Chapitre 9 : Le début

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Chanyeol nous avez appelé pour dire qu'ils avaient retrouvé Jimin

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Chanyeol nous avez appelé pour dire qu'ils avaient retrouvé Jimin... Dans sa chambre. Je vis la porte entre-ouverte, en mauvaise état, comme si on l'avait forcé. Je poussai cette entrée doucement, et vis Jimin, allongé par terre de dos, en caleçon, avec quelques hématomes visibles dans son dos. Chanyeol me regardait avec des gouttes d'eau salées coulées sur ses joues rouges.

- Taehyung... Il s'est fait violer... 

Sur ces mots, je me précipitais vers mon ami à moitié inconscient et passais une main en dessous de sa nuque. Un membre présent dans la pièce couvrait Jimin d'un drap. Mes ressentis ? Sur le coup, j'avais du mal à comprendre la situation, elle me semblait si irréelle. Puis crescendo, des millions de frissons envahissaient mon corps, je sentis mes joues chauffées. J'étais dans un état d'une telle colère, que je me levai et envoyai un poing dans l'armoire qui se située pas loin, le plus puissant que je pouvais donner. Deux de mes amis se levèrent pour essayer de me calmer, mais le visage du leader des Bleus clignotait dans mon esprit. Des envies de meurtre, des véritables envies de meurtre j'avais. Contre ce Kai. Mais celui-ci ne fut pas le seul facteur de mon état de furie. Le fait d'être la pure origine de cette situation. À cause de moi, Jimin, mon ami qui a toujours été là pour moi et à qui je n'ai jamais fait de retour d'ailleurs, a passé les minutes les plus horribles de sa vie. C'était à cause de moi.
Appeler la direction ? Appeler la police ? C'était peine perdue, des rumeurs racontaient qu'il y a déjà eu de nombreuses plaintes déposées contre la foutue famille de Kai, mais celle-ci est tellement puissante qu'elle réussissait toujours à s'en sortir, voir à retourner ces plaintes contre les victimes en elles-mêmes. Dans ce pays de merde, on ne peut pas compter sur les autorités. En tout cas, je ne fus pas le seul à ce moment là à savoir qu'il s'agissait bien du début d'une nouvelle guerre des fraternités.

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PDV JUNGKOOK

Les paroles de Suga continuaient à retentir dans ma tête. Comment ça "tu es tranquille maintenant" ? Le soleil commençait à tomber laissant un ciel orangé. Je traînais des pieds dans les couloirs, perdu dans mes pensées. Je revins à la réalité et sentis quelque chose de pas nette autour de moi. Tous le monde commençait à s'agiter. On dirait qu'une rumeur était entrain de prendre une grande ampleur dans ce bahut. Mais comme d'habitude, qui c'est qui n'est au courant de rien ? C'est bibi. Un mauvais pressentiment submergeait en moi. 

Je décidai subitement de me diriger vers les dortoirs, en choisissant le bâtiment D. Le bâtiment de Kai. Mais je n'eu finalement pas besoin de pénétrer à l'intérieur, que d'un coup, en plein élan, j'écrasai ma tête sur le torse d'un individu qui barrait mon chemin. Je poussai un gémissement plaintif en frottant mon nez qui avait pris un coup, puis levai mes yeux pour découvrir l'identité de celui-ci. À ma plus grande espérance, ou crainte, il s'agissait de V.

- Où est Kai ?

- Euh... Je ne sais pas, je le cherche aussi... Mais qu'est-ce qu'il s'est passé ?

Il m'avait complètement ignoré dès ma deuxième phrase prononcée, en continuant son chemin sans manquer de me bousculer par l'épaule au passage. Le Jungkook normal se serai dit "Tant pis, c'est bien fait pour lui" ou encore "Qu'est-ce que j'en ai à faire, c'est pas mon problème". Mais quelque chose en moi me poussait à suivre ce dernier, car je voulais en savoir plus. Et le fait de voir se coller un visage si neutre et négatif, voir dépressif sur le garçon qu'il connaissait sous l'aspect de quelqu'un de confiant et fort, ça me perturbait du plus haut point.

Je le voyais se diriger vers le premier bloc des dortoirs et je le suivais à 10 mètres de distance de lui jusqu'à notre chambre. V ouvra l'entrée d'une brutalité qui me fit légèrement sursauter, avant de vite le rejoindre avant que la porte se ferme. Il envoya un coup de pied sans retenue dans la chaise de bureau qui ne manqua pas de s'écraser par terre.

- V... Arrête. Parle moi bordel !

Je baissai le ton de ma voix quand je me rendis compte que les yeux rougeâtres de mon interlocuteur étaient en train de se remplir d'humidité. J'étais paniqué, je ne savais pas quoi faire, alors je décidais de m'approcher de lui doucement. Il était assis sur le rebord du lit, les coudes sur les genoux, fixant le vide. Il prit la parole se qui m'immobilisai sur le champs.

- Jimin, cet idiot aurait été capable de rien nous dire.

Jimin ? Je ne le connais pas mais je sais qu'il s'agit de quelqu'un de très souriant. Je continuai à m'approcher pour m'asseoir lentement et timidement à côté de lui. Son regard était toujours vide. Il continua de penser à haute-voix.

- Il m'avait demandé si j'allais bien, j'ai juste répondu "oui". Pourquoi ce jour-là je n'ai pas simplement ajouté "et toi ?" ? La personne la plus adorable qui puisse exister, il a fallut que ça arrive à lui... Pourquoi ! Merde... Jimin... Pardonne-moi.

Des sanglots sortis de sa bouche tout en cachant celle-ci avec sa main

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Des sanglots sortis de sa bouche tout en cachant celle-ci avec sa main. Je compris alors qu'il s'était passé quelque chose de très grave à son ami. Je savais que Kai était parfaitement au courant du personnage innocent de Jimin, et si il a choisi ce dernier comme victime, c'est justement pour faire le plus de mal possible aux Rouges. J'étais si attristé par ses paroles que mes yeux à leur tour brillèrent. Sur le coup, je décidai d'oublier tout le passé, tout se qu'il m'avait fait, et le pris dans mes bras sans réfléchir. D'un côté j'étais très énervé et dégoûté de se que mon hyung avait commis. Car je ne peux pas souhaité ça même à mon pire ennemi. Mais d'un autre côté, si il a fait ça, c'est pour entre-autre me protéger. Mais ce n'est décidément pas pardonnable.

Je serrai fermement V dans mes bras, quand celui-ci au bout de quelques minutes se calma.... même un peu trop. Il se décolla doucement de mon torse, pour déposer ses deux mains respectives sur mes deux joues. Une vague de chaleur en moi me fit frissonner, ne m'y attendais pas que ce gosse change aussi vite d'humeur. Je commençai à paniquer intérieurement quand le garçon en face de moi plongeait ses yeux noirs dans les miens, puis passa une main dans mes cheveux et approcha dangereusement nos deux visages, avant d'imposer une voix douce et lente qui me fit prendre une grande inspiration.

- Jungkook, je ne peux pas te résister.

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Et voila ! Encore désolé pour le retard ^^ j'améliore ma qualité d'écriture, mais je peux vous dire que ce samedi matin ce chapitre fût écrit en un peu plus d'une heure seulement ! Merci pour votre fidélité et vos votes, n'oubliez pas de vous abonnez, mercii ~

Tu m'appartiendras / Vkook Où les histoires vivent. Découvrez maintenant