Juste après qu'Owen m'ait avoué cela, je m'étais levée en trombe de mon lit pour essayer de le rattraper. Bien-sûr, monsieur avait déjà filé...
N'ayant pas spécialement envie qu'on me voit en train de courir en pyjama, dans les couloirs, après Owen, je m'étais résignée à revenir dans ma chambre.
Et grâce à lui, à ce qu'il m'avait dit, j'avais passé une superbe nuit. C'est ironique, bien-sûr.
Pleins de questions n'arrêtaient pas de faire surface dans ma tête. Normalement, lorsque l'on est jaloux de quelqu'un, c'est quand même pour une raison, non !
Je sais bien que j'ai développé des sentiments plus qu'amicaux envers lui, je ne me cache plus (enfin juste devant Owen).
Grâce à lui, j'avais donc passé une nuit d'enfer. Tellement que j'avais pensé, je n'avais même pas réussi à fermer un œil. Me voilà donc avec des jolies cernes. Une tête de je ne sais quoi. Des cheveux en batailles.
Je regardais le réveil et vis qu'il me restait une heure de sommeil. Je soufflais un bon coup et me forçais à fermer les yeux. Je crois que je commençais à m'endormir, quand d'un coup ma porte s'ouvrit, laissant apparaître...
Wendy et Lucile.
– Dépêche-toi ! On va tout louper ! s'exclama Lucile.
– Pas le temps de l'habiller, enroule la autour d'une couette ! répliqua Wendy.
Quoi... ?
Les deux femmes s'avancèrent vers moi, avant de m'attraper par les bras et de me pousser hors de mon lit. Hors de ma chambre.
– Mais vous faites quoi ?! m'exclamais-je, perdue.
J'allais enfin réussir à m'endormir...
J'allais enfin...– Chut ! On risque de se faire repérer ! continua Wendy, avant de nous faire prendre un autre couloir.
Des portes plus loin, nous sommes arrivées dehors, le jour venant à peine de se lever. Elles continuèrent d'avancer, mes bras encore tenus, pour finalement arriver dans une sorte de petit jardin. De là, nous avions une vue sur le terrain, où normalement les militaires s'entraînent. J'étais en train de m'approcher, la couverture enroulée autour de moi, quand Wendy me tira par le bras.
– Ne te fait pas remarquer ! Si nos hommes voient ça, nous sommes mortes ! répliqua-t-elle.
– Pardon... ?
Une sorte de sifflement se fit d'un coup entendre et Wendy et Lucile me prirent par le bras, avant de nous faire cacher derrière un mur.
– Ils arrivent, chuchota Lucile, visiblement heureuse.
En moins de deux, un groupe d'une vingtaine d'hommes fit son apparition, et ils se mirent aussitôt en ligne et droit. Je plissait un peu les yeux, pour mieux voir, quand je m'aperçus que...
Owen se trouvait là-bas.
– Mais c'est quoi...
Je fus vite coupée par Wendy qui plaqua sa main sur ma bouche.
– Tu n'as encore rien vu, reprit Lucie, ses yeux lançant des limite des paillettes.
Je regardais attentivement le groupe d'hommes et Owen était contrairement à eux, devant, les bras croisés contre son torse.
– Caporal Owen. Plus connu sous le nom de sexy caporal, me murmura Wendy.
Pardon ?
Il était en train de s'adresser à ses hommes, mais bien-sûr, nous n'entendions rien d'ici. Il commença ensuite à enlever son shirt et tous les autres le suivaient...
VOUS LISEZ
Just you
Teen FictionEmma est une jeune femme qui croque la vie à pleine dent. Elle mène une vie simple dans son petit café, rythmée par les joies et les peines. Pourtant, un beau militaire aux yeux clairs risque de faire basculer son havre de paix. Ils se sont rencontr...