La vengeance d'Alice

Chapitre 9 - Remise en questions (Partie 1)

J'ai laisser Nicolas miroiter quelques jours avant de lui répondre. Comme lui le faisait avec moi. Je n'avais que rarement un réponse dans l'heure. Il m'a bien fait courir ce con.

On dit que l'amour rend aveugle et je pense sincèrement que c'est vrai. Cette année, je me suis carrément voilée la face. J'ai interprétée chacun de ces actes à ma manière. Je trouvais un sens caché a chaque geste tendre de sa part. Quand il partais nous chercher le petit déjeuné le dimanche matin, je me disais que malgré ces paroles, il devais forcément m'aimer. On ne se lève pas à 8h le matin pour une femme qu'on n'aime pas. Pour moi, ca ne pouvais en être autrement. J'avais besoin d'amour, lui avait juste envie d'un croissant.

Je ne dis pas que je n'apprécie pas ta présence, ni tous ce que nous faisons ensemble. J'aime beaucoup passer du temps avec toi, mais ca en reste là. Je ne veux pas faire ma vie avec toi, mais ca ne veux pas dire que je ne veux pas faire un bout de chemin en ta compagnie. Tout ne peux pas être blanc ou noir. Notre histoire est en quelque sorte une nuance de gris.

Qui à dit : « N'écoute pas ce qu'un homme te dis, mais regarde ce qu'il fait pour toi » ? Foutaise ! Le miens en a fait des choses bien, de choses qui m'ont fait croire à un amour véritable alors qu'il disais le contraire ! Je me sens stupide, j'aurais du écouter ce qu'il me disais lui plutôt que les paroles d'un stupide philosophe.

Oh et puis merde, dans quelques jours je serais obligé d'arrêter cette histoire de grossesse. Alors je vais en profiter encore un peu. Je vais lui montrer que tout ne peux pas être noir ou blanc, mais que c'est mal de jouer avec les sentiments des autres.

Oui je sais bien qu'il ne m'a jamais réellement caché qu'une histoire sérieuse ne serais pas possible entre nous, mais je lui ait très vite avoué ce que je ressentais pour lui. Il aurais du me quitter a ce moment là. Il n'aurai pas du laisser le doute s'installer en moi, et surtout il n'aurais pas du nourrir cet espoir de gestes tendre et de chocolat chaud.