Chapitre 9 - Remise en question (Partie 4)

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Merci d'avoir passée la nuit avec moi. Merci pour tout les mots gentils que tu as eu et merci d'avoir envisager vivre avec moi, enfin avec nous mais je ne peux pas accepter ta proposition. Bien sur que je rêve d'avoir une famille aimante mais je veux surtout que chaque membre se sente heureux. Et je doute que ce soit ton cas. Alors oui bien sur tu sera heureux les premiers temps. On va faire chercher une maison, dévaliser les boutiques de bébés, lui installer sa chambre... Entre les couches à changer, les aller-retour à la crèche, les anniversaire, l'école....tu n'aura plus une seconde pour te demander si ton choix à été le bon. Mais un matin tu va te réveiller et te demander quelle aurais été ta vie si tu n'avais pas eu cet enfant. Et ca je ne le peux pas, je ne peux pas accepter que tu mettes ta vie de coté pour la notre. Je ne peux pas vivre auprès d'un homme rongé par les regrets. Tu finiras par m'en vouloir de l'avoir garder et il se pourrait même que tu lui en veuille d'être née. C'est horrible de dire ça mais j'ai peur que ca arrive un jour. Et ca arrivera, c'est inévitable.

Je vais avorter. Je ne dis pas que ca va être facile mais je vais y arriver. Parce que je n'ai pas d'autre choix. Mais je te demande de disparaître de ma vie. Je n'ai pas envie que tu sois là pour la suite. Ne t'en fait pas pour moi, je suis bien entouré et je m'en remettrais. Mais être à tes cotés me rappelle tout ce que j'espérais avoir avec toi mais qui n'arrivera jamais. J'espère que tu pourras me pardonner mais c'est la meilleure chose à faire pour nous.

Je t'aime Nicolas et malgré tout cela tu resteras dans mon cœur pour toujours.

Au revoir.

Alice.


Je jette un dernier regard à l'homme qui dors dans mon lit et j'hésite quelques instant mais je sais que je n'ai plus d'autre solution. Je me suis enterré dans ce mensonge et je dois arrêter avant qu'il ne découvre l'horrible vérité.


Je sors en fermant doucement la porte et me rends au travail. Il n'est que 5 heures du matin, la nuit regne encore dehors. Le froid est glacial. La rue silencieuse.


Je n'arrive pas à me concentrer sur mon travail et fait plusieurs erreur. Je pretexte un mal de tête pour quitter mon poste plus tôt.


Lorsque je monte dans ma voiture pour rentrer chez moi, il est 14 heures. Mon portable sonne. C'est ma gynécologue. Malgré ces nombreux appels je n'ai pas pris la peine de la rappeler.


- Alice, j'arrive enfin à vous avoir. Pourquoi vous ne m'avez pas rappeller. Je suppose que vous avez lu vos résultats, comment vous sentez vous ? J'aurais aimer qu'on en parle.


- Je suis désolé, j'ai eu énormément de travail ces derniers jours et je n'ai pas eu le temps de télécharger les résultats.


- Je n'ai pas l'habitude de les communiquer par téléphone mais vu la situation je vais faire une exception. Mlle vous être enceinte de quatre mois. Il est donc trop tard pour envisager une interruption de grossesse.



Je vais étoffer un peu la lettre d'adieu d'Alice et surement rajouter quelques actions inutiles mais pas maintenant, je n'ai pas l'inspiration pour cela... loool

Dites moi ce que vous penser de se rebondissement ? Promis c'est le dernier.... L'histoire est bientôt terminée...

La vengeance d'AliceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant