Chapitre 87 ✍

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Tu voulais mon coeur j'te l'ai donné et tu m'en demandes plus encore 😪
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Il est resté planté devant moi comme si il était choqué de moi voir. Il puer la beuh à 100 mètres à la ronde et il avait les yeux tous rouges.

Moi: c'est maintenant que tu rentres?

Il m'a regardé quelques secondes puis il a tracé tout droit en passant à coté de moi sans même me lâcher un mot. La B L A G U E du siècle vraiment. J'suis restée assise dans une cage d'escaliers plus de 3 heures à l'attendre et il pensait pouvoir partir comme si j'étais pas là? Et puis quoi encore.

Je me suis levée et je l'ai brutalement retourné vers moi en attrapant son gilet. Il m'a fait monter ma tension en 1min 30 celui-là.


Moi: OH j'te parle!

Kaïs: eh vasi arrête de crier déjà

Moi: attends mais t'es sérieusement sérieux la? Moi j'suis là ça fait 3 heures et demi que je t'attends ici comme une conne et que je m'inquiète pour toi et toi tu viens, tu me vois et tu veux te barrer ?! En plus tu pus la beuh, t'as fumé?

Il a recommencé à me regarder toujours sans rien dire. Ses yeux ils étaient tous rouges. Ça se voyait qu'il avait bu ou fumé quelque chose. Je dirais qu'il a été shooté, il était totalement conscient de ce qu'il faisait. Mais il était pas dans un état 100% normal.

Moi: mais KAÏS!

Kaïs: CRIS PAS JE VIENS DE TE DIRE! TU VEUX QUOI?! JE T'AI PAS DEMANDÉ DE M'ATTENDRE MOI. J'AI PAS BESOIN DE TOI CASSE TOI SI T'ES PAS CONTENTE!


Il m'a choqué, brusquée, tout ce que vous voulez. J'étais tellement fatigué que j'ai même pas eu la force de lui répondre. Mon corps il était lourd de fatigue, il me réclamait qu'une chose c'était de rentrer dormir mais non moi conne que je suis j'avais voulu rester là pour l'attendre pour au final avoir ces remerciement la.

J'ai seulement ramassé ma veste que j'avais laissé au sol, j'ai également pris mon sac de cours qui contenait mes 58 cahiers la et j'suis partie. Il a vraiment réussi à me blessé par ses propos et à toucher ma fierté. J'me sentais tellement conne d'avoir attendu pour rien que des larmes de colère (ou de tristesse je ne sais pas) ont commencé à me monter aux yeux. Mais avant même qu'elles aient eu le temps de couler sur mes joues j'ai entendu sa voix venir de derrière moi.

Kaïs: REBEKAH ATTENDS STP !

J'ai continué à marcher sans me retourner. Je voulais vraiment pas lui parler et puis je sentais que j'allais craquer si j'ouvrais la bouche. Mais il était pas du même avis que moi parce qu'il m'a attrapé par l'épaule pour m'arrêter dans ma marche.

Kaïs: Rebekah attends stp, j'suis désolé, je voulais pas crier comme ça. J'ai t-

Moi: lâches-moi toute suite!

Kaïs: arrête excuse j'tai dit. C'était pas contre toi. T'as rien à voir avec tous ça et ..

Vous allez me trouver complètement folle mais je me suis mise à rigoler. Oui je sais la situation n'était pas du tout faite pour. Mais garder mon serieux c'est vraiment la chose que je sais le moins faire au monde. Je fini toujours par rigoler dans les moments comme ça et c'est ce que j'ai fini par faire là. De me voir rigoler ça lui fait disparaître sa tête de chien battu pour faire apparaître sa tête de mec qui se tient de rire aussi. Et les entre parenthèses retrouvailles qui étaient bien parties pour partir en couilles bah elles ont fini par deux débiles explosé de rire sans aucune raison.

Chronique de Rebekah : Nous deux c'était écrit [1]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant