Chapitre 10
PDV : SEYDA MAÏLA
-Qu'est que tu fais chez moi ? Dis-je en reprenant mon souffle.
-je t'aime mon amour ! Répond-il comme si cela devait se savoir nécessairement.
Je pouffe de rire, criant même à m'en tordre.
-Laisse-moi deviner, tu as eu envie de ta petite pute et il t'est venu l'inspiration de te pointer chez en croyant qu'un simple baiser pourrais effacer les humiliations que tu m'as fait subir et tout le mal, mon frère tu t'es tromper de porte ! Je crache obnubilée par son audace.
On aura tout vu !
-excuse moi je me suis comportée comme un lâche mais que voulais tu que je fasse ! Dit-il l'air suppliant.
-par exemple te comporter comme un homme ! Entre autres !
-mais bon sang tu ne te rends pas compte que j'ai tout plaqué pour toi, je t'aime non de Dieu ! Crie-t-il me faisant reculer de deux pas.
-et tu t'en es rendu compte avant ou après m'avoir plaqué mon cher ! Parce-que moi au moins je savais ce que je voulais mais encore mieux je sais que je ne le veux plus du tout ! Dis-je calmement.
-maintenant sors de chez moi ! Je continue.
-je reviendrai quand tu seras plus calme ! Dit-il en tournant les talons.
Je respire bruyamment en fermant ma porte.
Il est complètement givré ce Djibril. Me dis-je intérieurement.
Après cet incident je me mets directement au lit et n'ai eu pas de mal à m'endormir.
Le lendemain rien ne s'est passé comme je le voulais comme la veille au soir. La visite de Djibril m'a en effet trop marqué, il m'a paru sincère mais cela m'a fait peur. Je sais que je ne retournerai pas avec lui mais lui s'est-il préparé à ça ? S'est-il préparé à être remballe ? Je ne crois pas !
- Bella ! Qu'est-ce qui t'arrive ? Me lance Patricio.
-rien !
-allez ! Sois pas si cachotière on voit bien que ça ne va pas ! Tu ne t'inquiètes pas tu peux me faire confiance, je suis muet comme une tombe et je sais écouter et aussi donner des conseils si nécessaire. Dit il fier de son speech.
-tout ce que je cherche ! Dis-je d'un air sérieux avant que nous ne pouffions de rire.
- Au moins j'ai réussi à te faire rire ! Raconte tout à tonton ma fille !
Je lui fais un sourire avant de m'aventurer à lui raconter ma soirée d'hier.
-Ah là....
Il est coupé par les applaudissements de notre très chère Alejandro qui de surplus parais très énervé.
-Patricio je ne savais pas que tu étais coach de couple !
-calme tes ardeurs Moustaph, qu'est ce qui te prends ?
- toi on parlera plus tard ! Mlle Fall suivez-moi !
Il sortit de suite en claquant la porte.
-il fou ou quoi ? Je lance à Patricio.
-peut-être bien ... Dit-il d'un ton rempli de sous-entendu.
-j'y vais avant qu'il ne m'étripe.
Je sors en entendant mon cher collègue rire aux larmes.
Je pénètre dans son bureau, en fermant la porte derrière moi.
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NOIR DESIR
RomanceLe piège de la haine, c'est quelle nous enlace trop étroitement à l'adversaire. Milan Kundera