Chapitre 17
Narrateur externe :
Un bruit assourdissant d'une assiette qui s'écrase au sol sort Alejandro de ses pensées douloureuses pour le mener à la cuisine où Seyda se prépare à servir. La scène qu'il a devant lui en rentrant le laisse bouche bée. Une paire de fesses bien pleine sensuellement tournée vers lui, une taille fine où il mourait d'envie de toucher sur le coup. Elle était en pagne il n'a encore jamais vu rien d'aussi excitant. Ses fesses suivent les mouvements de ses mains tantôt on avait l'impression qu'elle les descend un peu tantôt qu'elle les tire de gauche à droite. Il est incapable de sortir un seul mot de sa bouche fascinée par ce spectacle qui s'offre à lui. Il n'a jamais soupçonné qu'un pagne puisse le rendre si.... Si perturbé. Il adore ce qu'il voit en ne sachant même pas d'où ça ne vient ni comment ça se fait. D'un coup il a tout oublié ou il est, ce qu'il est venu faire tout enfaite il n'y a plus que l'image de ce pagne sans sa tête.
Seyda qui sent un regard sur elle se relève et faillit tomber. Elle a pris peur en voyant Alejandro qui est sensé se trouver au salon. Elle ne peut s'empêcher de remarquer le regard de ce dernier sur sa poitrine. Elle ne porte qu'un pagne et un haut à languette fin qui laisse paraître sa poitrine ferme, rebondis et pleine.
-Désolé ... Je nettoyais un peu, je viens de casser une assiette. Mais tout est prêt on passe à table.
Il enfonce de nouveau son regard dans celui de son interlocutrice qui semble déboussolée par son regard lourd et perçant.
- Bien ! Dit-il d'un coup en soutenant son regard.
- je vous aide à faire la table ! Ajoute-t-il.
Seyda sent que c'est plus une affirmation qu'une question. Elle lui montre ce qu'il doit faire avant de retourner voir la viande dans le four.
Elle lui sert une spécialité du Sénégal un riz au gras à la viande. Elle dresse l'assiette comme une pro avant de le lui présenter. Elle ne se plaint pas de tous les vacances qu'elle a passé dans son pays d'origine car grâce à ça elle connaissait les plats, les coutumes, les cultures, sa culture, celle halpoular du côté de sa mère et celle wolof du côté de son père. Les habillements, dont elle dispose naturellement, sous demande sa mère bien-sûr. On ne pouvait pas dire qu'elle ne connaissait pas ses racines justes qu'elle ne respecte pas leur croyance. Elle est musulmane comme la majorité de la population Sénégalaise disons "non pratiquante " du moins c'est ce qu'elle se dit. Elle adore se mettre en pagne pour faire la cuisine, elle adore les plats de chez elle en passant par le "foufou" des peulhs jusqu'au fameux "thiebou dieun" typiquement Saint-Louisien de chez son père et les maîtrise parfaitement. Dès fois son père la demande de passer le week-end chez eux juste pour qu'elle lui fasse un de ses plats préférés qu'elle réussit toujours haut la main. Malgré l'image de la femme libre et indépendante et de celle qui s'en fout de tous, elle adorait tous ces choses qui lui donnait l'impression de ne pas s'être perdu et d'avoir oublié ses origines. Le pagne fait partie d'elle, la cuisine épicée aussi, les arômes forts font partie d'elle car comme dit "le sang appelle le sang". Seyda était consciente de qui elle est, de tout ce qui la caractérise et de tout ce qu'elle représente, elle n'est que trop fière de ce qu'elle représente en entier une femme, une vraie.
-c'est du riz au gras à la viande, un plat du Sénégal !
-Donc tu es d'origine Sénégalaise ?
-oui mais je suis née ici et j'ai grandi ici malgré que j'ai passé beaucoup de temps au Sénégal, disons tous mes vacances jusqu'à trois ans en arrière.
-Hum ! Voilà qui a dû être une expérience très riche.
- Ça tu peux le dire, passé un bon moment avec mes grands-parents qui m'ont appris beaucoup de choses sur mon pays.
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NOIR DESIR
RomanceLe piège de la haine, c'est quelle nous enlace trop étroitement à l'adversaire. Milan Kundera