Chapitre 8 - Vengeance à double tranchant (Partie 5)

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J'ai juste modifié un peu la fin mais ca ne change en rien le cours de l'histoire, ce sont juste quelques détails en plus.


Le réveil a été difficile et je suis face à un diem féminin devant ma glace. Dois-je me servir de cette mauvaise mine et de ces cernes pour lui faire pitié, ou dois-je au contraire me refaire une beauté. Faire comme si cette nouvelle ne m'atteignait pas.


Dois-je être la fille qui à besoin de lui ou celle qui es assez forte pour traverser cette épreuve la tête haute.


Et si je choisissais d'être moi même... C'est surement la meilleure idée que j'ai eu ces derniers jours. Puisque ce bébé ne sera bientôt plus là, je dois songer à la suite. Parce qu'une fois que cette grossesse ne fera plus partie du présent, il y a peu de chance pour que Nicolas reste avec une femme qui prend la fuite, ou déprime à la moindre difficulté.

Je dois avouer que ces jours-ci je me comporte comme une autre. Je montre mon irritabilité à la moindre occasion, je pleure pour pas grand chose, je m'isole. Tout cela est surement du à la fatigue que j'ai accumulée durant les longues nuits blanches que je traverse.


Une petite beauté pour être présentable, mais ne pas avoir l'air d'en faire trop. Un jean dans lequel je me sens à l'aise et comme souvent mes converses. Un top, mon gilet gris fétiche et je prends la route.

Je suis plusieurs fois tentée de faire demi tour, mais pour aller où ? Me cacher sous ma couette... je ne suis pas sur que cette solution me mène quelque part.


Je me gare dans le parking souterrain et lui envoi un message pour lui dire que je l'attends comme d'habitude sur le banc dans le square. Deux longues minutes plus tard, je le vois arriver. Je me lève et le rejoins dans sa voiture.


J'ouvre la portière, lui lance un salut amical et m'assoie. Il porte sa longue veste qui lui donne cet air d'homme d'affaire que j'aime tant chez lui. Un jean et ces chaussures vernis qu'il ne porte rarement ailleurs qu'au travail.

Lui comme moi sommes tendu et ne savons pas vraiment comment se comporter l'un envers l'autre. Nous ne pouvons bien sur pas nous embrasser mais devrais-je lui faire la bise ? Il fini par me demander simplement comment je vais et pris la route en direction du restaurant. Je lui réponds seulement que je suis un peu fatigué mais que je vais bien. Je vais devoir me contenter de ça pour aujourd'hui.


Un silence gênant s'installe peu à peu entre nous. Je ne trouve rien d'autre à faire que de trifouiller mes ongles bêtement et de temps en temps relever la tête pour faire semblant d'admirer le payasage. Je suis impatiente d'arriver à destination pour que cette ambiance glaciale cesse mais tellement nerveuse de la conversation qui va suivre.


Il se lance, essayant de briser le silence. Mais ma réponse ne fait qu'aggraver les choses :



- Tu n'étais pas obligé de venir à Genève un jour de congés. On aurais pu aller ailleurs tu sais.


- Je sais. Mais je sais que tu as peu de temps entre midi et deux et je ne voulais pas en abuser. Et puis, j'avais envie d'aller une dernière fois dans ce restau avec toi.


Plus aucun mots ne sera prononcer jusqu'à notre arrivée.


La vengeance d'AliceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant