CHAPITRE 1 :
(Le chapitre contient des scènes sexuels : âmes sensibles, se retenir)
Elle se mit à rire en affichant une dentition toute blanche, un sourire tout à fait radieux qui ne manqua pas de m'énerver au plus haut point.
Qu'y avait-il de drôle dans cette remarque atroce que je venais de faire ?
Était-elle sourde ou adorait-elle tout simplement se faire insulter ?
Si elle jouait la carte de l'indifférence pour m'énerver c'est réussi !
-Et elle adore se faire insulter ! ajoutais-je énerver.
Elle me fait un sourire des plus épanouis avant de me tourner le dos.
J'étais juste scotcher devant la scène qui venait de se dérouler sous mon nez.
Comment une femme peut-elle me traiter de la sorte à plus forte raison une noire, la race que je hais par-dessus tout. En fait ils sont médiocres, asservis de tous cultes, de grands charlatans et par-dessus tous les plus beaux menteurs que l'humanité connait. Cette haine que je les voue est bien fonde et a bien plus de sens que mon existence.
Pourquoi la laisser s'en tirer aussi facilement ?
Je la rattrape et la retiens par le poignet, elle se retourna cette fois-ci très énervé, vue comment elle m'a regardé, ce qui ne put que me réjouir.
-on ne vous a pas appris à vous excuser ! Dis-je sur un ton que je voulais sévère.
-vous savez quoi laissez-moi en paix ! Lorsque vous serez foutu de bien vous adresser aux autres, vous me ferez signe et peut-être bien qu'il me viendrait l'idée de vous adresser mes excuses ! D'ici-là portez-vous bien ! Dit-elle en se libérant de mon emprise. Je l'observe ébahi s'éloigner dans cette robe qui moulait ses formes, identiques à ceux que j'ai reluqué comme un fou précédemment, si précisément sculpté que je ne peux m'empêcher d'admirer ...
(...)
POINT DE VUE DE SEYDA MEÏLA FALL :
-pour la réunion je devrais porter la robe bleu-rois ou mon tailleur noir ? Je demande à ma mère.
-je crois que le tailleur ferait l'affaire, c'est ton premier jour, il ne faudrait pas que tu te fasses remarquer par ton corps mais plutôt par ton talent. Dit ma mère a l'autre bout du fil.
-allez je te laisse Mama je dois aller au lit, demain je passerais vous voir toi et papa.
Lorsque je raccroche ma pensée se tourne vers Djibril, mon amoureux. Et bien Djibril est mon fiance et il est au Sénégal depuis deux ans, pour mettre en place une agence immobilière dont il rêvait depuis tout petit et moi comme la fiancée exemplaire, je l'attend sagement. Il se libérait de temps à autre pour venir passer du temps avec moi et cela me rend très heureuse qu'il me donne autant d'attention. Cependant il me manque énormément, nos ébats me manquent, nos sortis, nos fous rires, tous me manquent.
En effet, nous nous sommes rencontrés il y a de cela trois ans et nous nous sommes tout de suite plu. Le courant est très vite passé et nous nous sommes retrouvés fiancé d'un jour à l'autre. Il est tout ce qu'une femme pourrait rêver, un homme très beau, avec un corps de rêve et un cœur en or. Que pourrais-je espérer de plus ?
Dès qu'on s'est rencontré je sus qu'il changerait ma vie et c'est ce qu'il a fait. Il me comble dans tous les sens, aussi bien dans le lit qu'autre part et par-dessus tout très romantique. Je suis sans doute la plus chanceuse de toutes les femmes de ce monde d'avoir connu un être si parfait.
VOUS LISEZ
NOIR DESIR
RomanceLe piège de la haine, c'est quelle nous enlace trop étroitement à l'adversaire. Milan Kundera