PDV Emma.– Monsieur a fait des efforts, dis-donc ! m'exclamais directement, en le voyant entrer dans ma chambre.
Petite chemise blanche, jean noir bien taillé...
Pas mal.
Pas mal du tout...– Arrête de baver, Emma, répliqua-t-il, avant de s'avancer vers moi.
Je rigolais légèrement, puis me mis sur la pointe des pieds afin de sceller tendrement nos lèvres. Je ne pus réprimer un sourire, toujours autant heureuse de ce contact. Owen arrêta ensuite notre baiser, puis sont front vint se poser contre le mien.
Une main passée derrière mon dos, mon caporal me chuchota tout bas « tu es magnifique » ce qui me faisait aussitôt ressentir un long frisson.
– Je sais, repris-je, avant de l'embrasser au coin des lèvres.
Il ne put échapper un léger rire, visiblement amusé de ma réplique. Je lui souriais en retour et il n'en fallait pas plus pour que monsieur me montre ses superbes dents blanches.
Owen entrelaça nos doigts, avant d'avancer, me faisant donc par la même occasion le suivre. Nous étions devant la porte d'entrée, prêt à partir, quand je m'exclamais :
– Bisous ma boule de poil !
Mon caporal crétin roula des yeux et murmura tout bas :
– Démon.
Je lui pinçais le bras et attendais patiemment qu'il dise la phrase que j'attendais le plus.
– Passe une bonne journée Kaporal. On t'aime, maugréa-t-il, en se retournant.
À bah voilà. C'était pas compliqué ! Toujours dire ça à son chat avant de partir : il adore plus que tout !
**
Ça fait déjà un mois depuis le retour de mon caporal crétin. Un mois qu'il vient tous les jours chez moi, me voir au café et aussi, dormir à l'appartement. J'avoue que je fais pareil, en m'incrustant souvent chez lui.
Notre couple va très bien, pas de grosses disputes à l'horizon. D'ailleurs les choses vont de mieux en mieux entre mon père et Owen. La nouvelle étape serait donc d'organiser un dîner entre nous quatre : Owen et moi, plus son père et le mien.
On y croit.
On y croit...La voiture s'arrêtant doucement, je sortais de mes pensées. Nous étions arrêtés à un feu rouge et j'étais en train d'observer les environs, quand...
Oh oui !
– Twingo ! m'exclamais, avant de fondre sur les lèvres d'Owen.
Je me reculais ensuite, toute contente de mon action. Mon caporal me fixait, un sourire en coin, montrant bien le fait qu'il avait apprécié et que ça l'avait amusé.
– Tu as changé les règles, maintenant ? me demanda-t-il, sur un ton moqueur.
– La prochaine fois je t'embrasserai sur la joue, désolée, répondais-je, en haussant les épaules.
Monsieur Owen riposta directement en venant écraser ses lèvres contre les miennes. Je souriais comme une niaise, toujours contente de ses actions spontanées.
– Garde les nouvelles règles. J'adore, m'avoua-t-il, en se replaçant sur son siège.
Le feu passa au vert ; il démarrait aussitôt. Quelques secondes plus tard, Owen posait une main sur ma cuisse, et je m'empressais aussitôt de la recouvrir de ma main. Même s'il ne me regardait pas, ce n'était pas difficile d'apercevoir son grand sourire.
Et ça, mes battements de cœurs l'appréciaient plus que tout...
**
– Coucou les amoureux ! s'exclama Belle, tout joyeusement.
Je l'enlaçais immédiatement, toujours ravie de la voir. Elle me complimenta sur ma robe blanche, ainsi que pour Owen et son ensemble. C'est vrai que nous avions fait un effort, vestimentairement parlant, car Owen m'avait expliqué qu'Alex voulait que tout soit parfait pour l'anniversaire de sa fille chérie. Il l'aime tellement. C'est trop mignon.
D'ailleurs la petite boule d'énergie débarqua directement du salon en nous sautant dessus. Je la pris directement dans mes bras, la complimentant comme il se le fallait :
– Tu es super belle May. On dirait une princesse !
– Merci Emma ! Tu es super belle toi aussi ! répliqua aussitôt la fillette, en réclamant ensuite les bras de mon caporal.
Belle nous fit rentrer dans la maison, où une multitude de ballons, de pancartes, et encore pleins d'autres trucs étaient accrochés de partout.
– Tu complimenteras Alex. Il sera content, me chuchota Belle, en m'indiquant le salon de la main.
Alex était rentré hier soir et bien-sûr, nous étions là comme il se fallait. Mais ne nous voilons pas la face. Alex s'était directement jeté sur sa fille, puis sur sa femme, en nous oubliant totalement sur le moment. Il nous avait capté qu'une demi-heure plus tard. Et oui.
– Votre cadeau est dans notre chambre. J'espère qu'Alex ne va pas gueuler, me chuchota Belle, en admirant May courir de partout.
– Il ne va pas résister à la bouille de sa fille. C'est dans la poche, continuais-je, en lui lançant un clin d'œil.
Elle me le rendit d'ailleurs, avant d'aller chercher Alex. Owen en profita pour m'attraper et déposer un baiser dans mon cou, avant de murmurer :
– Son cadeau va lui faire plaisir. C'est clair.
J'hochais la tête, en lui rendant immédiatement son baiser. Tout la bande redescendait ensuite, Alex dans son magnifique costume bleu marine. On aurait dit qu'il allait se marier. Mais non non. Il allait juste à l'anniversaire de sa fille.
Il nous salua tout enjoué, en nous sautant limite dessus. Ça se voyait à des kilomètres qu'il était heureux. En même temps sa petite princesse fêtait ses six ans...
Nous nous installions ensuite autour de la table, Alex commençant à nous parler de ce qu'il avait fait, quand nous étions partis Owen et moi. J'étais tellement émue quand il me parlait de Wendy et Lucile ; « ces deux petites folles qui matent les mecs à sept heures du mat » comme il l'avait dit.
On ne change pas les habitudes... C'est vrai que cette activité était plutôt pas mal... À refaire, un jour...
Je venais de poser la main sur la table, quand Bella commença à la dévisager longuement, avant de remonter sur mon visage.
– Tu as un tatouage depuis quand ? me demanda-t-elle, en le fixant de nouveau.
Tatouage.
Douleur.
Piqure.
Évanouissement.Ah non ! Je vais passer pour quoi, moi !
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Just you
Novela JuvenilEmma est une jeune femme qui croque la vie à pleine dent. Elle mène une vie simple dans son petit café, rythmée par les joies et les peines. Pourtant, un beau militaire aux yeux clairs risque de faire basculer son havre de paix. Ils se sont rencontr...