Chapitre 8 - Vengeance à double tranchant (Partie 6)

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A peine arrivée à la maison je reçois un message de celui que j'ai abandonnée comme un mal aimé au restaurant ce midi.


Nicolas – Le 1 Décembre 2015 à 13h32
Alice je ne te reconnais pas dans le comportement que tu as eu ce midi. Je vais mettre ça sur le compte des hormones, mais je me fais tout de même du souci pour toi. Je t'appelle ce soir. Repose toi, tu en as bien besoin. Je t'embrasse.


C'est vrai que moi non plus je ne me reconnais pas, ce n'est pas mon genre de piquer une crise de larme ou de me lamenter sur mon canapé. Ce n'est pas non plus mon genre toute cette colère. Je suis plutôt du genre calme et je préfère la communication aux coups lorsqu'il s'agit de régler un problème.


Je me suis un peu trop laisser prendre au jeu de cette vengeance. Ce qui devait n'être qu'un vulgaire amusement s'est transformé en cauchemars. Quand il es loin de moi je me sens stupide, j'ai envie de tout stopper au plus vite. Je m'en veux de lui faire subir ce calvaire. Mais lorsque je voit la peur dans ces yeux, alors je suis animé par un sentiment de puissance qui me plait et je suis incapable d'arrêter la machine de guerre. Au fond de moi, ca me plait de le voir souffrir comme ça. Si vous saviez le nombre de fois où j'ai fini en pleure, où j'ai senti l'angoisse m'envahir parce que je ne savais jamais de quoi demain sera fait. Je l'aimais et même si j'avais l'impression que ce sentiment amoureux était un peu partagé, j'avais tout le temps de peur de le perdre. A chaque fois que je partais de chez lui, je redoutais que ce soit la dernière fois que je l'embrassais.


L'avantage de cette situation c'est que je ne prenais rien pour acquis et que je vivais chaque instant comme si c'était le dernier. Je sais que ca fait un peu cliché, mais quand on aime un homme qui est à chaque instant susceptible de vous abandonner, on savoure pleinement sa présence. D'une certaine manière, c'est une façon de vivre qui me plait beaucoup, j'aime prendre la vie comme elle vient et en profiter. Chaque petite chose mérite d'être appréciée à sa juste valeur.


Mais cette fausse grossesse, c'est aussi le signe que je recherche une histoire stable. Je rêve d'une grande maison avec jardin où notre enfant pourra courir et jouer sans ce soucier de rien. J'ai lu quelque part que les hommes recherche en leur compagne une seconde mère. Une personne qui sera prendre soin de leur foyer. A l'inverse, les femmes recherche un homme fort et riche, qui sera subvenir au besoin de sa famille. Nicolas étais parfait pour ce rôle alors j'ai renvoyé naïvement cette envie sur lui. Comme s'il était celui qui réalisera mes désirs, mais il n'en est rien. Je devrais surement lâcher prise et chercher un autre homme.


Je m'endors, épuisé par cette mâtinée chargé en émotion.



C'est un minuscule riquiqui chapitre, mais il clos le Chapitre 8. La vengeance est terminée. Alice va changer de chemin, mais le roman n'es pas encore terminé, il y aura encore un rebondissement ou deux.

A la base, je voulais qu'Alice pete un peu un plong et ce venge physiquement sur Nicolas. Du genre, elle lui pourri sa voiture avec des œufs ou quelques choses de bien gamin... j'hésite à rajouter ce moment quelque part dans ce chapitre. Qu'en penser vous ?

La vengeance d'AliceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant