès ?
Jouons alors !
Mes caresses se font plus ardent et plus doux il bougeait légèrement ses pieds.
-Moustaph votre mère nous attends le déjeuner est servi.
Vu qu'il semble vouloir continuer son jeu je décide d'y aller lorsqu'il me retient solidement par le bras.
-Est-ce trop vous demander de vous dire de me laisser ?
-Que faisiez-vous ?
-Rien de bien intéressant !
-hum ! Vous êtes assez intelligente pour ne pas faire quelque chose qui n'est pas intéressant !
-Trouvez-vous que je faisais quelque chose d'intéressant !
-il me semble que vous adorez jouer avec mes mains ! Dit-il en laissant glisser tendrement contre le mien et finit par le bout de mon annuaire.
Je restais toujours de dos et joignis mes mains.
-J'ai juste les répliques de taille pour un narcissique, un raciste, un arrogant et un homme trop sûr de lui !
Il rit sarcastiquement avant de se mettre assis.
-Pourquoi vous obstinez-vous à me tenir tête ? Pourquoi vous ne vous laissez pas simplement faire ?
-Ce serez ne pas être une négresse comme vous m'appelez !
-Vous confirmez la sauvagerie de votre race !
- Auriez-vous l'amabilité d'ôter de votre bouche le terme race !
-cela vous dérangerez-t-il ?
-cela m'aurait énervée s'il venait de la bouche d'un blanc mais pas de la bouche d'un homme à moitié noir qui se croit mieux ! Dis-je en me tournant.
Il se dresse de tout son long devant moi, j'ai dû lâcher la tête en arrière pour soutenir son regard. Il empoignant mes extensions sévèrement en contractant la mâchoire.
-lâchez moi ! Puis je laisser échapper
-retirez ce que vous venez de dire !
-et pourquoi je ferais ça ?
-parce-que je vous l'ordonne !
Je ne pus m'empêcher d'éclater de rire en posant ma main sur sa force qui commençait à me serrer un peu trop étroitement.
- votre instinct autoritaire d'homme noir se réveille !
Il s'approche dangereusement de mon visage en soutenant toujours mon regard jusqu'à frôler mes lèvres.
-je vais vous faire regretter votre langue fourchue et briser votre orgueil par la même.
-et moi je fais de votre arrogance mon affaire.
Je tends les lèvres et lui donne un bisou tendre sur les lèvres, il relâche aussitôt ma chevelure comme pris en flagrant délit. Je recule de deux pas en soutenant son regard déboussolé. Un sourire d'amusement se dessine sur mes lèvres et je tourne les talons.
-votre mère vous attend pour le déjeuner ! Dis-je en me déhanchant pour sortir de la chambre, je crois qu'il m'a suivie des yeux.
On va dire qu'il est déjà attiré reste plus qu'à le faire craquer.
Le déjeuner se déroule sans incident et je rentre chez moi laissant mère et fils profiter l'un de l'autre.
Je décide d'appeler ma mère dès que j'arrive chez moi.
- allô man !
-allô mon amour, comment tu vas ?
-très bien et toi ?
-tout va bien ! Et ta soirée d'hier !
-tout s'est très bien passé !
-alhamdoulilah !
-et papa ?
-il est là ! Tu veux que je te le passe ?
-bien-sûr.
La conversation continue avec mon père dans la bonne humeur.
Je l'adore trop mon papa, il sait me faire rire mieux que quiconque et c'est juste exceptionnel.
Je ne remercierai jamais assez le ciel d'avoir un père si exemplaire.
Lorsque je raccroche le souvenir de mon parie me revient aussitôt. Je décide d'aller fouiller dans ma garde-robe que mettre le lendemain. Il fallait que ce soit simple, beau, provocateur mais pas trop et que ça me mette en valeur.
J'opte pour une jupe moulante blanche qui m'arrive au-dessuer des genoux, un chemisier échancré marron qui met en valeur ma poitrine généreuse et un veston de la même pour atténuer. Je l'accompagnerai d'escarpin Louboutin noir de quinze centimètres et de sac à main Dior noir.
Je vais le rendre fou demain à coup sûr, je mettrai sur la table le grand jeu😏.
Une sonnerie à la porte me sort de mes rêveries. Je vais aussitôt ouvrir en me demandant qui cela pouvait être.
-bons...
Mon bonsoir reste en suspens lorsque je vois qui est à la porte.
Il se jeta sur moi en l'embrassant comme un fou.
- tu me manquais trop, je ne pouvais pas y résister, je suis venu te voir. Seyda Maïla Fall je t'aime.
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NOIR DESIR
RomanceLe piège de la haine, c'est quelle nous enlace trop étroitement à l'adversaire. Milan Kundera