Chapitre 25
Comme on dit chaque bonne chose à une fin. De retour de notre Lune de miel, mes parents nous ont fait le plaisir de redécorer intégralement notre nouvel appartement. C'est tellement beau, ils ont fait la tout ce qu'il fallait. Alejandro du me quitte, a son arrivé pour aller au bureau. Il n'n'a même pas eu le temps d'apprécier la décoration. Il a juste pris son et s'est en aller. Dès qu'il eut quitté la maison ma mère m'a appelé pour me dire de passer la voir. Ce que je fais après avoir déballe nos valises et range quelques petits trucs. Elle m'accueillit très heureuse de me revoir. La discussion est de bon train, elle semble pourtant un peu préoccupée.
- Que se passe-t-il maman ? tu m'as l'air préoccupée !
- Rien ma chérie. Rien.
- Ça ne me réconforte pas du tout mais tu m'en parlera quand tu seras prête.
Je savais qu'elle ne peut rien me cacher, nous remettions à parler de tous les endroits que j'ai visite avec mon mari. En parlant de lui, je dois rentrer avant qu'il ne revienne. J'ai même pas préparé le dîner je crois qu'il est temps que je commence à m'habituer au fait que je ne vis plus seule. Je suis une femme mariée, qui a des devoirs. Oh, c'est Seyda Maila Fall qui parle là. Je n'en crois pas mes oreilles.
A mon retour, Alejandro est déjà là. Il était en train de s'occuper dans la cuisine. Je lui fais un câlin de derrière mais ça le laisse de marbre. Que se passe-t-il ? qu'ai-je encore fait ?
- Mon amour ! qu'est-ce qu'il y a ?
- ...
Houlala là il est vraiment en colère, mais qu'est-ce qui s'est passe à son travail pour qu'il soit si froid avec moi.
- Mais parle-moi. Dis-je en me détachant de lui.
- ...
Bon il le veut comme ça ? il me dira ce qui ne va pas ce soir avant de dormir par A ou par B. Je le laisse finir sa cuisine et me détends dans la baignoire. Après ce long bain qui m'a mis de bonne humeur, je mets une robe légère et me dirige au Salon où il semble avoir fini de manger. Je m'installe près de lui et pose ma tête sur ses cuisses. Il continue de m'ignorer qu'importe ça ne m'empêchera pas de profiter de lui. J'observe son visage, fascinée par ses traits. Sa mâchoire qui se contracte et se relâche est diablement sexy. Je caresse tendrement sa joue et embrasse sa barbe soigneusement taillée.
- La vergogne, tu connais ?
- Non. Je ne laisse même pas une poussière entrer entre toi et moi pour laisser à la vergogne une place.
- Pourquoi tu ne m'as pas prévenu que tu sortais.
- Mais mon cœur j'étais allée voir ma mère.
- Je sais, je l'ai appelé pour demander après toi juste avant que tu n'arrives, mais ce n'est pas à elle de me le dire. Je suis ton mari tu dois m'informer de ou tu vas et de ou tu es. Je ne veux qu'on se fasse la tête ni qu'on se fasse du mal. Je t'aime trop pour ça. Toi-même tu sais que je suis très jaloux et possessif même si j'ai entièrement confiance en toi. Mis à part ça ta religion te l'impose à chaque fois que tu sors sans me mettre au courant les anges te bannisse jusqu'à ton retour, quel que soit ce pour quoi tu es sorti.
- Je suis désolé mon chéri. Je te préviendrai prochainement même si je vais aux toilettes. Dis-je en lui faisant les yeux de biches.
- Viens la ! Dit-il en me prenant dans ses bras avec un rire franc.
- Et toi promets parlera toujours de nos problèmes et qu'on ne s'enfermera pas dans un mutisme sans intérêt. Je lui murmure à son oreille.
- Je te le promets. Dit-il en me regardant dans le blanc de l'œil.
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NOIR DESIR
RomanceLe piège de la haine, c'est quelle nous enlace trop étroitement à l'adversaire. Milan Kundera