The secret is the secret for a reason

Chapitre 5

Il accota son front sur mon front sans lâcher mon regard.

-Si tu ne lâche pas mon regard je te jure que je t'embrasse...

Je baissa immédiatement les yeux, pas que je ne voulais pas qu'il m'embrasse, mais je ne pense pas que j'étais prête en fait j'étais sûr de rien. Ses lèvres effleurèrent les miennes à peine... Je sentais son souffle sur les miennes... Il baissa la tête en fermant les yeux.

-Tu es entrain de me faire devenir fou.

Je garda la tête baisser pendant que lui ralentissait ses battements cardiaque. Il leva la tête et me prit la mienne entre son pouce et son index. Je n'osais pas le regarder dans les yeux, plus maintenant. Ce n'était pas cool de joué avec ses sentiments comme je le faisais bien que lui le faisait, mais la vie ne fonctionne pas toujours oeil pour oeil dent pour dent. 

-Regarde moi dans les yeux, Mali.

Je ne leva pas un cil et continua de fixer sa clavicule parfaitement développé.

-Mali...

Je finit par lever la tête. Il déposa ses lèvres sur les miennes. Elles étaient douce et son baiser était enivrant, rempli de tendresse, mais chaste et court.

-As-tu fait tes valises?

-Non pas encore...

-Monte, va les faire je t'attends ici!

Je finis mon café en ne le regardant que lui, que mon café... Après je monta sous son regard intense. 5 minutes plus tard, je redescendis avec un regard neuf et une valise faites. Il prit ma valise et moi mon sac d'école. En fait, cela faisait 2 sacs à dos, avec ma moto fallait limiter les bagages. 

-Je conduis c'est non discutable!

Je lui lança les clés et brandit un deuxième casque qu'il mit sans rouspéter. Sur la route, il n'était pas papa poule, il conduisait normalement en me faisait peur quelques fois, mais je l'avais mérité. Juste avant de prendre le virage pour aller vers sa maison il arrêta la moto sur le bord de la rue.

-Qu'est-ce qu'il y a? demandais-je.

Il ne répondit pas et retira son casque en me regardant dans les yeux.

-On fait quoi là? me demanda-t-il.

Je baissa la tête en haussant les épaules.

-Je ne sais vraiment pas Calleb, tu veux que je te dises quoi...?

-Je veux que tu me dises ce que je dois faire. Je peux attendre, je peux être là, je peux être ton ami, je peux être ton meilleur ami, je peux être ton protecteur, je peux tout être pour toi, je serais ce que tu me diras, parce que là je ne sais vraiment pas qui je suis et j'ai besoin de toi pour me le dire.

Je le regarda dans les yeux en essayant de savoir qu'elle est la réponse qu'il voulait. Sans rien trouvé, donc il serait vraiment prêt à être ce que je veux...

-Je ne sais pas Calleb... J'ai besoin de toi... mais j'ai besoin de temps aussi... est-ce que je peux te demander ça?

-Tu peux me demander ce que tu veux...

Je compris qu'il avait compris et nous repartîmes vers la maison. Lucas n'était toujours pas revenue Tressis et Dérek regardait un film Léo et Dan était dans leur chambre. Liam, je n'avais aucune idée de où il était. Calleb me vit bloquer devant l'entré et me regarda interrogateur.

-Ça va?

-Ouais, ouais je réfléchissais.

On monta les marches et on alla dans la chambre de Lucas pour y déposer mes affaires. Je l'entendis pratiquement grogner.

-T'es jaloux?

-Non... c'est juste que... je suis... je suis...

-Tu es?

-Possessif!

Je ria un peu.

-Rie pas c'est pas drôle, dit-il en riant lui-même.

-Cute! dis-je en l'embrassant sur la joue. 

On descendit en bas pour écouter le film avec les amoureux. Léo et Dan les avaient rejoint. Venant l'heure du souper on commença à entendre les garçon chiailler comme des bébés, mais moi je n'avais pas faim je m'inquiétais pour Lucas... Liam était revenu, il était parti en fait je ne sais plus où. En brassant la sauce à spaghetti, je tomba dans la lune dans les ronds que je faisais. Calleb arrivant en arrière de moi, en me sortant de ma rêverie et mis ses mains sur mes hanches. Je venais de me souvenir des bleus. Je grimaça et il me demande si j'allais bien.

-Oui, c'est juste que tu m'as fait un bleu sur mes hanches, car tu m'as serré trop fort sur ma moto.

Je me retourna pour lui faire face. Dans ses yeux, je voyais qu'il se sentait mal.

-Hey... c'est pas grave... c'est un bleu dans trois jours ils ne seront plus là.

-Je suis désolé...

-Mais où est passé le Calleb impartial, avec un coeur de pierre et son rire épeurant? chuchotais-je à son oreille.

Il ria et me donna un bisou sur la joue avant de me prendre la cuillère des mains et de goûter à la sauce. Une chance que personne était dédaigneux...

-Hummm... Parfaite! T'es un vrai cordon bleu!

-Arrête... répondis-je en devenant rouge. 

-Modeste!

-Égoïste!

-À ouin?

Oups...

Il commença à me chatouiller en évitant mes bleus.

-Ok,ok arrête je suis désolé!

-Dis Calleb est le plus beau, le plus fort, le plus gentil de tous et j'assume que je bave quand je te vois torse nu.

-Calleb est le plus beau, le plus fort, le plus gentil de tous!

Que je répéta à bout de souffle et avec difficulté.

-Pardon je n'ai pas bien compris?

-J'assume que je bave quand je te vois torse nu.

-Désolé y manque le début.

Je lâcha un cri perçant avant de tous répéter. Je crois que je n'avais jamais parler aussi vite. Je me retrouva au sol à bout de souffle et morte de rire. On était deux codindes couché sur le planche de la cuisine à regarder le plafond mort de rire. 

-Ça va les tourtereaux, nous lança Léo.

Je ria un peu moins, Calleb vit mon malaise et me regarda complice. Il ouvrit le congélateur, on prit la glace et nous la mîmes dans deux sac zipploc. On partie chacun de notre côté et le piégea lorsqu'il allait dire quelque chose. J'avais presque de la pitié pour lui. Son visage valait des millions, mais ses yeux des milliards, après lui avoir mis la glace dans dos. Pendant un instant, j'ai cru qu'il était devenu vert un instant, mais je dû halluciner, mais les yeux étaient une chose sur Léo, mais Dan on aurait dit qu'ils sont devenu rouge! Calleb avait fait son petit grognement viril habituel. Ils sont bizarre ces mecs! Je me réfugia dans les bras Calleb et il me rassura en me disant que c'était des verres de contact qui changeais selon les émotions, peu crédible, mais je dû me contenter de ce peu d'information avant de retourner faire le souper avec mon partenaire de mauvais coup.